Lors de son allocution du 16 mars, le chef du gouvernement a annoncé un lot de décisions, non sans conséquences économiques. Outre la fermeture des frontières aériennes et terrestres, à l’exception des marchandises et des vols de rapatriement, Elyes Fakhfakh a décrété l’annulation des évènements culturels, scientifiques et sportifs. Une mesure qui s’ajoute à la fermeture des cafés, restaurants et bars dès 16 heures. La pandémie du coronavirus fait trembler l’économie mondiale. La Tunisie n’y échappe pas.
Déficit de la balance commerciale : menaces sur la position extérieure de la Tunisie
Alors que l’aggravation du déficit commercial était en cause dans la dégradation de la note souveraine par Moody’s, voici que les dérapages persistent : le déficit vient de franchir la barre des 10 milliards de dinars. Entre les menaces sur la position extérieure et celles sur le tissu industriel, la situation devient alarmante.
La Tunisie sous la menace des importations non nécessaires
Ces dernières années, le solde de la balance commerciale de la Tunisie n’a cessé de s’aggraver. Les derniers chiffres publiés par l’INS, lundi 12 juin, viennent confirmer cette tendance. Sur les cinq premiers mois de l’année, le déficit commercial s’est creusé de 26,1% par rapport à 2016 et de 38,3% par rapport à 2015, pour atteindre 6,5 milliards de dinars.