Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.
La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?
La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.
Nouvelle en Tunisie, l’hermine est-elle native ou invasive ?
L’hermine (Mustela erminea) est un petit mammifère carnivore. Elle se distingue de sa congénère, la belette, avec laquelle elle risque d’être confondue, par le bout de la queue présentant une touffe de longs poils noirs. Une population d’hermine a été découverte en Tunisie centrale il y a peu de temps. Dans le texte qui suit, nous présentons les caractéristiques écologiques de l’espèce et nous nous interrogeons sur ses origines possibles.
سبخة السيجومي : لعنة سكان سيدي حسين أم كنز مهمل ؟
سبخة السيجومي، الممتدة على حوالي 3000 هكتار، ليست فقط مصدرا للناموس و الذباب و الروائح الكريهة. فهي من المنظور البيئي فضاء رطب فريد من نوعه في العالم. إذ تستقبل سبخة السيجومي أنواعا نادرة من الطيور المهاجرة، و على رأسها النحام الوردي. يمتد على ضفاف السبخة هكتارات من الأراضي الفلاحية الخصبة. و يمكن لمشروع تثمينها أن يجعلها قطبا إقتصاديا. لكن هذا لم يمنع أن تكون السبخة مصدر قلق لسكان سيدي حسين، خاصةً في ظل غياب رؤية إستراتيجية واضحة، و إرادة سياسية لحل الاشكاليات.
Protection de la faune en Tunisie : Labib est mort, vive Afri !
Il a fallu attendre 7 ans pour qu’un candidat à la succession de Labib se manifeste. En 2012, le ministère de l’environnement avait officiellement abandonné la fameuse mascotte bleue à tête de fennec créée il y a 20 ans pour sensibiliser à la cause environnementale. Alors que les statues de Labib sont partout moquées, mutilées ou laissées à leur sort, son remplaçant vient enfin de naître sans que le projet ne soit porté par le gouvernement. Conçu par la H2 team, un groupe d’étudiants architectes engagés pour le développement durable, la nouvelle mascotte s’appelle AFRI et porte en elle bien des espoirs.
Biodiversité en Tunisie: raréfactions inquiétantes et explosions de l’exotique
La Tunisie n’échappe pas, comme le reste du monde, à la raréfaction voire à l’extinction des espèces naturelles qui s’y trouvent. Parallèlement à cette disparition annoncée, l’extension des espèces exotiques ne cesse de s’étendre. Dans cet article, nous présentons des cas de raréfactions d’espèces connues en Tunisie, des causes majeures de cette situation et appelons à la limitation de l’extension des espèces exotiques, notamment végétales.
Des droits humains… et de ceux des animaux !
Défendre le droit de l’animal ne contredit en rien la défense du droit humain dans ses dimensions multiples. Dire que l’espèce humaine est une espèce biologique n’est pas réducteur, mais replace l’homme dans ses dimensions naturelles. Le droit des animaux se base sur une donnée fondamentale en biologie, à savoir que le monde animal n’est pas hiérarchisé et que l’homme n’a rien de plus en tant qu’être biologique que le reste des animaux ! La vision religieuse selon laquelle l’homme est l’héritier du divin sur terre est dépassée depuis le développement des thèses sur l’évolution du monde vivant.
Espèces et espaces protégés, jusqu’à quand durera l’immobilisme ?
Les aires protégées tunisiennes, et les parcs nationaux en particulier, font partie de certains programmes d’enseignement, tant au primaire qu’au secondaire ou dans certaines institutions universitaires. Leur connaissance demeure cependant superficielle et l’état de conservation des ressources qu’elles renferment demeure très en-deçà des attentes du public.
حول نُدرَة الأنواع الحيوانيّة الطبيعيّة في تونس
تقتصر الأنواع (أو الأجناس) التي سيتمّ التطرّق إليها في هذا المقال على الثديّيات والطيور الأرضيّة. لن يتمّ تناول الأجناس البحريّة إلاّ عرضًا، وعند الضرورة. وضمن الأجناس البرّية، سينحصر الحديث على الحضريّة منها بهدف محاولة الإلمام بأسباب نُدرتها، لأنّه يمكن أن تكون المخاطر المحيقة بالأنواع المهاجرة (الطيور) ذات أسباب غير محلّية.
Sur la raréfaction des Amphibiens et Reptiles en Tunisie
Dans un précédent article, il a été question de la raréfaction des Mammifères et Oiseaux terrestres. Dans le présent papier, il sera question du reste des Vertébrés vivant en Tunisie, à savoir les Amphibiens et les Reptiles, même si ces deux groupes d’espèces suscitent le plus souvent dédain et crainte chez la plupart des gens.
Sur la raréfaction des espèces animales naturelles en Tunisie
Les espèces dont il sera question dans le présent papier se limitent aux Mammifères et Oiseaux terrestres. Les espèces marines ne seront évoquées qu’accessoirement, et quand le besoin se fait sentir. Parmi les espèces terrestres, seules les espèces sédentaires seront évoquées, pour tenter de cerner les causes de leur raréfaction, car les menaces pesant sur les espèces migratrices (Oiseaux) peuvent ne pas avoir des causes locales.