Le comité de défense des deux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi décrit comment des magistrats ont entravé l’enquête sur l’assassinat. Il fait des révélations sur des opérations de « dissimulation et de blanchiment d’argent » menées sous l’égide de Ghannouchi par «l’appareil financier secret d’Ennahdha ». Et l’opérateur télécom Ooredoo est accusé de procéder à des écoutes téléphoniques au profit du parti islamiste.
Depuis le virage 80 et le gel des activités du parlement, l’Instance Supérieure Indépendantes des Elections (ISIE) est sur la sellette. Des observateurs lui reprochent la non application de la loi face aux infractions enregistrées pendant la campagne des législatives.
Des partis politiques se préparent pour les présidentielles et législatives, sans avoir régularisé leurs états financiers. Or la loi exige que les partis «présentent à la cour des comptes un rapport annuel comprenant un descriptif détaillé de ses sources de financement et ses dépenses». Et toute infraction est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la dissolution.
Alors que de nouvelles élections se profilent, le suivi du financement des partis est à la traine. Entre des partis politiques incapables de respecter la loi et des autorités qui rechignent à sanctionner, la confiance du peu de citoyens encore disposés à voter n’est pas prête à être maintenue.
À la suite de la parution de votre article du 22 Janvier 2018 sur votre journal électronique, la société Express Logistic réfute catégoriquement les faits calomnieux et diffamatoires rapportés par votre rédacteur en chef et par votre journal.
Emietté suite à une succession de scissions depuis son arrivée au pouvoir fin 2014, Nidaa Tounes tente, avec peu de succès, de recoudre ses plaies en absorbant l’Union Patriotique Libre (UPL) et en cherchant à organiser son premier congrès électif, sept ans après sa création. Pour ce faire, le parti a organisé, du 21 au 23 décembre 2018 à Mahdia, une conférence nationale réunissant ses coordinateurs régionaux. Un événement dont le financement est en porte-à-faux avec la loi, révélant la banalisation des liens sulfureux entre le milieu des affaires et Nidaa Tounes avec un trésorier qui joue, lui-même, le rôle de bailleur de fonds.