François Hollande 6

France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas !

Au lendemain de l’attentat du musée du Bardo, il s’avère que la coopération proposée par le gouvernement français au « pays qui a engagé le printemps arabe » vise des contrats financiers en matière de sécurité et de renseignement, de plus est, payés par un tiers, à savoir les Emirats Arabes Unis. Quant aux dettes tunisiennes, il ne s’agit nullement de les éponger, aussi odieuses soient-elles, mais de faire semblant de les convertir à nouveau pour les beaux yeux de la Tunisie. A quelques exceptions près, le traitement médiatique français de ce ratage politique annoncé fut étonnamment consensuel.

La « Conférence des Amis de la Tunisie » … l’annonce qui choque !

Lors d’une conférence de presse organisée, ce mardi 29 avril 2014, au palais de l’Elysée, François Hollande, Président de la République Française, a annoncé la tenue de la «Conférence des Amis de la Tunisie », au mois de septembre prochain à Paris. Les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales sont invités à cet évènement. « La France est partie prenante », a précisé Hollande. Toujours, selon les propos du président français, cette conférence n’aura pas pour but d’apporter un appui financier à l’Etat tunisien, mais plutôt à « mobiliser les investisseurs sur les projets les plus attractifs et les plus intéressants »…

Hollande ou Sarko ? A vous de choisir…

Le choix entre Hollande et “Sarko” doit rester libre au sein de la communauté musulmane de France, du moins dans un hypothétique deuxième tour les voyant aux prises en 2017, une fois que seront défaits les divers partis du premier tour dont, nous l’espérons en majorité, le Front national.

Non à la guerre en Syrie !

Les déclarations martiales du gouvernement français et de son chef de l’Etat François Hollande, à la suite de celles d’Obama, eu égard à la Syrie ont fait monter la tension d’un cran au Moyen-Orient comme dans les autres pays arabo-musulmans et occidentaux impliqués dans ce conflit que l’on présente comme une guerre civile