Sa mise en examen en France pour banqueroute a été révélée, jeudi dernier, par BFM TV. Le producteur Tarak Ben Ammar est soupçonné d’avoir entrainé la faillite de la société de post-production Quinta Industries, branche du groupe Quinta Communications dont il est l’actionnaire majoritaire. Malgré ses amitiés saoudiennes et qataries, cet ami proche et partenaire d’affaire de Berlusconi semble sombrer dans un imbroglio juridico-financier, tout comme les frères Karoui ses associés dans Nessma TV, qui font déjà l’objet d’une instruction ouverte par le pôle judiciaire et financier.
Le déclin du système de protection sociale
Excédentaire jusqu’aux années 90, le système de protection sociale a été utilisé comme une banque pour combler le déficit budgétaire de l’Etat. Arrivé à maturité, il connaît aujourd’hui un déficit structurel : les cotisations n’arrivent plus à combler les pensions. Avec les mutations démographiques, le déséquilibre financier va davantage s’aggraver au fil des années, jusqu’à atteindre 130% du PIB actuel. Analyse.
Interview vidéo avec M. Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.
Corruption, fraude, concussion, trafic d’influence, détournement de fonds, malversation…, des maux devenus, depuis plusieurs décennies, si familiers en Tunisie. Pourtant, depuis des décennies également, l’on n’a cessé de parler de dispositifs destinés à lutter contre ces maux. Or, non seulement l’impunité est demeurée la règle, mais le phénomène n’a fait qu’empirer. Entre autres dispositifs, nous avons aujourd’hui l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), présidée par le médiatique Chawki Tabib. Brillant avocat, ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie, Chawki Tabib est aujourd’hui au cœur d’une institution ayant la charge de contribuer à la lutte contre la corruption. Position peu enviable, destinant M. Tabib à devenir l’ennemi déclaré de toute une caste de hors-la-loi en col blanc.
La fraude des universitaires tunisiens… encore !
Quand est ce que nos universités et leurs responsables vont-ils oser ouvrir le dossier de la fraude universitaire en Tunisie et commencer à nettoyer devant leurs maisons; ou plus exactement à l’intérieur de leurs institutions ?
Le travail informel en Tunisie ou la preuve permanente de l’incompétence de l’Etat
Pour M. Ben Zakour le secteur informel concernerait 35 à 42% de la population active, peut-être 50% des quelques 800 000 chômeurs et représenterait 50% du PIB tunisien.
Où sont les experts comptables en Tunisie ? Silence ou connivence ?
Par Nidhal Ben Abdelhamid – Toutes ces belles entreprises, dont on vient à peine de découvrir les vices cachés ont, jusqu’au 14 janvier, réussi à tous les examens, à tous les contrôles, à toutes les missions de vérifications et, à ma connaissance, aucun comptable n’a dénoncé quoi que ce soit, ou n’a parlé de la moindre anomalie, de la moindre irrégularité, ni même d’une situation financière jugée précaire ! […]