عندما ذهبت لسينما ”الريو“ لمشاهدة ”بركة يقابل بركة“ للمرة الثالثة في غضون أقل من أسبوعين لم أقابل إلا ثلاثة فقط دلفوا معي في صمت إلى القاعة الفسيحة قبل أن تنطفئ كل الأضواء. وقد كنت أمنى النفس باهتمام أكبر بمقابلة ”بركة“ بعدما أغرقتنا لعقود في مصر وتونس كتب إبن كثير وأبن تيمية وشيوخ الوهابية القادمة من المملكة ولاقت رواجا منقطع النظير حتى في معارض الكتب المسماة بالدولية والتي تدّعى حمل لواء أفكار الأنوار.
« Fausse couche » : réaction du Théâtre national tunisien
Réponse du Théâtre National Tunisien aux articles de Thameur Mekki et Shiran Ben Abderrazak concernant la censure du titre arabe du spectacle “Fausse couche”.
La censure des imbéciles
Les empires n’ont de pouvoir qu’autant qu’ils ont de l’influence. Tout empire qui prétend régner uniquement par les armes se condamne à disparaître rapidement. La force brute est, certes, une porte d’entrée dans les civilisations que l’on souhaite subjuguer, mais le véritable pouvoir ne provient que de l’influence que l’on exerce sur une civilisation. Et l’influence s’acquiert par le désir de ressemblance et de mimétisme instigué à ceux sur qui l’on veut exercer son pouvoir. Ces principes élémentaires de la philosophie martiale sont vieux comme Sun Tzu, mais il serait peut-être temps de comprendre ce que cela veut dire lorsque l’on parle de la guerre des consciences.
Auto-censure au Théâtre National Tunisien : une capitulation si facile
Contesté par un groupe d’imams fondamentalistes, le titre en arabe du spectacle chorégraphique Alhakom Al-Takathor a été rapidement censuré par l’auteur de l’œuvre et son producteur, le Théâtre National Tunisien. Retour sur les péripéties d’une polémique où la liberté d’expression a été trahie par une institution de l’Etat.
الصغيّرأولاد أحمد: حكاية شاعر تمرّدَ على الرؤساء والكهنة
مسيرة أدبية صاخبة امتدت أكثر من ثلاث عقود، تخلّلها القلق والمنع والفرح والتمرد، امتهن فيها أولاد أحمد معاني جديدة للصعلكة الشعرية، مُعلنًا الخروج على سلطة الملوك والرؤساء ورجال الدين، ليجعل من الشعر حالة احتفاء دائمة بحرية الإنسان.
Art Is An Arm, contre la carte professionnelle
« Art is an Arm » est un groupe de musiciens autodidactes. Leurs instruments sur le dos, les jeunes artistes sillonnent les rues de Tunis et se produisent dans les stations de transports en commun pour défendre l’art de la rue.
Le communiqué maladroit du ministère des Affaires religieuses à propos du “massacre Charlie Hebdo”
À l’issue du massacre des journalistes de Charlie Hebdo ainsi que des agents des forces de l’ordre, mardi 7 janvier […]
Quel cinéma veut-on faire en Tunisie ? Et comment les JCC pourraient-elles le promouvoir ?
C’est une question essentielle qui vient à point nommé alimenter un débat devenu indispensable. La situation actuelle l’exige car on ne peut, en ce moment de reconstruction de la Tunisie, occulter une question aussi importante que celle de la production des images, leur faisabilité, les normes de leur production, leur promotion etc…
Satire et démocratie : À propos du clip de Hatem Karoui “MY NAME IS SEBSSI”
Pour l’homme public pastiché, cela peut sembler cruel, de mauvais goûts, voire intolérable. Sentiment légitime de la part de la personne “croquée” par toute œuvre de l’esprit. Pour celui qui regarde, selon qu’il est partisan ou adversaire, il aimera ou détestera. Et c’est de bonne guerre également.
Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.
L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen.
« Boulissia Kleb » n’en finit pas de faire enrager les policiers : les poursuites contre l’artiste Dhafer Ghrissa
L’acharnement de la police sur les artistes qui critiquent le système, l’injustice et la violence policière n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, surtout dans un contexte sécuritaire complexe et délicat. Après le rap, le graffiti et l’engagement de la société civile, la police s’acharne, à présent, sur le théâtre sous prétexte de protéger le prestige de l’État. Même en admettant que leur motivation soit sincère, il n’est pas acceptable d’adhérer à cette conception surannée du «prestige» qui nie les droits et les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus et nous nous battrons encore.