Faute avouée est à moitié pardonnée, dit le dicton. Dans l’affaire du don émirati de deux véhicules de luxe à Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes aura tout fait sauf avouer et encore moins faire amende honorable. Vendredi 8 août, le parti publie tardivement un document daté du 2 août, dans lequel le directeur exécutif Ridha Belhaj aurait informé le chef du gouvernement de la présence des deux véhicules dans les services de douanes, une généreuse donation dont on sait qu’elle est arrivée depuis le 24 juillet […]
Les élections en Tunisie : Quel choix ?
Les sondages – dont on se demande parfois s’ils n’ont pas pour autre fonction d’orienter et d’inciter le choix des électeurs – donnent, évidemment, les mouvements Ennahda et Nida Tounes au coude à coude mais néanmoins loin en tête des intentions de vote devant les autres formations politiques. Comme si nous étions condamnés à subir une bipolarisation « inéluctable » obligeant du même coup les autres formations à courir derrière les deux « grands » pour survivre et espérer glaner quelques strapontins. On est loin des 115 « partis » et des 1517 listes des élections de 2011.
Présidentielles : ultimes manœuvres avant la dernière ligne droite
Assistons-nous à la grande réconciliation des deux familles cousines, hier frères ennemis, destouriens – Nidaa ? Silence radio des deux côtés, qui parlent prudemment de « simples pourparlers et d’échange de points de vues à propos de la situation délicate que traverse le pays », quoique la contre-révolution n’est pas à une provocation près.
If Pre-Election Consensus in Tunisia Means Converging on the Rules of the Game
The adoption of a charter signifying convergence on the ‘rules of the game,’ is precisely the sort of written agreement recommended by the International Crisis Group for continued, limited consensus that distinguishes healthy political party competition from enmity spurred by the prioritization of personal/partisan gain and power.
La Polit-Revue : Terrorisme et servitude volontaire
Selon un réflexe tragiquement universel, après chaque traumatisme lié à des actes présumés terroristes, les esprits les plus droitiers réclament l’instauration de lois d’exception, la suspension des droits et libertés, voire de la démocratie elle-même. L’attaque de Jebel Ouergha au Kef samedi 26 juillet n’a pas dérogé à la règle. Le sang des deux soldats tués n’avait pas encore séché que des voix s’élevaient pour réclamer la loi martiale et « le jugement des représentants de la troïka devant une juridiction militaire ».
الجبهة الشعبية والإنتخابات : بديل سياسي منشود أم طرف ثالث ؟
تعتبر الجبهة الشعبية من بين أهم الإئتلافات التي تعلقت حولها آمال شعبية كبيرة، إلا أنّها أضاعت طريق الوصول إلى ثقة الناخبين لأسباب عديدة أهمها القرارات السياسية المتذبذة والوقوع في شراك التحالفات الظرفية التي كان حزب نداء تونس أهم المستفيدين منها. هذا بالإضافة إلى هشاشة دور القيادي حمة الهمامي وضعف قدرته على تقديم شخصه وحزبه كعنصر فاعل وقادر على التغيير في البلاد.
La Polit-Revue : Qui a peur des élections ?
La semaine du 7 au 13 juillet fut celle des salves de Nidaa Tounes en direction de l’ISIE. Jeudi, Lazhar Akremi ira jusqu’à affirmer que « l’ISIE agit comme si son intérêt était dans le non enregistrement des électeurs ». Peu démocratique, voire autocratique à l’intérieur de ses propres structures, le parti de Béji Caïd Essebsi entend donner des leçons de démocratie à l’Instance. Il aspire même à s’y substituer, en exigeant un changement des règles du jeu à mi-parcours.
La Polit-Revue : Repentance commode, abstention persistante et triomphalisme précoce de Nidaa Tounes
Semaine du 30 juin au 6 juillet, actualité sociale chargée avec plusieurs grèves dont on retiendra la plus grotesque, celle […]
La Polit-Revue : Les limites de la gauche libérale – libertaire
La semaine politique du 23 au 29 juin a connu les répliques du mini séisme du putsch interne au dernier Conseil national Nidaa Tounes. Le parti de Béji Caïd Essebsi affine sa position sans convaincre les plus crédules parmi ses alliés, tandis que la gauche tunisienne hors Front Populaire joue désormais « le maintien », telle une formation sportive qui sait qu’elle a raté la saison en cours et qui doit se préparer pour les échéances ultérieures. Il faut dire que même la gauche de cette gauche, le PSG, s’était résignée à front chapeauté par Nidaa.
Growing International Networks, Disintegrating National Consensus in the Countdown to Tunisia’s Elections
Even consequential economic woes pale slightly as the announcement of fixed election dates has solidified the finite temporality of transition, the imminent fork in the road and the uncertainty of the path towards which the ‘consensus’-driven country is steering—that of gradual progression through reform or stagnancy and gradual regression?
انتخابات أم توافقات ؟ القايد السبسي يمسك بخيوط اللّعبة
اقترحت الهيئة العليا المستقلة للانتخابات في تونس، الاثنين الماضي، إجراء الانتخابات البرلمانية في 26 أكتوبر 2014 والجولة الأولى للانتخابات الرئاسية […]
La Polit-Revue : Le « consensus », cette peur de la démocratie
Fait marquant de cette semaine politique, l’Union Pour la Tunisie se désintègre en plein vol. Ironiquement, c’est peut-être là l’une […]
الإنتخابات التشريعية أولا، التوافق على المقترح الأقل سوءا
بعد مضيّ أسابيع على تعطّل المشاورات بخصوص الخلاف الحاصل حول مسألة أسبقية الانتخابات التشريعية على الرّئاسية ، انتهى التّصويت داخل جلسة الحوار الوطني التي انعقدت صباح اليوم الجمعة إلى الاتفاق بأغلبية 12 صوتا على إجراء الإنتخابات التشريعية أولا مقابل 6 أصوات مساندة لتسبقة الإنتخابات الرّئاسيّة.
La Polit-Revue : Partage du pouvoir à huis clos
Au terme des travaux du 5ème Conseil national de Nidaa Tounes, la montagne accouche d’une souris. Si l’on considère cependant la séquence consistant en la convocation de législatives antérieures aux présidentielles, décidée au dialogue national, conjuguée à la réaffirmation de la candidature de Béji Caïd Essebsi à la fonction suprême, c’est un authentique partage du pouvoir, à peine dissimulé, qui vient d’avoir lieu en amont cette semaine entre Ennahdha et Nidaa.
La Polit-Revue : « Mi-Ennahdha, mi-Nidaa »
Sur l’échiquier politique tunisien, y a-t-il une vie en dehors du duo Ennahdha / Nidaa Tounes ? L’hyperactivité du bipartisme qui se dessine prouve cette semaine encore que tout le reste n’est que littérature. Alors que la Constitution prévoit un régime de gouvernance mixte, Nidaa Tounes continue de raisonner en futur parti au pouvoir sous régime présidentiel.
La Conférence De Hammamet du Front Populaire accouche d’une souris tactique et programmatique
Ce devait être le début d’une révision de l’impasse produit par le choix imposé, sans discussions du « pas de deux » avec l’une des facettes de l’anti-révolution: Nidaa Tounes, au nom de l’utopique stratégie des « contradictions ».
La Polit-Revue : Midnight Express à happy ending, suicide de Nidaa, et austérité économique
S’ils n’ont pas permis d’ouvrir un débat de société sur la question de la dépénalisation du cannabis, les 11 jours de détention d’Azyz Amami ont été l’occasion de jauger les forces en présence dans le dossier lié et plus large qui oppose la jeunesse anarchiste-révolutionnaire à ce qui est devenu « les syndicats » des forces de l’ordre. Le tardif vote cette semaine à l’Assemblée de l’instance Vérité et Dignité pourrait mettre un terme à l’impunité des auteurs d’exactions, une IVD elle-même entachée par la présence de la figure controversée de Khémais Chammari.
« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi »
Samedi 17 mai 2014, Azyz Amami et Imed Dghij sont en prison, Ali Seriati est libre. Quels que soient les motifs d’incarcération et de libération des uns et des autres, cette séquence historique ne peut qu’interpeler. L’anarchisme révolutionnaire dans ses deux versants gaucher et droitier est à nouveau réprimé, de façon pernicieuse, avec pour dénominateur commun un règlement de compte qui ne dit pas son nom, une police qui a la rancune tenace. Au même moment, en plein essor, Nidaa Tounes décide de la tenue de son congrès constitutif le 15 juin prochain…