Dans une ville où la classe moyenne est presque absente, voir des enfants mendier dans les quartiers pauvres, donne un aspect absurde à tout le paysage. Et pourtant, croiser des enfants fouillant dans les poubelles, dormant devant une mosquée ou transportant de lourdes charges dans les souks constitue le quotidien des Kasserinois.
Patriotes et patriotes ou noss
Comme tous les ans, nous célébrons ce 20 mars, le départ de l’Administration coloniale en oubliant, dans la bonne tradition bourguibienne et ugététiste, qu’elle s’est soldée par la liquidation d’une grande partie du mouvement national. Et puis…. et puis, va-t-on, une fois de plus, se laisser aller à chanter la victoire du 20 mars en occultant tous ces Tunisiens qui peinent à vivre, qu’on pourrait appeler les vaincus de l’Indépendance bourguibienne et qui semblent condamnés à être les vaincus de cette révolution inachevée qui a commencé le 17 décembre 2010 ?
Disparités Régionales, Etat des lieux d’une discrimination
Mouvements de protestation, grèves, sit-ins, blocage de routes, affrontements avec les forces de l’ordre… Pendant une semaine, la Tunisie a connu un mouvement de révolte qui s’est étendu sur tout le territoire. Cet embrasement social n’est qu’un rappel à la société Tunisienne que la précarité qui affecte la plupart des régions du pays ne s’est pas améliorée après la révolution.
Abandon scolaire en Tunisie: Des chiffres alarmants banalisés par la crise économique et occultés par le ministère de tutelle
Ce lundi 15 septembre, des milliers d’écoliers ont, fièrement, porté leurs tabliers et leurs cartables pour aborder une nouvelle année scolaire. Au même moment, d’autres enfants se trouvent forcés à porter des tenues de travail après avoir, définitivement, quitté l’école et basculé dans le monde des responsabilités. Ces jeunes, qui entament une vie d’adultes prématurée, n’ont pas vraiment le choix. Malgré leur présence de plus en plus remarquable dans les souks ou dans les ateliers d’artisans, peu de gens s’en indignent.
Kasserine : Portrait d’un marginal résistant à toutes les injustices
Ce témoignage ne fait de Rabii Gharsalli ni un héro ni une victime, mais seulement un témoin qui remet à l’ordre du jour une partie de la problématique du « terrorisme » que personne ne veut évoquer. La lutte contre le terrorisme ne réussira jamais sans justice, sans démocratie et transparence. L’issue de cette crise sécuritaire et sociale ne se fera jamais sans réforme et lutte contre la violence de l’Etat.
Kasserine, les fleurs du sel
Si la création de la Cour d’Appel de Kasserine est sans nul doute, une bonne chose, nul ne peux applaudir à l’émergence d’une fleur, dans un champ de sel, croyant que le printemps est aux portes de la ville !
Journée mondiale de la population, pour que chacune compte
Comme chaque année, le 11 juillet marque la célébration de la Journée Mondiale de la Population. C’est l’occasion de rappeler que les questions de population sont au coeur de la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement durable et des droits humains.
Tunisie : Adel Khadri, le jeune vendeur à la sauvette qui s’est immolé, est mort
Adel Khadri, jeune vendeur à la sauvette de 27 ans, s’était immolé par le feu mardi en plein centre de Tunis, déplorant le chômage qui frappe la jeunesse.
Un Etat mendiant et un peuple qui s’appauvrit : Explication très simplifiée du prêt FMI
Dans cette spirale infernale de la dette, où nous contractons une dette pour en payer une autre avec des taux d’intérêt de plus en plus élevés – compte tenu de la dégradation de la note par les agence de notations comme Moody’s, Standard and Poor’s and Fitch rating – il est important de se poser les questions suivantes : Jusqu’où allons-nous avec l’endettement et où va l’argent ? Les cessions que le gouvernement est en train de faire ne sont-elles pas suffisantes ?
« Oui, j’applaudissais Ben Ali ! »
Elle s’appelle Mme Naima Mrabet et habite à Den Den. Contrairement à ceux qui ont renié leur passé d’rcdistes, Mme Mrabet n’a pas honte de le dire : « Oui, j’applaudissais Ben Ali, je voulais qu’il nous regarde… Aujourd’hui je hais cet homme, regarde où il nous a menés.»
[المضيلة : في حي «السريعة» : «نعيش على مخزون من الذهب، ولكننا لا نجني منه إلا المرض والفقر!» [صور
!قفصة : هناك، حيث لم تصل الثورة بعد
Mdhilla: In the “Sariaa” neighborhood, “We’re living on gold. But all it brings us is sickness and poverty.” [photos]
Mdhilla, population 15,000, in the southwest of Tunisia, is an industrial center in the mining basin with two clusters: a division of the Gafsa Phosphate Company (in the photo) and a regional division of the Tunisian Chemical Group. And yet, Mdhilla is one of the poorest towns in the country. An impromptu meeting with the residents of the “Sariaa” (Rapid) neighborhood. The neighborhood is mostly made up of semi-nomad families who never stayed in one place for a long time. These days, the inhabitants no longer really leave, since poverty and rough conditions force them to stay put. The whole neighborhood is built on the bed of a wadi that has been progressively filled in as new buildings go up.
Gafsa: Still waiting for the Revolution to happen
Gafsa. Too far south to catch our interest, too central to attract tourists. The capital of the mining sector is painful to behold. The skies are leaden and the ambiance is sad. A small gathering of job-seekers looking for work in the city center bears witness to ongoing tensions and demands that are far from being met. Among the forsaken are Amor and his family. He and his brothers tell of their past, their present, and their dreams for the future. Hearing the stories echos throughout this family is eye-opening, revealing the human experience’s different faces, fleshing out each identity, and magnifying differences.
Mdhilla : Au quartier “Sariaa”, “On vit sur de l’or. Mais nous n’en récoltons que la maladie et la pauvreté.” [photos]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]
Gafsa : Là où la Révolution n’est pas encore arrivée
Gafsa. Trop au sud pour qu’on s’y intéresse, trop au centre pour drainer du touriste. La capitale du bassin minier fait peine. Le ciel est lourd, l’ambiance triste. Un petit attroupement de chômeurs qui cherchent du travail au centre ville, montre que la situation n’est pas apaisée et que les revendications sont toujours les mêmes.
S.O.S ! Charité forcée ?
Hier ,9 Aout, Je suis descendue à Tunis pour faire quelques courses . En sortant du parking Palmarium,je me dirige […]
“J’aurais voulu être égyptien”, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte
“Les Egyptiens ? “Des insectes venimeux.” Ce qui les caractérise ? “La lâcheté, l’hypocrisie, la méchanceté, la servilité, la paresse, […]