C’est effrayant de se dire que l’on a plus de chance de mourir dans d’atroces souffrances en allant faire ses courses dans un supermarché que dans une guerre intergalactique grandiose. C’est effrayant de se dire que nous sommes capables du pire, que la réalité a depuis longtemps dépassé la fiction et que la cruauté dont l’être humain est capable surpasse l’imagination du plus talentueux des scénaristes.
Chronique délirante d’une capitale en détresse
Je vis les vieillards, passagers d’autres cercueils itinérants semblables au nôtre, suffoquer dans les airs bourrés de ces petites lucioles de désœuvrement et de misérabilisme, je vis les marchands ambulants en train de s’extraire les crottes de nez en envoyant paître la dette extérieure et la décroissance économique, je vis les demoiselles d’honneur et de déshonneur se torcher le cul avec les histoires bidon des dirigeants en costume…
La musique, sa portée et l’islam
Chose étrange que cela ! Chose littéralement étrange que de sentir l’extase monter à l’esprit quand, en lisant un texte profond, mettons de philosophie ou d’histoire, une musique (ou une chanson) adoucit au même moment l’humeur tout en impulsant cette excitation de la connaissance dans le sujet qui reçoit simultanément, et la musique, et l’écrit.
Dernière virée
Tu l’aimais ce pays. Oubliez la carte postale : soleil, plages de sable fin, hôtels des luxe ; pas grand intérêt à tes yeux. Mais pour ses couleurs, son parfum, sa terre qui te faisaient dire « je me sens bien ici, je suis chez moi » dès la sortie de l’aéroport. Tu as arpenté la plupart de ses routes, quelques-unes de ses pistes (j’entends encore le ronronnement du moteur), traversé ses villes, ses villages, ses collines, ses vallées, ses oasis, discuté avec ses habitants à la terrasse des cafés et découvert beaucoup de ses richesses
De l’utilité de la philosophie occidentale dans la pensée islamique moderne, et inversement
Depuis Platon (la République), la philosophie occidentale considère que l’âme est gouvernée par trois sphères : le désir, la raison et ce que Socrate appela le thymos (que Hegel identifie au besoin de reconnaissance de l’homme par lui-même et par autrui).