Radicalisation 3

JCC 2018: «Brotherhood» de Meryam Joobeur, difficile filiation

Sur fond de drame familial, « Brotherhood » de la réalisatrice tuniso-américaine Meryam Joobeur oppose un père à son fils aîné, un revenant du djihad à la paternité naissante. À défaut de nous tenir en haleine, l’idée n’en reste pas moins intéressante. Après avoir remporté le prix du meilleur court-métrage au festival international du film de Toronto, « Brotherhood » est en compétition officielle des courts-métrages de fiction aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.

Radicalisation et mouvements sociaux : même contexte, différents combats

Alors que les médias dominants continuent à stigmatiser la contestation sociale, trois chercheurs nous invitent à réfléchir sur le rapport entre mouvements sociaux radicalisation. Samedi 1er avril, Olfa Lamloum, Choukri Hmed et Hamza Meddeb, ont rappelé, chacun à sa manière, qu’un débat rationnel, franc et libéré de pressions politiques est indispensable pour sortir de l’impasse actuelle.

De quoi le « surmusulman » est-il le nom ?

Encore une fois, l’islam se confesse. En s’allongeant sur le divan rouge écarlate de la psychanalyse, à quoi pense-t-il ? Aucune de ses associations dites « libres » ne semble spontanée pour l’oreille de Fethi Benslama. S’il n’est sans doute pas le seul à avoir pris la température du sujet de l’islam, l’auteur d’« Un furieux désir de sacrifice » livre un diagnostic sans détour : l’islamisme vomit ses déchets sur le mode de la surenchère identitaire. Le « surmusulman » en est le produit alarmant.