L’eau en Tunisie : Une crise occultée !

La crise de l’eau s’accentue d’un jour à l’autre et se propage d’année en année. Certes, on dépend étroitement des précipitations, mais vu l’avancement des dunes sahariennes, le rétrécissement des zones forestières et l’orientation générale de la politique agricole Tunisienne, qui tend vers l’agriculture maraîchère ; l’inconscience et l’ignorance citoyenne, et surtout le changement climatique alarmant qu’on vit ces jours ci, on se retrouvera, bientôt, face à une pénurie critique de l’eau.

Djerba : Ces eaux amères qui peinent à dessaler. Retour sur un contrat opaque

Plusieurs acteurs économiques dans des domaines divers et variés seraient tombés d’accord, le mois dernier, selon les médias espagnoles, pour la construction d’une usine de dessalement qui fournira aux 150 000 habitant de Djerba, environ 50 000 m3 d’eau potable par jour. Cependant, il est intéressant de constater qu’aucun média tunisien, ni le site de la SONEDE lui-même, n’en font mention

A Kasserine :”Nous voulons de l’eau potable, ne nous poussez pas à manifester !”

Depuis plus de dix jours, le réservoir d’eau qui alimente les délégations Al Mengar, Boulaaba, Om Alchrat et la cité universitaire à Kasserine a été changé par la SONEDE. Passant de celui de Ain Caid à celui de Doghra, l’eau du robinet a changé pour les habitants. Avec son goût amer et couleur jaunâtre, l’eau est considérée comme imbuvable. Pourtant, pour les responsables à la SONEDE de Kasserine, cette eau est potable.