«Le dossier Omar Laâbidi est revenu sur le devant de la scène grâce à la campagne «Apprends à nager» et aux efforts de la société civile et des groupes de supporters. Cela a provoqué la colère de l’appareil sécuritaire et l’a incité à verser dans l’intimidation», selon un activiste. Tandis que les policiers répondent dans les stades à coups de matraques dans un contexte tendu à l’extrême.
Ultras en Tunisie: Derrière la fièvre du virage, une ode à la résistance
Les supporters ultras sont souvent l’objet de fantasmes produits par la société. La mort d’Omar Abidi, supporter du Club Africain âgé de 19 ans, a de nouveau mis en lumière ces groupes stigmatisés dont les valeurs restent méconnues et souvent sous-estimées. Les ultras reflètent pourtant les réalités sociales et politiques du pays, dans toutes leurs ambiguïtés.
Les sukuk, une modalité plus respectable de financement ! Rien n’est moins sûr !
Vous vous souvenez, à la mi-juillet 2013, la loi sur la finance islamique venait d’être votée. Un vote rapide et sans véritables encombres, qui insistait sur les vertus attribuées (ou plus véritablement fantasmées) à cette finance, par une large fraction des constituants, comme de l’opinion publique. Un succès éminemment politique pour la mouvance islamique, dû à une perception diffuse que la finance conventionnelle aurait failli, car largement immorale.