Syndicat de l’enseignement secondaire 4

Les divagations d’un prof

Face à la condamnation quasi générale, au rejet violent dont on a fait l’objet, moi, enseignante, je n’ai trouvé d’autre arme pour répondre que ces quelques mots. En effet, vu le métier que j’exerce, il m’est impératif d’essayer constamment de donner l’exemple en inhibant mes pulsions les plus humaines qui consistent à vouloir crier haut et fort ce que je pense de ceux qui ont l’insulte facile, le vocabulaire limité et qui ont pour seul moteur d’anciennes blessures enfouies et des complexes générés par des remarques d’enseignants exerçant mal leur métier. Eh oui, certaines blessures ont la peau dure, elles mettent du temps à guérir. Certaines persistent toute la vie et l’état d’adulte ne peut rien y changer.

L’éducation en Tunisie : priorité aux revendications syndicales malgré le chaos

Depuis le 14 janvier 2011, les tentatives de réformes dans le système éducatif étaient timides et limitées. Durant les quatre dernières années, les gouvernements successifs ont relégué l’éducation en bas de l’échelle de leur priorités législatives et exécutives. La faiblesse du système éducatif, la montée de la violence dans les établissements scolaires, les grèves des enseignants pour des revendications salariales et le misérable état de l’infrastructure des établissements éducatifs surtout dans les régions, sont des éléments qui ont fortement contribué au recul du niveau général du système éducatif. Cette situation impose l’accélération du processus de la réforme des structures et des pédagogies éducatives.