Syndicat Tunisien des Médecins Libéraux 8

La dernière de la CNAM !

La CNAM a profité d’une conjoncture particulièrement chargée pour sortir en catimini un circulaire pour ses services de contrôle aux conséquences très graves en terme de santé publique, qui stipule en résumé, que dorénavant certaines prescriptions, aussi banales que les demandes de scanners ou de kinésithérapie sont désormais du seul ressort des médecins spécialistes et sont interdites aux médecins de famille.

Santé privée : Ministre es-tu là ? …Suite et fin

Loin de nous toute idée de polémiquer sur un sujet, somme toute, futile, comparé aux énormes problèmes du secteur de la santé, mais puisque les faits avaient été évoqués par les concernés de manière prêtant à équivoque dans une émission TV à une heure de grande écoute, on s’est vus obligés d’apporter ces précisions afin que chacun se fasse son idée.

Santé privée : Ministre es-tu là ?

Pour Mr. le ministre de la Santé, les fiançailles d’un animateur TV sont plus importants que le congrès du syndicat représentant tout le secteur libéral, pourtant tant de fois sollicité par ses services pour aider à la recherche de solutions aux épineux problèmes du secteur et qui octroie la moitié des prestations de santé aux Tunisiens.

Projet de Loi de finances 2016, pourquoi les médecins s’inquiètent ?

S’il est un secteur qui a fait des avancées considérables en matière de transparence fiscale, c’est bien celui de la médecine privée en Tunisie. En effet, depuis l’avènement de la CNAM en 2007 et le conventionnement de plus de 98% des médecins libéraux, la contribution fiscale moyenne d’un médecin du secteur privé a presque triplé de 2007 à 2015, comme le prouvent les chiffres du ministère des Finances, qui annoncent une contribution fiscale moyenne de 4708 D/an/médecin en 2013, soit des revenus moyens déclarés de 25 000 D/An/médecin (cette contribution serait de près de 6 000D/An en 2015).

CNAM – Prestataires de services : Et si on parlait de déconventionnement ?

Dans le monde médical, c’est l’effervescence. Galvanisés par les déclarations va-t-en guerre des membres du bureau exécutif du SPOT (syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie) dans les différents médias, les médecins tunisiens « CNAMisés » (conventionnés avec la CNAM) discutent avec insistance de l’attitude à adopter et des différents scénarios envisageables en cas de déconventionnement du SPOT.

Enquête : Ces plafonds de la CNAM qui vous tombent sur la tête !

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’attire, à présent, les foudres de tout le monde. Prestataires de services, pharmaciens, assurés et syndicats se relayent pour pointer du doigt des dysfonctionnements qui tardent à être corrigés. De l’avis de plusieurs concernés, créée pour soutenir ses assurés, la CNAM a perdu de vue ses attributions premières : la solidarité et l’égalité des droits , la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible.