أصبح استهلاك الإكستازي شائعا في تونس. إذ زاد استخدام هذا المخدّر ومشتقاته سبعة أضعاف بين سنتي 2013 و2017، وتضاعف بين سنتي 2017 و2021 في أوساط المراهقين الذين تتراوح أعمارهم بين 15 و17 عاما. بيد أن المظهر الاحتفالي الذي يرافق استهلاكه يخفي جوانب أكثر قتامة.
Ecstasy en Tunisie : La face sombre d’une drogue banalisée
La consommation de l’ecstasy s’est banalisée en Tunisie. L’usage de cette drogue et des substances apparentées a été multiplié par sept entre 2013 et 2017, et a doublé entre 2017 et 2021 chez les adolescents âgés de 15 à 17 ans. Et l’apparence festive, cache des facettes plus sombres.
Le visage caché du clubbing : la course aux psychotropes
La zone touristique de Gammarth, fantomatique depuis la révolution, reprend vie. Derrière les grands portails des clubs, un monde hors normes s’ouvre aux jeunes mais aussi aux plus jeunes ( moins de 18 ans ). En réalité, le commerce florissant de la musique électronique est l’arbre qui cache la forêt des psychotropes. Ecstasy, MDMA, cocaïne et LSD sont prisés par les chercheurs d’évasion. Si la consommation des uns reste occasionnelle, d’autres deviennent rapidement accros. Reportage sur un monde mixé par l’euphorie et la dépression.
Drogues : une jeunesse victime de l’échec de la politique de prévention
Selon des études réalisées sur l’addiction aux drogues en Tunisie, le nombre de toxicomanes (toutes les formes de drogues confondues) s’élève à 140 000 personnes. Par ailleurs, des études récentes indiquent que parmi la population carcérale qui compte près de 25 000 personnes, 8 000 le sont pour des affaires de drogue, dont 9 sur 10 pour consommation.
Loi 52 : polémique sur une réforme décidée à huis-clos. Retour sur quelques détails du nouveau projet de loi
Depuis le 14 janvier, le débat autour de la réforme de la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants a connu des hauts et des bas. Après des manifestations timides devant la Kasbah, un collectif de militants et d’avocats regroupé autour de l’initiative « Al sajin 52 », s’est réuni pour pousser vers la réforme de la loi.
Elyes : la vie d’un jeune tunisien entre la drogue et la solitude
Ni héros ni victimes, les toxicomanes en sevrage luttent pour un espoir légitime qu’est de vivre dignement et en bonne santé. Au delà de ce qu’ils demandent, à leurs niveaux personnels, ces activistes, comme nous l’a montré Elyes, tirent une sonnette d’alarme sur l’urgence de protéger les générations futures de cette « peste » (le Subutex) et prévenir les catastrophes qui en découlent et qui affectent les populations les plus démunies de la Tunisie.
Lutte contre la toxicomanie : El Guettar propose une alternative au tout répressif
Etre toxicomane en Tunisie c’est risquer gros. La sanction pénale est dure : une peine de prison est prévue pour les consommateurs, ce qui est la pire des manières d’essayer de faire sortir les gens de l’addiction.
Drogue injectable en Tunisie : Interview du Dr Tahar Cheniti, SG du Croissant Rouge
Nos jeunes, quand ils s’initient à la drogue, le font en sniffant de la colle, qui est ce que l’on appelle la drogue du pauvre. En effet les jeunes Tunisiens n’ont pas forcement les moyens de se payer autre chose.