Nous avons été maltraités, méprisés, considérés comme des moins que rien. Nous ne sommes plus qu’un troupeau complétement déshumanisé. L’image de la Tunisie commence à bien se ternir pour les touristes du vol 717.

Nous avons été maltraités, méprisés, considérés comme des moins que rien. Nous ne sommes plus qu’un troupeau complétement déshumanisé. L’image de la Tunisie commence à bien se ternir pour les touristes du vol 717.
Même si les deux parties ne le reconnaissent pas officiellement, l’entrée en vigueur de l’accord sur la libéralisation du transport, conclu le 11 décembre 2017, est dans l’impasse. Le gouvernement tunisien ne l’a pas encore ratifié, en raison de résistances de l’UGTT et de Tunisair. Tandis que l’Union Européenne (UE) élude toute possibilité d’assistance financière.
Olfa Hamdi défraye la chronique depuis sa nomination à la tête de Tunisair, le 4 janvier dernier. Remise en question de ses compétences, large indignation suite à ses apparitions médiatiques et critiques acerbes de ses décisions, les premières semaines de Hamdi à Tunisair ont été semées d’embuches. Et les révélations de Foreign Lobby Report, site couvrant l’actualité du lobbying aux Etats-Unis, risquent de rendre les choses encore plus compliquées pour Olfa Hamdi.
Le 11 décembre dernier, Tunis et Bruxelles ont à leur tour clôturé les négociations, entamées en 2007. Mais l’accord n’a pas encore été signé. Le texte doit auparavant suivre des procédures de ratifications internes en Tunisie et en Europe.
« La ministre de la Femme, Samira Merai, a pu sauver, ce samedi 2 avril 2016, un passager, victime d’un malaise cardiaque, à bord d’un vol se dirigeant vers l’aéroport Djerba-Zarzis ». Décryptage d’une intox.
L’aéroport est le premier et le dernier endroit par lequel transite bon nombre de visiteurs, il façonne leurs derniers souvenirs de vacances, véhicule l’image de marque du pays visité et reflète son degré de développement. Malheureusement chez nous, il semble que l’état de déliquescence dans lequel se complait notre aéroport phare de « Tunis Carthage » ne semble pas troubler outre mesure les autorités.
Certains médias ont présenté le communiqué de Tunisair Express comme étant des excuses de la part de la compagnie. M Mourad Ismail, père de la petite fille maltraitée ne l’entend pas ainsi et l’explique pourquoi dans un email reçu aujourd’hui, que nous publions dans son intégralité.