La disparition de Khaled Zghal…après la révolution !!

Chaque année, des milliers de personnes sont arrêtées, enlevées ou emprisonnées par des agents de l’État, et «disparaissent» : leurs familles ne parviennent pas à obtenir d’informations sur le sort qui leur a été réservé. Les autorités nient être responsables des disparitions. Le plus souvent, les personnes disparues ne sont pas retrouvées. Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles des disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches…

La vie embryonnaire de la politique tunisienne (partie 2)

Au moment de s’adresser au public venu l’acclamer au palais des sports d’el menzah, que devait penser Hamma El Hammami ? Sorti de la clandestinité, pour retourner en prison la veille du départ du dictateur, l’homme pouvait avoir des sentiments bien mitigés. Savourait-il la victoire du premier meeting tenu…mais que de chemin parcouru et que de concessions faites. Derrière l’apparat radical qu’on veut bien lui prêter pour le décréditer, le leader du PCOT en a fait des concessions. Il a dû composé avec les islamistes, avec Nejib Chebbi et avec tant d’autres. Et Dieu sait qu’il ne les porte pas forcément dans son cœur.

A propos des mouvements migratoires des populations tuniso-libyennes

L’histoire des peuples nous a toujours permis de garder espoir et de prendre conscience des multiples rapports d’interdépendance, d’entraide, de solidarité et de corrélation entre ceux qui éprouvaient des calamités ou bien des afflictions analogues a travers leur périple de vie selon les conjonctures qui obligent les gens ainsi que les individus à prendre les positions adéquates pour leur survie.

Raconte-moi la Tunisie

Par Chloé Guyon – Difficile de parler d’un pays que j’ai quitté voilà une décennie et qui m’est désormais étranger. Exercice périlleux auquel je me prête volontiers, comme par devoir. Un devoir de mémoire. Je voudrais parler de la Tunisie que j’ai connue dans les années 90, ancrée dans ses principes, mais ouverte et tolérante. J’étais alors écolière ou encore lycéenne, et on avait le choix, de faire le Ramadan ou de ne pas le faire. En fait, on ne se posait pas la question et qu’on ne vienne pas me dire que c’était l’insouciance de la jeunesse.

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…

“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.

هل خانت هيئة بن عاشور أمانة الثورة؟

في الأيام الأخيرة تواترت أخبار عن تلك المراسيم أو مشاريع القوانين التي صار التصويت عليها لتمريرها وظيفة حصريّة لمن تبقّى من أعضاء قليلين تحت سقف مجلس المستشارين بباردو. و رغم الاحتجاجات العديدة التي نسمعها هنا أو هناك عن تلك القوانين، فإنّه لا شيء يدلّ على أنّ السيد عياض بن عاشور و أعوانه من المخطّطين لجدول أعمال الهيئة، منشغلون بما يوجّه إليهم من انتقادات، حتّى صارت بعض القوانين تعرض لتصويت مجموعة لا تتجاوز ثلاثين عضوا ممّن بقي وفيّا لأهداف هيئة بن عاشور أو بن عاشور نفسه.