Le nouveau chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée constituante la liste de son équipe gouvernementale après avoir exposé dans son discours de politique générale, les priorités de son gouvernement.
Sans surprise, Le parti Ennahdha détient les ministères régaliens, de l’intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice, dans ce cabinet qui compte 41 membres dont 30 ministres et 11 secrétaires d’Etat.
Ancien prisonnier politique et membre du bureau exécutif d’Ennahda, Ali Laarayedh, 53 ans, héritera du ministère de l’Intérieur. Noureddine Bhiri, avocat de 53 ans et actuel porte-parole d’Ennahda prendra le ministère de la Justice. Rafik Abdessalem, 43 ans, gendre de Rached Ghannouchi, chef d’Ennahda, aura le portefeuille des Affaires étrangères. Le seul ministère a ne pas changer de main est celui de la Défense où l’indépendant Abdelkarim Zbidi est reconduit.
Ennahda s’est attribué également les ministères de la Santé, du Transport, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, de l’Agriculture, du développement régional, de l’Investissement et de la coopération internationale ainsi qu’un nouveau ministère des Droits de l’Homme.
Le gouvernement proposé par M. Jebali comprend aussi des membres de deux partenaires de gauche d’Ennahda, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol qui partageront les ministères restants à côté des indépendants comme le footballeur Tarek Dhiab ou le sociologue Mehdi Mabrouk.
La parité, mise en avant par presque tous les partis lors des élections n’est encore pas de mise. Seulement 3 femmes sont présentes dans ce gouvernement. Deux ministres et une secrétaire d’Etat.
salwa
Guys,
Alaya est un homme.
Merci.
Sami Ben Gharbia
Merci Salwa pour l’alerte, on vient de corriger ça dans l’image et dans le texte. amitiés
ST JUST
Où sont les femmes? Seulement 3 sur 49! Ceci est surprenant et inquiétant. Cette sous-représentativité reflète ou bien l’indifférence de M.Jbali à l’image qu’il envoie à l’intérieur comme à l’extérieur ou d’une volonté de privilégier des hommes aux femmes et de réduire ces dernières peu à peu à l’inaction. Autrement dit, des femmes cachées derrière des voiles et des Mcharrabiyas.
Mohieddine
avez vous donné les mêmes remarque pour le gouvernement Sebsi? c’était presque les mêmes proportions.
adnen chockri
à corriger Touhami Abdouli c’est pas Touhami amdouni
fabiie
tout les grands ministeres sont chez nahdha.c est a dire qu a partir de maintenant ils sont responsables de tout ce qui se passera en tunisie.bien ou mal.quand aux autres partis,ils sont recompenses,mais ne sont pas vraiment impliques.Au moins les choses sont claires.c est un bon gouvernement car nahdha prend ses responsabilites.Maintenant il faut nettoyer les ecuries d Augias,avant de parler d economie.
Billy
La sous représentation des femmes dans les postes de pouvoir (politique, grands patrons, chefs des syndicats…) est un grave problème. Ce n’est pas une spécialité des partis islamistes, les partis dits “laïcs” ne font souvent pas mieux. Regardez le nombre ridicule de femmes à l’assemblée nationale en France ou le nombre ridicule de femmes patrons de grandes entreprises ou de syndicats en France aussi, c’est lamentable !
fadi tlyly
l’important c’est les gérants du systeme le systeme ideale n’existe pas le systeme n’est qu’un outil de gestion.