IX- Sous la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, Béji Caïd Essebsi a été nommé Premier Ministre, le 27 février 2011. Il se présente comme Bourguibiste.
Le 27 février 2011, le Président par intérim Foued Mebazzaâ a nommé comme Premier Ministre Béji Caïd Essebsi, en remplacement de Mohamed Ghannouchi qui a été démissionnaire. Il est à rappeler que Foued Mebazza et Béji Caïd Essebsi se connaissaient très bien depuis 1965 et ont travaillé ensemble lorsque Béji Caîd Essebsi a été désigné Ministre de l’intérieur le 5 juillet 1965, Foued Mebazzaä a été désigné aussi ce jour du 5 juillet 1965 comme Directeur de la Sûreté Nationale sous l’autorité de Béji Caïd Essebsi.
A peine installé au pouvoir, Béji Caïd Essebsi a fait semblant de défendre la révolution, en critiquant le président déchu Ben Ali et son régime alors qu’auparavant, sous le régime de Ben Ali, Béji Caïd Essebsi était un vrai défenseur de la cause de Ben Ali, notamment, lorsqu’il était Président de la Chambre des Députés en 1990 et membre du Comité Central du parti de Ben Ali, le R.C.D durant 15 ans, sans compter sa collaboration en 1969 avec le Commandant Ben Ali lorsqu’il était Ministre de la Défense ! (Voir supra sous VIII).
De même, dès sa prise en fonction le 27 février 2011, Béji Caïd Essebsi s’est présenté au peuple tunisien comme étant un ancien Bourguibiste, un ancien destourien. Lors du meeting de Monsatir (Tunisie) du 24 mars 2012, Béji Caïd Essebsi avait exprimé son intention de regrouper, sous l’égide de l’héritage de Bourguiba, les partis politiques tunisien qui sont opposés au Gouvernement de la “Troîka” dominé actuellement par le parti islamiste “Ennahdha”.
Seulement, Béji Caïd Essebsi avait certainement oublié son ancien parcours politique lorsqu’il était au M.D.S. avec l’aile libérale d’Ahmed Mestiri de 1972 à 1980, critiquant sans cesse et de long en large le bourguibisme, critiques d’ailleurs qui lui ont valu en 1974 son expulsion du parti de Bourguiba, à savoir le “Parti Socialiste Destourien” (P.S.D.) (Voir supra sous VI).
Lors de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, Béji Caïd Essebsi a été toujours fidèle à son habitude de retourner sa veste et de se positionner politiquement comme un Caméléon qui change de couleur au grès de son environnement.
Dans l’article précité intitulé : “La révolution, ce n’est pas la démocratie”, paru à la revue “Jeune Afrique” en date du 12 avril 2011, Béji Caïd Essebsi répondait aux questions du journaliste Marwane Ben Yahmed sur ses relations avec Ben Ali, de la manière suivante :
Question de Marwane Ben Yahmed : comment avez-vous vécu ce fameux 14 janvier et la fuite de Ben Ali ?
Réponse de Béji Caïd Essebsi :
Croyez-moi ou non, je savais que Ben Ali allait s’enfuir. On m’a beaucoup consulté pendant la révolte. Certains chefs de partis politiques sont venus me voir et m’ont dit : « Comment va-t-on s’en sortir ? » Je leur répondais : « Ne vous inquiétez pas, Ben Ali va vous aider. Il va s’enfuir… » Je ne suis pas Madame Soleil, mais c’était dans l’ordre des choses. Cet homme n’avait aucune éthique. Il n’avait pas plus de courage. Mais son départ a été un énorme soulagement.
De même, dans le magazine français d’information intitulé “Marianne“, Béji Caîd Essebsi a eu un entretien avec le journaliste Guy Sitbon, entretien intitulé : “La Libye est une affaire intérieure tunisienne“. Au cours de cet entretien, Béji Caïd Essebsi a répondu à la question consistant de savoir s’il n’a pas été surpris par la fuite de Ben Ali en distant ainsi :
Oh, non ! Je connaissais un peu le bonhomme. Inculte et lâche. Trop corrompu pour s’intéresser à autre chose qu’à sa fortune. Les hommes d’argent n’ont souvent pas d’autre cause que l’argent.
Si aujourd’hui, Béji Caïd Essebsi juge le président Ben Ali comme étant un bonhomme inculte, lâche et corrompu, pourquoi alors il a adhéré durant 15 ans à son parti le R.C.D, comme membre du Comité Central de ce parti, et a été élu député d’appartenance R.C.D en 1989 et a accepté même d’être Président de la Chambre des Députés en 1990-1991, sous le régime de Ben Ali ?
Entré en fonction le 27 février 2011, Béji Caïd Essebsi s’est prononcé contre les manifestations des rues et les grèves arguant qu’il faut restaurer la dignité de l’Etat (Haybet Eddawla…).
Dans son discours prononcé au Palais des Congrès, à Tunis, le mercredi 8 juin 2011 Béji Caïd Essebsi explicite sa conception de la légitimité :
Ce gouvernement, à qui on adresse des reproches, est le fait qu’il n’a pas de légitimité.
En vérité, personne n’a de légitimité. Mais si la légitimité est de cours, le gouvernement en en a plus que le reste.
Pourquoi ?
Parce qu’il a une légitimité fonctionnelle. Il n’y a pas un État sans un gouvernement. Il est l’interlocuteur homologue pour tout autre gouvernement dans tout autre État. Malgré ce fait, il n’a pas de légitimité électorale.
C’est en effet un manque , mais sa légitimité est conventionnelle. Deux choses valent mieux qu’une.
La légitimité gouvernementale importe peu pour Béji Caïd Essebsi tout en défendant le gouvernement provisoire formé le 7 mars 2011 comme ayant une légitimité fonctionnelle. Cette conception de la légitimité fonctionnelle de Béji Caïd Essebsi reflète son autoritarisme et son goût à vouloir gouverner au mépris des urnes et du choix du peuple. Dans les pays de démocratie, il est inconcevable de rencontrer un gouvernement qui ne tire pas sa légitimité des élections mais de sa fonction et de sa finalité. La légitimité fonctionnelle d’un gouvernement se rencontre très souvent dans le régime totalitaire et de dictature. Le Président Bourguiba s’est érigé de 1956 à fin 1987, comme étant le Combattant Suprême, cumulant entre ses mains tous les pouvoirs en prétendant justifier sa légitimité en se fondant sur sa fonction présumée selon lui de “sauveur” du peuple tunisien, méprisant les élections et des urnes, en osant se proclamer Président à vie. Cette légitimité fonctionnelle d’un gouvernement est une conception totalitaire qui refuse la légitimité des élections et des urnes reflétant le choix du peuple. On peut rencontrer une légitimité fonctionnelle pour un Conseil Constitutionnel par exemple mais, il est inconcevable de la reconnaître pour un gouvernement, ne serait-ce que provisoire, qui désire s’imposer au peuple, sous couvert de sa fonctionnalité, sans passer par les urnes.
Le 7 mars 2011, Béji Caïd Essebsi et Foued Mebazzaa sur recommandation d’un homme d’affaires Kamel Eltaïef, ont procédé à la désignation de nouveaux Ministres pour former le gouvernement. Des anciennes figures du temps de Ben Ali ont fait partie du gouvernement Essebsi, comme Habib Essid qui était dans les années 90 au Ministère de l’intérieur ou comme Rafaa Ben Achour qui était en 2002 Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale, etc.
De même, dès le mois de mars 2011, des anciens cadres du Ministère de l’intérieur du temps de Ben Ali ont été désignés de nouveau par Béji Caïd Essebsi comme des Directeurs de Sécurité au sein du Ministère de l’intérieur comme Nabil Abid, Taoufik Dimassi, Yassine Tayeb, Ali Jelassi, Imed Daghar, etc.
La désignation de ces responsables de la Police et de la Garde Nationale au Ministère de l’intérieur en 2011 par Béji Caïd Essebsi et Habib Essid en concertation avec Kamel Eltaëf prouvaient que Béji Caïd Essebsi ne voulait pas mettre fin au régime de Ben Ali puisque ces hauts responsables du Ministère de l’intérieur avaient occupé des postes importants sous Ben Ali.
Dans l’ensemble, lorsque Béji Caïd Essebsi était premier ministre du 27 février 2011 au 24 décembre 2011, il a essayé de mener une politique caractérisée par les traits suivants :
– en réprimant les manifestations,
– en renforçant le régime policier comme au temps de Ben Ali, en leur octroyant la promotion et l’augmentation des salaires,
– en maintenant la torture dans les centres de détention et dans les prisons,
– en défendant le maintien en fonction des responsables et des fonctionnaires de la haute administration appartenant au R.C.D du temps de Ben Ali telles que les Gouverneurs, les délégués, les Omdas, les directeurs de la police et de la gendarmerie, les directeurs de la police politique et de la Sûreté nationale, les Commissaires des centres de police et de la gendarmerie, les directeurs de la Douane, les directeurs des écoles primaires, les directeurs des lycées et collèges, les surveillants généraux et censeurs des lycées, ainsi que les doyens des Universités, les hauts fonctionnaires des ministères et des administrations, les procureurs de la République, les hauts magistrats, ainsi que les fonctionnaires des tribunaux, les ambassadeurs et Consuls, les anciens directeurs des journaux, des télévisions et de la radio,etc…
– en défendant les Ex-Rcédistes se prononçant contre leurs inéligibilité à la Constituante…
– Après son échec aux élections de la Constituante tunisienne, et très assoiffé pour reprendre le pouvoir, Béji Caïd Essebsi fonde son parti ” l’appel de la Tunisie “.
Lorsqu’il était premier ministre en 2011, Béji Caïd Essebsi a prononcé un discours au Palais des Congrès, à Tunis, le mercredi 8 juin 2011 dans lequel il a confirmé son engagement de laisser le pouvoir à ceux qui sont élus par la Constituante en précisant de la manière suivante :
Parce que ce gouvernement, quand il s’est constitué, il a eu une feuille de route. C’est-à-dire, le président de la république, avant la constitution du gouvernement, s’est adressé au peuple et il a dit : « Voilà la mission de ce gouvernement ! » .
Le gouvernement est tenu par cette chose. Le gouvernement, et parmi ses objectifs, est de veiller à faire élire une Assemblée constituante, avec pour jour de vote le 24 juillet 2011. Ceci est notre engagement.
Ce gouvernement dont les membres sont ici présents, s’est engagé à faire en sorte que le 24 juillet 2011, soit le jour des élections de l’Assemblée constituante .
Ainsi, le gouvernement vous dit : « Au revoir ! ». Il laisse, ainsi, les affaires aux personnes élues de manière légitime.
Malgré sa perte des élections de la Constituante tunisienne qui n’ont pas eu lieu le 24 juillet 2011 mais le 23 octobre 2011, Béji Caïd Essebsi n’a pas tenu sa parole en refusant de dire “au revoir” au gouvernement actuel de la “Troïka” et en refusant également de laisser les affaires aux personnes élues d’une manière légitime.
Ce qui est surprenant, c’est que Béji Caïd Essebsi compte aujourd’hui se représenter aux élections présidentielles. En effet, dans une interview parue au journal Émirati “Al Bayane” en date du 26 décembre 2012, Béji Caïd Essebsi a affirmé qu’il se présentera aux prochaines élections présidentielles, accédant ainsi au désir des Tunisiens…Seulement, Béji Caïd Essebsi a oublié son âge de 86 ans, faisant de lui l’homme du passé, dépassant l’âge limite de 75 ans prévu dans la nouvelle Constitution tunisienne.
En effet, au sujet des élections de la Constituante le 23 octobre 2011, les urnes se sont exprimées démocratiquement le 23 octobre 2011 pour l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante qui a été chargée de l’élaboration d’une nouvelle Constitution tunisienne et contrairement à ce qui a été attendu, le peuple tunisien a voté lors de ces élections en grande partie pour :
1- le parti islamiste ENNAHDHA qui a obtenu à la Constituante 89 sièges sur 217 sièges de la Constituante,
2- le parti ” le Congrès pour la République” de Moncef MARZOUGUI (C.P.R) qui a obtenu 29 sièges sur les 217 sièges de la Constituante.
3- les listes indépendantes de la pétition populaire qui ont obtenues 27 sièges à la Constituante tunisienne
4- le parti ” Ettakatol” de Moustafa BEN JAAFAR qui a obtenu 20 sièges sur les 217 sièges de la Constituante.
Les trois partis politiques Ennahdha, le C.P.R. et Ettakattol ont réparti le pouvoir où Moncef Marzouki du C.P.R. est à la Présidence de la République , Hamadi Jebali d’Ennahdha est Premier Ministre et Moustafa Ben Jaafar d’Ettakattol est à la Présidence de la Constituante. Les membres des partis politiques d’opposition (P.D.M), (P.D.P);Initiative, etc… ont refusé de faire partie de ce gouvernement dit “Troïka”.
Réagissant contre sa défaite aux élections de la Constituante tunisienne du 23 octobre 2011, Béji Caïd Essebsi procèdele 16 juin 2012 à la création de son parti politique appelé “L’Appel de la Tunisie” qui a été légalisé le 6 juillet 2012.
Ce parti politique dénommé ” l’Appel de la Tunisie ” regroupe parmi ses adhérents des Ex-Rcédistes et des anciens Bourguibistes ainsi que des membres de la gauche…
Parmi les membres du Comité Exécutif du parti ” L’Appel de la Tunisie” on y trouve les membres suivants :
Taïeb Baccouche, Lazhar Karoui Chebbi, Selma Elloumi Rekik, Ridha Belhaj, Mohsen Marzouk, Rafaa Ben Achour, Lazhar Akremi, Hédi Ghodhbani, Abdelmajid Sahraoui, Khemaïes Ksila, Mohamed Raouf Khammassi, Boujemâa Remili, Slim Chaker, Wafa Makhlouf Sayadi, Samah Dammak, Anis Ghedira, Abdelmajid Chaker, Faouzi Elloumi, Mahmoud Ben Romdhane, Mondher Belhaj Ali, Hafedh Caïd Essebsi, Leïla Hamrouni, Najoua Makhlouf, Abdelaziz Mzoughi, Taher Ben Hassine, Bochra Belhaj Hmida, Mustapha Ben Ahmed, Amina Rekik, Amina Ben Gaddour, Olfa Khelil, Saïda Garrache et Souha Ben Othmen.
Une dizaine de députés à l’Assemblée Constituante ont démissionné de leurs partis politiques et ont décidé de rejoindre le parti de ” l’Appel de la Tunisie” de Béji Caïd Essebsi comme : Ibrahim Kassas, Abdelazi Kotti, Dhamir Mannaï, Mohamed Ali Nasri, Khemaïs Ksila, Jamel Gargouri, Chokri Yaïche, Abdelmomen Krir, Rabiaä Najlaoui.
Malgré que les élections de la Constituante ont été très démocratiques, Béji Caïd Essebsi a contesté la légitimité du gouvernement de la “Troika”, émanation de l’Assemblée Nationale Constituante tunisienne, élue d’une manière démocratique !
Contrairement à son engagement pris lors de son discours du 8 juin 2011 précité, Béji Caïd Essebsi tente aujourd’hui de réintégrer le Gouvernement en s’imposant par la force et en se fondant sur le fait que ce gouvernement actuel de la “Troïka” , en demeurant après le 23 octobre 2012, n’est pas légitime.
Dans une Conférence de presse tenue le jeudi 20 septembre 2012, Béji Caïd Essebsi a affirmé à ce sujet que :
Nous avons fait un premier pas vers la démocratie en organisant les élections du 23 octobre. La feuille de route a été signée par environ 15 leaders de partis, tels que Rached Ghannouchi, Maya Jeribi et Ahmed Brahim. Sauf Marzouki, habitué à être un cas à part. Finalement, cette feuille n’a pas été appliquée et aucune date des élections n’a été fixée jusque-là. La nouvelle ISIE n’a également pas été constituée. Je ne sais pas pourquoi ils ne gardent pas l’ancienne surtout qu’ils n’ont pas été capables de constituer une autre. Le processus démocratique s’est donc arrêté. La légitimité électorale prendra fin le 23 octobre. Ils n’ont pas d’autre choix à part la légitimité consensuelle”. (Pour cette déclaration, voir le site électronique tunisien “Gnet-Temps Fort”, article publié le 20 septembre 2012 intitulée “Tunisie/Beji Caied Essebsi : “La Troika est finie“).
Ce raisonnement juridique a été soutenu par les membres du parti “Appel de la Tunisie” de Béji Caïd Essebsi, notamment ses juristes Rafaa Ben Achour et son frère Yadh Ben Achour, et autres… Dans un article paru sur le site électronique “Leaders” en date du 12 décembre 2012, intitulé ” Remédier aux dangers du vote et du gouvernement majoritaires : le recours au tawâfuq”, Yadh Ben Achour critique la légitimité majoritaire du gouvernement Hamadi Jebali, lui préférant une légitimité consensuelle (en Arabe Tawafuq), en critiquant les élections de la Constituante comportant de l’absentéisme ainsi que le système électoral de vote qui a conduit à l’éparpillement des voix exprimées. Seulement, Yadh Ben Achour oublie que ce système électoral a fait l’objet du décret-loi N° 2011-35 qui a été élaboré par son Groupe des Experts au sein de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (ISROR), présidée d’ailleurs par Yadh Ben Achour. Dans ce décret-loi N° 2011-35 relatif aux élections de la Constituante, c’est bien Yadh Ben Achour et son groupe d’Experts de l’ISROR ( Farhat Horchani, Slim Laghmani, etc.) qui ont prévu le mode de scrutin proportionnel, et également la parité ainsi que la multiplication des candidatures ouvertes aux candidats libres et aux partis politiques…C’est bien ce système conçu par Yadh Ben Achour et son groupe d’Experts de l’ISROR qui était prévu pour barrer la route à la Constituante au parti islamique Ennahdha qui a été la cause principale de l’échec des partis politiques comme le P.D.P, le P.D.M., l’Initiative, etc…Après avoir fait l’objet du vote du peuple tunisien, Yadh Ben Achour mécontent des résultats des élections, préfère dévier les conséquences de ce résultat électoral en imposant le consensus dans la composition du gouvernement au détriment des résultats des urnes, le seul moyen démocratique, véritable expression du peuple.
Cependant, ce raisonnement juridique de Béji Caïd Essebsi contestant la légitimité du Gouvernement Hamadi Jebali n’est pas fondé et ne peut être soutenu juridiquement pour les raisons suivantes :
1- le gouvernement actuel de Hamadi Jebali tire sa légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante qui a adopté le 10 décembre 2011, par 141 voix pour et 37 voix contre, la loi constituante N° 2011-6 relative à l’organisation provisoire des pouvoirs publics. Cette loi constitutionnelle a été promulguée le 16 décembre 2011 et publiée au Journal officiel de la République tunisienne N° 97, le 23 décembre 2011.
Selon l’article 10 de cette loi constitutionnelle relative à l’organisation provisoire des pouvoirs publics:
L’Assemblée nationale constituante choisit le Président de la République, par vote secret, à la majorité absolue de ses membres, parmi des candidats parrainés par au moins 15 membres de l’Assemblée nationale constituante, et ce immédiatement après l’adoption de la présente loi.
En application des dispositions de cet article 10 de cette loi constitutionnelle relative à l’organisation provisoire des pouvoirs publics, l’Assemblée Nationale Constituante a procédé le 12 décembre 2011 à l’élection du nouveau Président provisoire de la République parmi les 10 candidats ayant présenté leurs candidatures. Seul Moncef Marzouki du parti du Congrès Pour la République remplissait les conditions requises et par conséquent, il a été élu par 153 voix et a prêté serment le 17 décembre 2011 devant les élus de l’Assemblée Nationale Constituante.
Quant à la formation du Gouvernement, cette formation est prévue par les dispositions de l’article 15 de cette loi constituante sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics qui dispose :
Le président de la République, après concertation, charge le candidat du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée nationale constituante de former le Gouvernement.
Le président du Gouvernement, mandaté conformément au premier alinéa, forme le Gouvernement et soumet ses travaux au Président de la République dans un délai ne dépassant pas 15 jours de la date de son mandat. Le dossier contient la composition du Gouvernement et un exposé récapitulatif de son programme.
Le Président de la République soumet, dès sa réception, le dossier de formation du Gouvernement au président de l’Assemblée nationale constituante.
Le président de l’Assemblée nationale constituante, convoque une assemblée générale au plus tard 3 jours après la date de la réception dudit dossier de formation du Gouvernement, en vue de lui accorder la confiance à la majorité absolue des membres.
En application de cet article 15 de la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, le Président Moncef Marzouki a nommé le 14 décembre 2011 Hamadi Jebali du parti “Ennahdha” comme Président du Gouvernement étant donné qu’il est issu du parti qui a obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée Constituante au termes de l’alinéa 1 de cet article 15 en question.
La composition du gouvernement a été soumise au Président Moncef Marzouki et ensuite à l’Assemblée Nationale Constituante le 22 décembre 2011. A son tour, Le 23 décembre 2011, l’Assemblée Nationale Constituante a voté la confiance du gouvernement Hamadi Jebali
Par conséquent, il apparaît clairement, que tout remaniement profond dans la composition du Gouvernement de Hamadi Jebali doit avoir le vote de confiance de l’Assemblée Nationale Constituante en vertu des dispositions de l’article 15 de la la loi constitutionnelle relative à l’organisation provisoire des pouvoirs publics.
2- la légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante est incontestable car c’est le peuple tunisien qui s’est exprimé démocratiquement à travers les élections et qui a désigné le 23 octobre 2011, ses 217 élus de la Constituante. La légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante est incontestable, légitimité reflétant l’expression du peuple tunisien.
3- l’Assemblée Nationale Constituante issue des élections du peuple tunisien du 23 octobre 2011 est souveraine et sa souveraineté ne peut pas être subordonnée à la signature de la déclaration du processus transitoire signée le 15 septembre 2011 par 11 partis politiques limitant à une année les travaux de la l’Assemblée Constituante en ce qui concerne la rédaction de la nouvelle Constitution tunisienne. La souveraineté de l’Assemblée Constituante est inaliénable. Elle ne peut être mise en cause que par le même moyen du vote populaire. Les 11 partis politiques signataires de la déclaration du processus transitoire en date du 15 septembre 2011 ne représentent pas l’ensemble du peuple tunisien et par conséquent, les effets juridiques de cette déclaration du processus transitoire ne peuvent pas l’emporter sur les décisions de l’Assemblée Constituante dont les 217 élus représentent l’ensemble du peuple tunisien. L’Assemblée Nationale Constituante légitime et souveraine, émanation de l’expression du peuple tunisien n’est pas du tout liée par la déclaration du processus transitoire signée le 15 septembre 2011, uniquement par 11 partis politiques qui ne représentent pas l’ensemble du peuple tunisien, à l’instar de la Constituante, d’autant plus que sur les 11 partis politiques signataires de cette déclaration, seuls quelques partis ont réussi à avoir des élus à la Constituante : ce qui met en cause la représentativité de la déclaration en comparaison à l’Assemblée Nationale Constituante.
Il en est de même de l’article 6 du décret N° 2011-1086 du 3 Août 2011 portant convocation des électeurs d’élire les membres de l’Assemblée nationale constituante qui charge l’Assemblée Nationale Constituante d’élaborer une constitution dans un délai maximum d’un an à compter de la date de son élection. En effet, d’abord ce décret N° 2011-1086 a été pris unilatéralement par le président intérimaire de l’époque Foued Mebazzaa. Si le décret N° 2011-1086 est un décret d’application visant la convocation des électeurs, les dispositions de l’article 6 n’entrent pas dans le cadre des mesures d’application visées par ce décret de convocation des électeurs et Foued Mebazzaa semble être en excès de pouvoir pour imposer à la future Assemblée Constituante, la méthode de travail à suivre dans le futur, de surcroît une Assemblée Constituante souveraine, élue démocratiquement par le peuple tunisien.
Au point de vue de la hiérarchie des normes, le pouvoir constituant et ses décisions l’emportent sur les dispositions de l’article 6 du décret N° 2011-1086 précité.
D’autre part, la durée d’une année imposée à l’Assemblée Nationale Constituante pour achever la rédaction de la nouvelle Constitution est impossible à tenir en raison des difficultés rencontrées au sein de la Constituante pour pouvoir mener les travaux à terme en raison de l’opposition constante des députés de l’opposition qui à chaque vote d’un texte n’hésitent pas à soumettre des centaines de propositions de modification du texte en question : ce qui entraîne la perte du temps dans le déroulement des travaux de la Constituante…Également, les députés de l’opposition se retirent en bloc et s’absentent souvent pour boycotter les travaux de la Constituante : ce qui contraint la Constituante à reporter ses travaux pour défaut de quorum.
Il est à rappeler que la rédaction de la Constitution tunisienne de juin 1959 a duré environ trois années.
Fait par Mounir Ben Aïcha,
Le 02 janvier 2013.
franchement cette longue revue du passe ne nous interesse plus aujourdhui.Ce qui compte c est que BCE est le seul capable de nous debarasser des dinosaures de nahdha pour que le pays decolle enfin vers la modernite.
je vois plutot en BCE un sauveur du pays malgres son age
@Meli
C’est bizzare que vous vous obstiner à croire que Nahdha bloque la route de la modernité, et que la solution est BCE. Est ce que vous êtes conscient de l’héritage lourd que nous avons récupéré après 56 ans de dictature ?
Et les illuminés que vous voulez choisir, qu’ont-ils fait durant ces 56 ans? Est-on devenu un pays moderne?
La réponse est claire, arrêtez donc de faire de la propagande politique.
Ce qu’il faut pour la Tunisie, c’est ses jeunes les plus ingénieux, les plus doués, les plus talentueux, c’est eux qui peuvent assurer un avenir radieux pour la Tunisie.
Tout à fait d’accord avec Meli. La jeunesse tunisienne représente l’avenir et l’espoir d’une Tunisie nouvelle débarrasséee de ses archaïsmes et résolument tournée vers la démocratie et le progrès. Seulement voilà: où est-elle cette jeunesse? Qui la représente? Il est grand temps que les jeunes se prennent en main et qu’ils ne comptent sur personne d’autre que leur propre volonté de s’en sortir.
Oui d’accord pour les jeunes mais ils ont besoin d’un bon encadreur pour démarrer et Bajbouj doit être la pour le faire
“BCE est le seul capable de nous débarrasser des dinosaures de nahdha” Tu nous fais rire Si Melli t’es conscient de ce que tu as écrit ?
t’es con.
HEUREUX SONT CEUX QUI NE SE DOUTENT DE RIEN /// THAQQEF NAFSEQ ALLAH YKHALLIK QBAL MA TA3TINA RAIYEK FI CHKOUN BECH YONQODH TOUNIS OUA3LAM ANNA FAQIDA ACH CHAIY’ LA YOU3TIH // J’ESPERE QUE TU AS ASSIMILE CE QUE J’AI DIT !!! ,,???
POUR MELLI
HEUREUX SONT CEUX QUI NE SE DOUTENT DE RIEN /// THAQQEF NAFSEQ ALLAH YKHALLIK QBAL MA TA3TINA RAIYEK FI CHKOUN BECH YONQODH TOUNIS OUA3LAM ANNA FAQIDA ACH CHAIY’ LA YOU3TIH // J’ESPERE QUE TU AS ASSIMILE CE QUE J’AI DIT !!! ,,??? QUANT ON A LES MAINS SALES ET CE , DEPUIS DES ANNEES DURANT,IL FAUT D’ABORD LES NETTOYER A FOND !!!??? POUR POUVOIR TOUCHER QQ CHOSE ET LA OUI, LA MON CHER MELLI ” LE BCE ” DONT TU PARLES, HORMIS UNE SANTE DESASTREUSE POUR ETRE CHEF, JE TE LAISSE LE TEMPS NECESSAIRE AVANT DIMANCHE BIEN SUR POUR DECOUVRIR SA VRAIE NATURE D’ANTI-DEMOCRATE , ET DE CUPIDE DE POUVOIR,,, LAISSONS LES JEUNES, NOTRE TUNISIE EST RICHE DE JEUNES MATIERES GRISES, LAISSONS LES DEVENIR ACTEURS ET NON SPECTATEURS PEUREUX, DEPOURVUS D’ACTION, COMME ILS L’ETAIENT DEPUIS PLUS D’UN DEMI-SIECLE
A BON ENTENDEUR SALUT
Vraiment je m’étonne de quelqu’un comme sebsi qui a le double de mon âge, moi qui après 9 hr de boulot au bureau je rentre exténué, comment il pourra veiller convenablement à la destinée de toute une nation lui qui attend qu’on lui fait la MOUNACHADA pour être président !!!!
Rien a ajouter … un chef-d’oeuvre qui reveillera pas mal d’ensorcelés par cette xxxx et debarrassera les Tunisiens une fois pour toute de l’habitude de divinisation des personnes …
@melli
shame on you …
vous soutenez un dictateur juste pour vous debarrasser de Nahdha … vous sacrifiez la Tunisie juste pour des gains politiques … shame on you.
Si vous voulez vraiment vous debarrasser de Nahdha alors travaillez … construisez une base populaire … en fin de compte c’est pas la faute de Nahdha si vous n’avez pas de vaste support populaire … c’est facile de construire une base populaire avec vos moyens … il vous faut seulement parler la langue du peuple et avoir la meme culture que le peuple … et non pas parler francais et ne jurer que par les cultures occidentales … le citoyen simple voit en ca une nouvelle colonisation francaise quels que soient vos arguments … si vous voulez une Tunisie moderne … alors pensez comment faire une modernite MADE IN TUNISIA … et non une modernite copiée-collée sur la france et l’occident …
construisez une base … ou bien peut etre que vous vouliez vous imposer sur le peuple meme s’il vous rejette … une sorte de tutelle (comme d’hab) des illuminés sur un peuple de “sauvages” … c’est ca ce que vous voulez continuer a faire. Eh ben non merci … nous avons essaye la tutelle de notre elite francophile pendant 56 ans en esperant que 56 ans seront suffisants pour nous mener a la modernité, apres tout d’autres nations ont été modernisés dans un temps plus court, mais non .. dans 56 ans vous n’avez rien fait, a la place de la modernité vous avez installé deux dictatures consecutives ….
@ FreeTunisian
Merci!
@Free Tunisien: merci de l’avoir répondu !
Pour info, quand l’auteur malhonnête apparemment (ou très mal renseigné), dit :
“sa tentative avec Ahmed Mestiri pour prendre le contrôle du P.S.D., le 15 octobre 1971 lors du 8ème Congrès du P.S.D.”
En fait, il s’agit de l’exclusion de Beji Caid Essebssi entre autre, parce que ils se sont opposé à la présidence à vie de Bourguiba (qui a été décider lors de ce congrés). Ne pas mentionner ça est un crime historique a des fins politiciennes, et permet de mieux comprendre la personne de BCE aujourd’hui. Je passerais sur les autres contres vérités de l’article en question. Cela dit, je ne voterais pas pour lui si il se présente, mais c’est insupportable de voir les chiens du pouvoir et autres “9affefa” lâchés pour salir de toutes la manières possible un homme honnête, à qui la révolution doit tellement…
Mounir Ben Aicha, tu es un menteur.
@ Tarek : Corriger une omission par une contre vérité … la présidence à vie a été instaurée en 1974 , la raison de l’exclusion du groupe Mestiri du PSD , est qu’il voulait démocratisre le PSD et la vie politique et mettre fin au Parti Unique .
Merci monsieur pour cet article très instructif sur le passé sombre de BCE. Monsieur caméléon qui change de couleur à chaque fois sans aucune vergogne Bourguibiste puis Rcdiste pour finir aujourd’hui un défenseur de la démocratie. Il oubli de dire aux tunisiens qu’il a oublié Bourguiba pendant 13ans de 1987 à 2000 quand il était avec BenAli pour assouvir son besoin de pouvoir, de meme aujourd’hui il oubli de nous parler de ses relations avec Kamel Eltaief et comment ils cherchent a reprendre le pouvoir à tout prix.
Il faut vraiement que les Tunisiens soient désepérées pour choisir ce vieux monsieur.
En effet, dans les grandes sociétés, on démet les PDG même méritants au delà d’un certain âge pour présever la société des éventuels dérapages dues à une santé déliquate, est ce la Tunisie ne mérite pas au moins autant d’egard
Qui peut se prémunir contre la sénilité…Bourguiba l’a été et la société tunisienne a payé son allégeance inconditionnelle, car au delà d’un certain âge on devient l’ombre de soi…Dois t’on prendre ce risque…Je me demande
Si on estime qu’on ne peut rien faire sans lui, alors je vous dit que feriez-vous s’il devait disparaître…il n’est pas immortel que je sache
Il est temps de dépassionner le débat ….
Bce et nida tounis + le parti d’elmoubadara de Me Kamel Morgene et tous les partis qui se référent à la famille destourienne bourguibiste/rcdiste = l’impossible pluralisme.
La Tunisie a besoin de mettre fin cette manière de gouverner (dictature, spoliation, nul opposition).
Le paternalisme en politique est mort en Tunisie. Ses funérailles ont durée 28 jours 17 décembre 2010/14 janvier 2011. C’a nous a couté cher en vie humaine (MARTYRS/BLESSES), en situations économiques et sécuritaires c’a continue à nous couter très cher. Mais notre société est rentrée, malgré ces malades de l’histoire, dans une ère où l’impossible retour de la dictature est définitivement inscrit dans l’histoire de notre devenir politique. Les destouriens et les rcdistes ont réussi à gouverner la Tunisie par diviser pour mieux régner, mais la révolution à bien démontrer que la Tunisie n’on veut plus du paternalisme et des leadeurs chips qui dévorent la liberté.
Le décret loi 2011-106, est un crime juridique contre la société.
Le gouvernement actuel, à mon sens, est dans l’obligation juridique, morale et historique d’abroger ce décret-loi, qui fait honte au monde des juristes appartenant aux valeurs de la déclaration universelle des droits de l’homme. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.
tout ce temps perdu pour écrire un torchon aussi vide que la cervelle de celui qui la écris si Bajbouj voulait le pouvoir il avait toutes les chances de rester au pouvoir et non de réaliser les élections qui nous ont amenées une bande de nullards aux commandes
D’accord avec momo. Il aurait pu ne pas organiser des elections honnetes suite auxquelles le peuple a choisi des dirrigeants ignorants et incompétants. BCS est entouré de JEUNES tunisiens compétants et ne cherche pas le pouvoir pour lui. Bourguibiste il pense sauver la tunisie des mains de sombres extremistes. Bourguiba avait vécu pour une Tunisie libre et moderne. Ainsi soit-il et Allah Akbar
Bien dit Mr
Youfa lahdith
Honte aux Tunisiens qui accordent encore du crédit à ce vieillard sénile,corrompu,qui aime manger à toutes les tables!!!
Rappelons que ce monsieur a fait partie du parti unique RCD,qu’il a été ministre sous les dictateurs Bourguiba et Ben Ali,qu’il a occupé des fonctions aussi importantes que président du parlement ou encore député ou ambassadeur aux USA,toutes ses fonctions ont été accomplies sous des dictatures avec les quelles il a collaboré alors que des Tunisiens se faisaient massacrer dans des commissariats.
Autre point important:il a été récemment reçu par Hollande en France.
C’est la première fois que le chef d’état français reçoit officiellement le chef d’opposition d’un gouvernement “ami”,comme pour signaler où vont ses préférences.
Il est clair que la France ayant un peu perdu du poids en Tunisie depuis la Révolution fera tout pour faire dégager Ennahda et faire élire à la place le parti de ce monsieur corrompu,le symbole de la françafrique!
HONTE A TOUS LES TUNISIENS QUI VEULENT VOTER POUR LUI PAR HAINE D’Ennahda!!!!
HONTE A TOUS CES GENS§
Honte à toi de juger tes compatriotes et leurs choix politiques, qui a priori ont autant de poid que le tiens.
Et juste pour info, BCE ne se présente pas au elections.
Et juste pour info, les collaborateurs à qui tu reproche tellement sont du coté de ennahdha. Ne laisse pas ton parti pris t’aveuglé, la dictature reviens, et elle reviens du coté de ennahdha, avec les meme personnes, y a que les tetes d’affiches qui changent…
@ Sara
Merci!
Samahni ya Sarra inti theb Tounes ?
Exellent article, je savais que ce monsieur Beji Caib Essebsi avait du sang sur les mains. Maintenant j’en ai appris un peu plus sur ce triste personnage plein de haine pour le pays
Je ne peux que saluer ici l’effort de recherche et le temps investi par Mounir Ben Aicha pour écrire cet article que je considère comme une référence précieuse pour ceux qui s’intéressent vraiment à la chose publique en Tunisie et à notre histoire récente. Cet article est objectif et sans complaisance. Si certains y constatent des erreurs il me semble que la manière chose est de les signaler à l’auteur en dialogant avec lui, et non pas en l’insultant. La violence verbale n’est pas un argument. Mais tout le monde n’est pas en état de contrôler ses émotions, hélas. Trop souvent des gens se fâchent lorsqu’ils sont confrontés à une vérité qui dérange leurs convictions ou les oblige à réfléchir. Comment croire que des gens qui oublient le civisme dans leurs rapports avec leurs concitoyens sont vraiment des gens de bonne volonté qui cherchent le bien public? Je dois aussi dire que je ne vois pas ce qu’il y a de rationnel dans l’argument qu’il faut choisir Essebsi pour faire barrage à Ennadha. Devons-nous faire nos choix dans la vie en suivant nos sentiments négatifs comme la haine ou la jalousie? Ceci me rappelle un vieux conte populaire bien connu: Un roi demande à un de ses sujets: Quel est ton meilleur ami? L’homme en question cite un nom. Le roi lui dit: Demande-moi maintenant tout ce que tu voudras. Je donnerai le double à ton ami. Après une longue réflexion l’homme répond: Crevez-moi un oeil. Au lieu de penser à ce qu’il pourrait gagner pour améliorer sa situation notre homme a préféré se faire mal pour causer un mal plus grand à un autre, fût-ce son meilleur ami. Cette mentalité de sous-développés est malheureusement en train d’empoisonner le climat politique en Tunisie. Au lieu d’accepter que nous sommes tous embarqués dans le même bateau et qu’il nous faut l’empêcher de couler, certains préfèrent que le bateau coule afin de noyer le capitaine. Trop de gens basent leur préférence politique sur la haine qu’ils portent à une tierce personne. Trop de gens gaspillent leur energie à dialoboliser Ennahdha comme si Ennahdha ne signifiait pas le choix d’une grande partie de la population tunisienne. Sans ses électeurs, il n’y aurait pas de Ennahdha. Je considère que les efforts désespérés déployés par certains pour nuire à ce parti sont en fait une expression de haine ou de mépris envers les 1,5 million d’électeurs qui parmi 4,3 millions ont choisi Ennahdha. Je n’oublierai jamais cette dame de La Marsa sur YouTube qui ayant appris le résultat des élections s’est mise à insulter les électeurs d’Ennahdha et à les traiter d’imbéciles et d’ignorants. J’ai trouvé cela écoeurant. Il vaut mieux étudier le programme et l’honnêteté du parti qu’on a choisi pour être sûr qu’on a fait le bon choix et laisser les autres faire de même au lieu de passer son temps à médire d’un tel ou d’un tel. Je voudrais ici rappeler que même Iyadh Ben Achour, ennemi juré de Ennahdha et proche de Nida Tounes a dû reconnaître lors de son voyage aux Etats-Unis en septembre dernier sur invitation de l’Université de Harvard que la confiance dont a joui Ennahdha s’explique entre autres par la légitimité historique de ce parti qui a payé le tribut le plus lourd contre la dictature. L’électeur a tenu à exprimer une sorte de reconnaissance à cette grande victime de la dictature, selon Ben Achour. Mais je dois dire qu’en ce qui concerne Caïd Essebsi je ne vois aucune légitimité historique dont il pourrait se prévaloir. Il a trempé la plus grande partie de sa vie dans la complicité avec une dictature ignoble. Il a été responsable de la Gestapo de Bourguiba coupable de plusieurs crimes et de violations des droits de l’homme. Dans son livre supposé être une biographie de Bourguiba Caïd Essebsi il a essayé de se disculper en prétendant qu’un ministre de l’intérieur et un directeur de la sûreté nationale pouvait ignorer les actes de tortures et les viols qui se commettaient dans les bureaux mêmes de son ministère. Si un responsable qui pendant de longues années a occupé un tel poste sans être au courant de ce que faisaient ses subalternes et sans lire la presse étrangère et les rapports des organisations internationales des droits de l’homme qui exposaient ces crimes, comment peut-on lui faire confiance? De toute façon Essebsi ne sera jamais président. La clause d’âge l’en empêche. Mais il peut faire encore beaucoup de mal en semant la division entre les tunisiens. D’ailleurs, je trouve cette clause d’âge malhonnête car je pense que la limite d’âge pour se porter candidat à la présidence ne devrait pas dépasser les 60 ou 65 ans, ce qui est en fait l’âge de partir à la retraite, de même qu’il faut limiter les mandats à 2 mandats de 4 ans comme font les Américains. Il faut rajeunir le personnel politique de la Tunisie car la tranche d’âge de ceux qui ont dépassé 65 ans n’est pas représentative de la composition de la pyramide des âges de la société tunisienne. Mais nos dirigeants et nos représentants qui font trainer le travail de la Constiatuante pour se remplir les poches sont en train de concocter des magouilles qui nous dépassent et dont le but essentiel est de se partager le gâteau. Ce n’est pas en nous insultant que nous parviendrons à arranger les choses.
Merci pour l’auteur, mais ca ne prendrait pas tout ce long article pour etablir que BCE est un camaleon.
Il suffit juste de rappeler comment il a applaudi le coup d’etat de Ben Ali en 87 en insultant Bourguiba, puis maintenant il nous revient sous le couvert du Bourguibisme.
Je sais que le monde de la politique est tres mal sain et plein de contradictions, mais il y a une limite a ne pas depasser justement pour preserver un minimum de respect entre le citoyen lambda et son elite.
Personnellement, meme si les anciens du parti Destour/RCD deviennent des anges sur terre, je ne leur donnerai jamais mon vote. 56 de monsonges c’est assez pour qu’on se morde les doigts jour et nuit: comment auraient-ils pu nous gouverner toute cette periode?
Honte à celle qui insulte la vieillesse et quelle vieillesse
C un vieux Mr oui mais pas vieillard comme vous dites , sa lucidité et son savoir faire sont un don du ciel (et Dieu est capable de tout) et son rôle actuel est la réalisation d’une promesse qu’il a faite aux Tunisiens pour essayer de corriger les dégâts de 2 années d’amateurisme de vengeance et de destruction
Billehi y’a si chedly kaddech omrek
Cet article est trés peu crédible. Il contient beaucoup de contre-vérités car entre autre BCE n’a jamais fait parti du MDS.
Le mot de “vieillard” dans le titre dé-crédibilise d’entrée l’auteur et tout ce qu’il dit. En quoi son âge est une tare? Ca en dit long sur le niveau de celui qui a écrit cet article.
Maintenant: Béji Caid Essebsi est le mal, le diable en personne, un dictateur, tout ce que vous voulez. Si une grande partie des tunisiens semblent voir en lui une alternative, si après à peine deux ans ils ont la nostalgie du passé, les responsables d’une pareille débâcle et d’une telle déchéance se trouvent au sein du pouvoir. Au lieu d’attaquer bêtement l’homme et de le diaboliser, exactement comme certains l’ont fait avec Ennahdha lors des élections au lieu de s’interroger sur les causes réelles de cette popularité, demandez vous pourquoi vous êtes obligés d’écrire un article sur un “vieillard ancien dictateur assoiffé de pouvoir”
Avec des adversaires pareils, Nidaa Tounes n’a pas besoin de faire campagne, vous vous débrouillez déjà très bien.
il faut vraiment être aveugle,sourd et muet pour soutenir ennahda même pas un être humain qui a tout ses défaut ne prend le risque de soutenir ennahda pour quelque seconde,un gouv est jugé sur son bilan le bilan d’ennahda et en dessous de zéro,le bilan de si el beji pour les quelques mois passés au gouv et loin de celui el berrrka qui a mis le pays a genoux au lieu de le soulever,le nom d’ennahda n’est pas révélateur sauf pour les ayatollahs qui s’enrichisse jour après jour.
Je pense,et quel qu’en soir votre âge,que votre esprit est grabataire,et que le passé récent est seul juge de BCE.Vos irrespectueux propos vous disqualifient,et jettent le discrédit sur le contenu de votre papier,d’ailleurs,et jusqu’au jour d’aujourd’hui,personne n’a pu apporter des preuves irréfutables contre BCE,et puis,plus les attaques sont virulentes,plus sa cote monte dans les cœurs des tunisiennes et tunisiens?
J’ai accordé ma voix au PDM le 23 octobre 2011,cette fois-ci je la réserverai à Nida Tounès aux prochaines élections,et tout particulièrement à Si El Béji Caïd Essebsi,ne vous en déplaise!
Moi,voyez-vous cher monsieur,votre attitude me désole et m’attriste énormément,car vous venez d’insulter mon grand-père (jeddi) il nous a quitté en 1960,faute de soins,à soixante quinze ans,j’en avais huit et demi,merci pour lui?
Le RCD va nous pourrir la vie jusqu’à la fin … Si les structures de l’état , de l’économie et de la société ne changent pas , on aura in fine la regénération de ce parti de merde. La société tel qu’elle se trouve aujourd’hui ne peut abourtir qu’à l’émergence d’un parti ultralibéral opportuniste tel que le RCD (ou Nidaa Tounes).
N’aynt pas encore fini de lire toutes les pages, je trouve néanmoins que l’article est riche en informations, même si la présentation et structure n’est pas trés claire(le support n’aide pas non plus)… bravo pour ce labeur et j’espére qu’on verra d’autres articles de cette qualité.
je trouve que l’article de Mr ben aicha contient beaucoup de choses vraies, quelque fos exageres, mais le monsieur il oublie qq chose que Mr Beji a une grande experience en politique et qu’il bien reussi la premiere phase de transition, maleureusement depuis l’arrivee au pouvoir de nahda on voit se dessiner en filigranne des changements pour islamiser la socicite, comme si ces gens sont en voyes par le bon dieu pour islamiser la societe, comme qoui ehna koffar. Dans un premier temps je prefere beji que les fanatismes et l’obcurentisme.
qouique il ya pas mal du vrai dans votre article, dans cette phase critique de la tsie je prefre beji que les fanatiques, les pretencieux et les obscurentistes qui font du commerce avec la religion.
Bien dit si Mohamed
@Fathi
Vous dites “Mais nos dirigeants et nos représentants qui font trainer le travail de la Constituante pour se remplir les poches sont en train de concocter des magouilles qui nous dépassent et dont le but essentiel est de se partager le gâteau. Ce n’est pas en nous insultant que nous parviendrons à arranger les choses”. c’est exact et ce sont les Nahdhaouistes qui dirigent ces “magouilles”.
Vous dites pas de haine et pas d’insultes mais dès qu’il s’agit de Essebsi et même de Bourguiba la “haine” remonte chez vous en surface. Inspirez-vous un peu de Gandhi et des grands sages pour apprendre à aimer vos compatriotes TOUT vos compatriotes. Commencez d’abord à ne pas abuser de leur temps en écrivant des textes si longs qu’ils deviennent insignifiants et lassants.
Monsieur le donneur de leçons de zen, charité bien ordonnée commence par soi-même. Vous devriez prêcher par l’exemple au lieu de dire des bêtises. Vous m’ordonnez d’aimer TOUT mes compatriotes. Pour commencer il fallait écrire TOUS. Mais je ne vais m’attarder sur ce point qui en dit assez sur votre éducation. Dans quelle langue avez-vous étudié la philosophie de Ghandi? Vous auriez dû l’utiliser pour écrire ce commentaire. Cela vous aurait évité de faire des fautes qui ne sont pas permises à l’école primaire. Mon instituteur vous aurait tiré les oreilles. Mais passons. Je me contente d’attirer votre attention sur le fait qu’en tant que philosophe de l’amour de tout et de tous vous auriez dû, pour être crédible, commencer par aimer mon texte. Non pas que je tienne à votre amour. Vous pouvez le garder dans votre poche. Toutefois pour un prêcheur de la bonne parole de Ghandi vous auriez pu avoir la politesse de garder aussi vos commentaires désagréables pour vous-même. Vous êtes libre de trouver mon texte insignifiant et lassant. Si c’est cas, ne le lisez pas. Plongez-vous dans les pensées du mahatma qui ne parlait pas à ses compatriotes comme vous le faites. Il ne se posait pas non plus en censeur pour imposer aux gens la longueur de leurs textes ou pour limiter leur liberté d’expression. Si un texte vous paraît trop long ou vous ennuie, passez tranquillement votre chemin. Il ne vous est pas destiné. Rappelez-vous ce que disait Diogène. Ce n’est pas à vous de décider de ce que les gens lisent ou écrivent. J’ai chez moi des livres que je n’ai pas fini de lire parce que je les ai trouvés décevants. Mais je n’ai jamais eu l’impolitesse ou la grossièreté de le faire savoir à l’auteur de la façon que vous faites. Mais ces livres m’ont coûté de l’argent. D’autres auraient pu les apprécier. En ce qui concerne mon texte je ne vous ai pas obligé de me lire et il ne vous a rien coûté. Ah si. Votre temps précieux certainement. Il ne fallait pas le gaspiller. Les gens intelligents ne font pas cela. Pour moi il est clair que du mahatma vous ne connaissez que le nom avec lequel vous voulez snober ici. Derrière cette façade je soupçonne un désert aride de pensée, seulement meublé par l’ignorance de la politique et de l’histoire moderne de la Tunisie. Vous pouvez arrêter dès maintenant de me lire car si vous continuez. Je ne veux pas abuser de votre temps si précieux. Alors bye bye. Ce que je vais ne s’adresse plus à vous. Allez faire vous rendre utile. Je n’ai pas à aimer tous mes compatriotes. Je le dis clairement : Je n’aime pas les hypocrites, les voleurs, les escrocs, les menteurs, les dictateurs, les criminels qui violent les droits de l’homme, etc… Pour résumer je n’aime pas le milieu d’où est sorti Caïd Essebsi. Je prends le risque de me répéter en rappelant quelques griefs que j’ai déjà soulevés dans des commentaires précédents et qui expliquent mon dégoût à la vue du faciès répugnant de ce vieux charognard. J’y lis le passé odieux d’un délinquant qui a fait beaucoup de mal à la Tunisie et aux Tunisiens. En tant que chef de la Gestapo de Bourguiba et plus tard en tant que ministre de l’intérieur chargé de la répression et de la fraude électorale il est complice du régime de terreur que Bourguiba a imposé à notre pays. Je ne vais pas entrer dans tous les détails mais j’en rappelle quelques-uns. Essebsi ne peut pas se disculper des crimes de l’ignoble Bourguiba qui faisait torturer à mort et égorger des opposants dans le centre de torture se trouvant à Sabbat Edhlam ou Impasse de l’Obscurité. Les cadavres étaient ensuite dépeçés en morceaux comme dans un abattoir ou plongés dans un bain d’acide pour y être dissous. Odieux. Crime contre l’humanité. Pour plus de détails reportez-vous au livre de Béchir Torki ancien chef des services secrets. Le livre est en vente libre en Tunisie. Le 30-4-2011 lorsque Caïd Essebsi était premier ministre Samira Dami a publié dans le journal La Presse une interview de Béchir Torki dans laquelle il revient sur ces ces crimes d’autres commis par Bourguiba et ses acolytes. Sur ce site de Nawaat l’ancien psychologue de la police tunisienne Yosri Dali a révélé quelques détails de la politique de terreur que menait Bourguiba. Sa Gestapo n’était pas uniquement chargée d’arrêter les opposants mais de les humilier de la manière la plus ignoble qui soit. Une manière qui en dit long sur l’esprit maléfique qui inspirait ces crimes. Dans les prisons de Bourguiba et les cellules du ministère où sévissait Essebsi les flics violaient les femmes des opposants sous les yeux de leurs maris puis les maris devant leurs femmes. Comparées à ces crimes atroces les insultes que proférait Bourguiba à l’encontre les opposants ne pèsent pas lourd. Il les qualifiait de petits microbes qui devaient être exterminés. Ces insultes ont été reprises et remises à l’honneur par remis l’honneur par l’ancien défenseur des droits de l’homme, le Dr Marzouki devenu président. J’insiste sur l’adjectif ‘ancien’. C’est quand même drôle que les braves gens qui lèvent leurs boucliers en défense de Caïd Essebsi, font preuve d’une carapace étanche lorsqu’il s’agit des crimes de l’ancien régime dans lesquels ont trempé les sbires de la même espèce que Essesbi. Je ne suis pas zen. Je le répète. Il y a une catégorie de Tunisiens inhumains que je n’ai jamais aimés et que je n’aimerai jamais. Ils refusent insolemment de faire repentance de leurs crimes contre la nation, tout comme la France qui se refuse de faire repentance de ses crimes de guerre et autres crimes contre l’humanité commis contre les Algériens. En ce qui concerne les constituants je maintiens mon jugement. Surtout que certains d’entre eux ont essayé de faire passer une motion leur assurant une pension à vie bien confortable pour le travail qu’ils font trainer. Je ne ferai pas de commentaires sur les clowns parmi eux comme ce Kassas qui s’est fait élire sur la liste d’un parti fantaisiste auquel il a tourné le dos pour rejoindre les dinosaures de Nida Tounis car il s’imagine que ce parti de la corruption et du passé honteux a encore un avenir en Tunisie. Son accoutrement ridicule se distingue par de grandes poches profondes. Il doit certainement penser à les remplir. Si notre mahatma zen a malgré mon avertissement poursuivi la lecture de ce texte jusqu’au bout, je serais bien curieux de constater la sérénité de sa réaction pleine d’amour.
A celui qui dit que l’auteur de Cet article est objectif, desole de vous contredire mais rien qu’a voir le titre ( Etude : Béji Caïd Essebsi, un vieillard tunisien, ancien dictateur, encore assoiffé de pouvoir), on a une idee Claire de la position de l’auteur et je ne peux pas faire confiance a ce qu’il ecrit. Je prefere verifier par moi meme. Deja comment peux tu dire qu’il a change de parti de celui de Bourguiba vers celui de Ben Ali alors que c’est le meme parti, juste le nom a change. De plus enormement de gens avaient fait confiance a Ben Ali en 1987 entre autre bhiri l’actuel ministre de la justice. Et pour moi être vieux n’est pas une tare. Mon grand pere est encore plus vieux que beji caid essibsi et il pourrait t’etonner avec ses capacites intellectuelles. Caid essebsi undictateur? Je ne le pense pas, car il n’a jamais etait president a vie et lots qu’il a etait premier ministre lots de la premiere phase transitoire, il avait prepare le terrain pour les elections et ne s’y est pas presente. Je j’avais pas l’intention de voter pour lui bien que j’aime certaines personalites de nidaa tounes, mais voyant tout cet acharnement contre lui ca me Donne a reflechir. Pourquoi pas? Concernant ennahdha Ils n’etwient les seuls victimes de l’ancien regime mais Ils sont les seuls a nous le faire rappeler sans cesse. De plus Ils se presentent comme etant les seuls defenseurs de la religion. Ils oublient qu’en islam il n’y a pas d’intermidiaire entre dieu et l’etre humain.
Une longue tartine digne des mercenaire de la plume.
Bourguiba n’a pas été destitué officiellement pour son âge mais au vu d’un certificat médical affirmant qu’il n’était plus plus apte à gouverner. Maintenant on veut écarter Béji Caïd Essebsi parce qu’il est capable de l’emporter sur ENNAHDHA Et le Congré réunis qui s’accrocheront au pouvoir par tous les moyens les plus tortueux.
J’invite les lecteur a regarder les autres articles publié par l’auteur afin de comprendre le niveau de bêtises et de contre-vérités qu’il est capable de débiter. C’est hallucinant que cette personne avec ses articles démagogiques et truffés “d’erreurs” orientées puisse être publié sur nawaat. A en croire que ce site n’est plus ce qu’il était.
@ à Tarek,
Il faut que tu corriges tes fautes d’orthographe : tu écris : ” j’invite les lecteur a regarder les autres articles publié par l’auteur afin de comprendre le niveau de bêtises …” Je me permets de corriger tes bêtises et des fautes d’othographe: tu dois écrire correctement :
” j’invite les lecteurs ( avec un S à la fin ) à ( avec un accent grave ) regarder les autres articles publiés ( avec un S à la fin )… Va apprendre écrire correctement avant de raconter des bêtises…..
Je pense que tu dois repondre au contenu de ce que dit Tarek et pas pa peine de se montrer que tu connais bien l’orthographe cher Monsieur “Pipe”
Merci pour l’article et pour ceux qui ne sont pas encore convaincu du danger que représente ce vieillard pour notre chère Tunisie, je vous invite à consulter un rare rapport d'”Amnesty International” paru en 1974.Visitez ce lien: http://www.samibenabdallah.info/2012/02/15/beji-caid-essebsi-un-rapport-rare-damnesty-international-laccuse/
@ à Tarek et @ à Rafikos,
Encore une fois, Tarek dit des bêtises aussi bien contenu que forme….
@ à Tarek
Voilà ce que dit Tarak dans son intervention ci dessus :
Tarek 03/01/2013 at 11:49 am
“Pour info, quand l’auteur malhonnête apparemment (ou très mal renseigné), dit :
“sa tentative avec Ahmed Mestiri pour prendre le contrôle du P.S.D., le 15 octobre 1971 lors du 8ème Congrès du P.S.D.”
En fait, il s’agit de l’exclusion de Beji Caid Essebssi entre autre, parce que ils se sont opposé à la présidence à vie de Bourguiba (qui a été décider lors de ce congrés). Ne pas mentionner ça est un crime historique a des fins politiciennes, et permet de mieux comprendre la personne de BCE aujourd’hui. Je passerais sur les autres contres vérités de l’article en question. Cela dit, je ne voterais pas pour lui si il se présente, mais c’est insupportable de voir les chiens du pouvoir et autres “9affefa” lâchés pour salir de toutes la manières possible un homme honnête, à qui la révolution doit tellement…
Mounir Ben Aicha, tu es un menteur.”
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@Réponse à Tarak concernant son intervention
Voilà la réponse à cette intervention de Tarak qui déforme les propos de Mounir Ben Aïcha, je reproduis une partie de l’article de Mounir Ben Aicha en guise de réponse à Tarak pour démentir ses propos révélant une vérité amère :
voilà ce que dit Mounir Ben Aicha à ppropos d’Ahmed Mestiri :
“IV- Exclu du Gouvernement, Ahmed Mestiri et ses alliés dont Béji Caïd Essebsi ont tenté de prendre le contrôle du P.S.D.
“Cette période apparaît lorsque Béji Caïd Essebsi qui était un proche collaborateur de Bahi Ladgham et d’Ahmed Ben Salah, après avoir été écarté par Bourguiba du Gouvernement, tente de nouveau d’intégrer ce gouvernement en faisant cette fois-ci alliance avec Ahmed Mestiri et ses amis comme Habib Boularès, Hassib Ben Ammar…
Les membres de cette nouvelle alliance vont diriger leurs efforts en revendiquant l’ouverture politique au sein du P.S.D. en essayant de diminuer l’influence de Bourguiba dans toutes les institutions tunisiennes.
Ahmed Mestiri était sincère dans ses revendications de réformer le P.S.D. et ses structures. En revanche, Béji Caïd Essebsi a été contraint de rejoindre Ahmed Mestiri uniquement par nécessité et opportunisme, tout simplement parce qu’il a été écarté du Gouvernement par Bourguiba, en deux reprises successivement, le 8 septembre 1969 et le 17 juin 1970 ( voir supra sous II et III).
Ce qui contradictoire révèlant un retournement de veste, c’est que Béji Caïd Essebsi quand il était dans le gouvernement de Bourguiba en tant que Ministre de l’intérieur jusqu’à au 8 septembre 1969, il était un défenseur de la politique de Bourguiba, dans le litige qui l’opposait à Ahmed Mestiri dès le début du mois de janvier 1968 concernant la gestion du système coopératif d’Ahmed Ben Salah et sur le manque des réformes politiques…
A l’époque, Béji Caïd Essebsi s’est rallié sur la position de Bourguiba qui a rejeté les critiques d’Ahmed Mestiri, appuyant sans réserve la politique et les réformes engagées par son Ministre Ahmed Ben Salah. Le voilà, retournant sa veste, il rejoint Ahmed Mestiri…
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J’ai reproduit une partie de l’article de Mounir Ben Aïcha pour démontrer que Ben Aïcha n’est pas menteur du tout…
Article bidon. Trop de répétition, pas de conclusion. Absence d’objectivité et de neutralité.
l’heure de chatiment est venu mr le vieillard,pour toi et tes pauvres chiens enragés
Après 3 années difficiles sur le plan économique il est temps d’essayer de limiter la casse, au vu des candidats et en procédant par élimination, BCE semble le plus adéquat pour stabiliser la Tunisie sur le plan sécuritaire et économique, les analystes préconisent la vente de contrats CDS 5 ans sur la dette tunisienne, ce qui constitue un pari sur l’amélioration de la conjecture économique, pariant implicitement sur le succès de BCE donné favori
One Nation Consensus versus Bajbouj Hkalli elblad etbouj
Is Bajboujism best placed to deliver upon a nation consensus? In my opinion the answer is no Lessons from our history would confirm the opposite
Let’s leave the question of insecurity, islamophobia and terrorism in one side for a while. Here is real food for thoughts and some pressing questions for BCS.
1. What are the values and the merits for one-nation Tunisian government?
2. What did you stand for during your 50 years in politics? Justice,equality, equity, respect, integrity, honesty?
3. How do you redress regional inequalites in order to promote a loving, caring and sharing attitude for one nation government?
4. How would you go about beyond the 50 year legacy of Bourguiba and Benali?
5. How would you bring a divided society together?
6. How would you reform a conservative education system by promoting a pro-active and healthy Tunisian citizenship and equip our youth with competing skills to move the country forward?
With my full respect to BCS as an old person, I have to assert that his speeches and statements do not sound the death knell of 50 years of corruption and greed. Rather they are the reassertion of le deja vue. Listing to his statements, watching his disgraceful behaviour towards his patriots and his hot air politics make me feel terrified,exhausted,drained and suffocated. Indeed, just the thoughts of seeing himleading this nation is a remainder of the “ROAD TO SERFDOM”.
What our country urgently needs my dear Bajbouj is not hot air politics (us and them divide and rule, fear mongering..). We need one nation consensus responsible for encouraging new thinking our country needs:” One Nation politics is about creating a country where everyone has a stake. In an era of difficult choices it is more important than ever that politics is a collective endeavour, that power is distributed fairly, that vested interests are tackled, and that people are given influence over the decisions that affect their lives.” These are the vital ingredients for ONE NATION IDEAL which are inexistent in BCS’s political recipe
These highlights for a successful one nation Tunisian government can only and ultimately be achieved through connecting not dividing; through inviting not rejecting. And surely with the participation of all figures from across the political spectrum.
One Nation Consensus / One Nation Ideals
Godot
C’est un vieux qui cherche une certaine virginité auprès du peuple taciturne qui ne va pas aux urnes.C’est un homme assoiffé de pouvoir qui risque de diviser le peuple par ses promesse
Nous avons une classe du peuple tunisien ont une dépendance chronique à la dictature.
SVP pourriez-vous publier au complet l’article de “Béji Caïd Essebsi, un veillard tunisien, ancien dictateur…” car actuellement vous n’avez publié qu’une toute petite partie de cet article à savoir : ” la période de la promotion de Béji, alors qu’auparavant vous avez publié cet article au complet en comportant 10 volets. Merci de faire apparaître cet article au complet avec l’ensemble de ses titres et chapitres , à savoir :
– la période de la promotion de Béji Caïd Essebsi (juin 1956-8 septembre 1970)
– la période du déclin débutant le 8 septembre 1969 quand Bourguiba a limogé Béji Caïd Essebsi de son Gouvernement,
– la tentative de Béji Caïd Essebsi de réintégrer le gouvernement de Bourguiba le 7 novembre 1969,
– sa tentative avec Ahmed Mestiri pour prendre le contrôle du P.S.D., le 15 octobre 1971 lors du 8ème Congrès du P.S.D.
– la réaction de Bourguiba face aux décisions du 8 ème Congrès du P.S.D.,
– son passage en 1972 à une opposition déclarée contre Bourguiba, en compagnie de l’aile libérale d’Ahmed Mestiri,
– sa désertion du M.D.S. en réintégrant de nouveau le gouvernement de Bourguiba fin septembre 1980,
– son adhésion au parti de Ben Ali le R.C.D défendant son régime,
– la période de la révolution tunisienne du 14 janvier 2011 où Béji Caïd Essebsi tente de se présenter Bourguibiste
– la période après son échec aux élections de la Constituante du 23 octobre 2011 critiquant la légitimité du gouvernement de Hamadi Jebali.
Pourriez-vous publier au complet l’article de “Béji Caïd Essebsi, un vieillard tunisien, ancien dictateur …” car auparavant vous avez publié cet article au complet avec ses 10 titres alors que maintenant; vous n’avez publié qu’un seul titre de cet article. Il manque l’ensemble des titres de cet article. Merci de publier cet article au complet.
Excellent article et travail de l’auteur pour la vérité historique. La tromperie en politique a toujours existé mais lorsque elle prend une certaine dimension, cela devient grave… En voici un exemple aujourd’hui, de mon point de vue.
Débat sous très hautes décibels avec Lotfi Laamari à la TV. Le voilà devenu par la grâce du diable un « leader…. »
Les sages disaient : « Celui qui crie le plus fort est celui qui est le plus faible ». Niveau de commères ni plus ni moins. Et cela se fait passer pour des élites. La Tunisie qui a misé sur l’enseignement et l’éducation mérite mieux. Et surtout pas un mot sur le cas d’un président syrien qui est prêt à massacrer ou laisser mourir son propre peuple pour garder le fauteuil qui est « bien plus précieux ». Ce genre de paradoxe ne se voit que dans les pays sous sous- développés…Par ailleurs, dès la fin de nos études primaires, l’on nous a appris que toute analyse objective doit tenir compte non seulement de la thèse mais aussi de l’antithèse. Je n’en vois pas l’ombre même chez nos adultes ou nos élites. Grâce à Dieu, nos rebelles tunisiens ont réussi à défauteuiller notre dictateur sanguinaire….à moindre cout…Ils auraient été classés terroristes. Les rebelles syriens n’ont pas eu cette chance, on les a naturellement mis sur le grand panier « daech » avec tous les autres « caméléons manipulés ou libres», les rouges, les verts, les assassins mercenaires à la solde, les contrebandiers, les kurdes, les démocrates, tous classifiés terroristes sans exceptions. Et les moutons véhiculent la chakchouka sans réfléchir….sur les réseaux sociaux et les cafés. Apres elquaida hier, voilà daech aujourd’hui et demain quaied dech ????? Allons… tous en chœur suivons le troupeau….à l’abattoir…Inchallah Mouledekom Mabrouk