Zied El Heni, journaliste et membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens a été entendu aujourdhui par le juge d’instruction du 13ème bureau au tribunal de première instance de Tunis.
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Zied El Heni, journaliste et membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens a été entendu aujourdhui par le juge d’instruction du 13ème bureau au tribunal de première instance de Tunis.
Dès la nouvelle confirmée ce mercredi matin, Tunis s’est comme pétrifiée. À peine sortis de leur torpeur nocturne, le meurtre de sang froid de Chokri Belaid est venu asséner un coup de massue aux Tunisiens.
For “awaiting a conclusive investigation into the murder” does not mean the cancellation of an obvious truth: The murder of Leftist activist Chokri Belaid cannot come from the opposition parties to the current rulers, or opponents of the ideology called ‘Political Islam’, or even enemies of the dogma of puritan ignorant Kharajites.
Mercredi matin à Tunis avait lieu une conférence de presse de l’ONG Human Rights Watch à l’occasion de la publication de son rapport mondial 2013. Un an après l’élection de l’ANC Human Rights Watch dresse un tableau assez sombre de la situation en Tunisie. Et l’assassinat politique le même jour de Chokri Belaid ne faisait que confirmer l’impression générale.
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
Le SG du CPR, Mohamed Abbou, nous a confirmé que bien qu’ils aient annoncé la démission des ministres, ils continueront à travailler, selon la loi, le temps qu’il y ait de nouvelles nominations.
Ils étaient trois, jeunes, désespérés, désemparés, ils ont eu pour mère la rue et pour père leur quartier. Ils n’étaient pas des lumières dans leurs études, les conditions peu favorables ne leurs ont pas permis d’avoir un diplôme ou de passer le bac. Sous l’ère de la dictature, le régime leur donna l’opportunité de redoubler indéfiniment sans être renvoyés, perdus entre les générations ils quittèrent ces bancs tout seul comme des grands.
L’assassinat de Chokri Belaïd, grande figure de l’opposition tunisienne, expose la thématique de l’éthique politique dans la Tunisie postrévolutionnaire. Ce crime inhumain, impose l’impérieuse nécessité de définir des nouvelles règles sur la scène politique.
C’est en ami que je m’adresse à vous à la suite de vos derniers propos mal perçus par mes compatriotes. Or, au risque de vous surprendre, je dirais volontiers que vous n’avez pas raison, et ce simplement du fait que vous n’allez pas au bout de votre logique.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Vous êtes dévoilés : votre parti n’est pas celui de la modération mais celui de l’extrémisme et de la folie. Vous êtes dévoilés : votre visage n’est pas celui de la sérénité et de l’apaisement mais celui de la haine et de la destruction.
«J’ai pris ma décision pour sauver le pays, j’en suis honoré et j’assume ma responsabilité devant Dieu et devant l’Histoire et devant mon parti.(Ennahdha)», telle a été la déclaration du Chef du gouvernement Hamadi Jebali qui a annoncé aujourd’hui, 8 février, qu’il ne va pas dissoudre le gouvernement.
« Le Chef du gouvernement n’a pas la prérogative pour démettre les ministres de leurs fonctions ni de constituer un nouveau gouvernement sans passer par l’Assemblée Constituante » telle fut la déclaration de Habib Khedhr, rapporteur général de la Constitution et député du bloc parlementaire Ennahdha.
Tunis avenue Bourguiba 17h20 : La police chasse les manifestants sur l’avenue HB. Tunis 11h : Journée de funérailles aujourd’hui en Tunisie. L’homme politique et avocat Chokri Belaïd, assassiné mercredi 6 février à 8h du matin par des tirs à bout portant, alors qu’il sortait de chez, doit être inhumé aujourd’hui.
إننا اليوم بحق في حداد، ولكن لا يجب أن يكون ذلك حدادا على الثورة ولا على الإسلام التنويري الحق، طالما فينا من الحياة رمق؛ بل هو الحداد على ما عهدناه في أنفسنا من براءة طفولة ووداعة يفاعة متيقظة للحياة، متوثبة للأفضل، فهي تمر لندخل معترك الحياة وكلنا نشاط وعزيمة لبناء غد أفضل.
كان لخبر إغتيال شكري بالعيد، ، الأمين العام لحزب الوطنيين الديمقراطيين الموحد و أحد وجوه المعارضة للحكومة الحالية، وقع خاص على أهالي جندوبة، كيف لا و هو أحد أبنائها. فقد انطلقت اليوم مسيرة حاشدة خرجت من مقر الاتحاد الجهوي بجندوبة و جابت كل المدينة، حيث شارك فيها أبناء الجهة من مواطنين و أحزاب سياسية و مجتمع مدني، تنديدا بعملية الإغتيال التي تعرض لها شكري بالعيد. كما دخل بعض المحتجين، منذ الأمس، في اعتصام مفتوح أمام مقر الولاية.
Au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid la situation continue à être tendue dans le pays. Les citoyens sont encore descendus en nombre dans la rue dans plusieurs villes du pays. Les forces de l’ordre, sans doute énervées du fait du décès d’un policier hier, ont fait preuve de beaucoup d’agressivité.
يخصص الإعلام الفرنسي هذا الأسبوع للحديث عن مقتل المعارض شكري بلعيد. و قد استغرب كثير من التونسيين تركيز الإعلام الفرنسي على هكذا حدث و تخصيص ساعات طويلة من البث في حين يتم التعتيم تماما على مجريات الحرب القائمة في مالي و التي يخوضها الجيش الفرنسي. السؤال الذي يتبادر للأذهان هل تتاجر فرنسا إعلاميا بقضايانا من أجل التغطية على ما تتحدث عنه منظمات حقوق الإنسان الدولية من جرائم مروعة ضد الإنسانية في مالي؟