Les JCC ont-elles définitivement perdu leur aura ?

Autrefois phare du cinéma arabe et africain, les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) cherchent à retrouver leur éclat. Entre prestige historique et nécessité de renouveau, le festival se réinterroge sur sa place dans le paysage cinématographique régional. Un éminent critique égyptien lève le rideau sur l’évolution des JCC. Entretien.

JCC : Le vrai scandale, derrière les larmes de crocodile

Ce qui s’est passé à la cérémonie de clôture du 20 décembre, matérialise un rapport de force : le pouvoir politique et administratif dicte sa loi. Et si une lubie de dernière minute prend madame la ministre, tout le monde doit s’écraser. Les récentes sorties médiatiques d’un bon nombre de cinéastes sont tout au plus des larmes de crocodiles.

”Tétanos” de Aïcha Snoussi : de rouille et d’éros

L’artiste visuelle Aïcha Snoussi présente son exposition intitulée «Tétanos» au 32 Bis Tunis, jusqu’au 13 février 2026. Sommes-nous au centre-ville, à quelques encablures de la Place Barcelone, ou avons-nous accédé à une faille spatio-temporelle qui, comme au cinéma, nous emmène vers un ailleurs à habiter de nos peurs ?

La Tunisie qui gèle

Le régime novembriste interdisait la création associative et n’autorisait que celles assujetties en essayant de les cantonner à des audiences confidentielles. Le novembrisme a coupé l’eau de sorte que les plantes meurent et les fleurs se fanent. Le juilletisme de son côté, souffle sur cet éco-système un vent glacial qui le couvre de givre.

Revoir « L’homme de cendres » en 2025

« L’homme de cendres », son ancrage dans son époque et son discours tant esthétique que social, sont plus complexes que les simplifications auxquelles on nous a habitués à son propos. Sa récente restauration fait ressurgir l’oscillation du film, sa plaie, entre l’aveu d’une audace et le caché d’une compromission.

Grâce à votre soutien, Nawaat ne s’est jamais absentée

Nawaat reprend son rythme habituel, pour poursuivre sa mission entamée en 2004. Durant le mois de novembre écoulé, son nom, ses articles, ses contributions auront été largement diffusés par la presse libre. Et pour l’occasion, les défenseurs de la liberté d’expression du monde entier ont réitéré leur refus de la normalisation de la censure et de l’autoritarisme.

Nawaat ne sera pas réduite au silence

L’Association des journalistes de Nawaat a reçu, le vendredi 31 octobre, une notification exigeant le gel de ses activités pour un mois. Cette mesure intervient dans le cadre d’une série de suspensions arbitraires ordonnée par le pouvoir, et visant plusieurs associations militantes. Nawaat s’engage à appliquer la suspension de ses activités durant un mois, et annonce faire appel en justice, avec le soutien des voix libres, et de ses compagnons de lutte.

Cinéma en Tunisie : 2026, une année historique ?

1886 / 1966 / 1986 / 2006 / 2016. On dirait que le 6 est le chiffre fétiche du cinéma dans notre pays. Une année après l’invention du cinématographe, Albert Samama-Chikli l’introduit à Tunis. Tandis que 2016 a été l’année d’un plébiscite international pour notre 7eme art. Reste à espérer que l’année 2026 soit historique pour le cinéma en Tunisie.

Siwar Bargaoui, oubliée en prison

Victime d’un interminable acharnement judiciaire, cette jeune journaliste a aujourd’hui la vie brisée. Pourtant, son cas ne semble guère intéresser les cercles politico-humanitaires, d’habitude prompts à s’indigner. Alors que les figures de proue du mouvement « Azimoun » se sont éclipsées, de peur sans doute de subir le même sort.