Dans cette ville, respirer c’est inhaler un cocktail toxique fait d’acide sulfurique, de dioxyde de carbone, d’ammoniac et de métaux lourds. Signe des temps : le simple fait de pouvoir respirer un air qui ne tue pas est devenu un rêve collectif.

Dans cette ville, respirer c’est inhaler un cocktail toxique fait d’acide sulfurique, de dioxyde de carbone, d’ammoniac et de métaux lourds. Signe des temps : le simple fait de pouvoir respirer un air qui ne tue pas est devenu un rêve collectif.
Ces révoltes des GenZ aux quatre coins du monde, viennent nous rappeler que nous vivons depuis le début du nouveau millénaire, un basculement significatif touchant tous les aspects de la vie sociale. L’histoire n’est pas à l’arrêt, comme le préconisait Fukuyama. Le choc des civilisations n’est pas une fatalité comme le voulait Huntington.
Personnalité controversée de la scène politique tunisienne, Abir Moussi croupit derrière les barreaux depuis plus de deux ans. Ses procès s’enchaînent, ses peines s’accumulent. Derrière la façade judiciaire, une même question persiste : la justice tunisienne juge-t-elle des faits ou des personnalités ?
La cinquième édition du Nawaat Festival a tenu toutes ses promesses, démontrant de manière éclatante, que l’art est résistance. De quoi rassurer quant à la capacité de la jeunesse tunisienne à balayer toutes les formes de médiocrité et d’archaïsme qui écrasent le pays.
Le génocide, le massacre d’enfants et de nourrissons, et les déplacements forcés à Gaza rythment l’actualité quotidienne, sous les yeux du monde entier. Les crimes atroces de l’apartheid sioniste ne sont désormais guère dissimulés, sauf pour ceux qui choisissent délibérément de soutenir les assassins sanguinaires. À l’occasion du deuxième anniversaire de l’opération du 7 octobre, Nawaat a choisi de donner la parole à un journaliste palestinien de Gaza.
Présentée lors du festival de Nawaat ayant eu lieu du 26 au 28 septembre, la performance “Connecté(e)” d’Oumaima Bahri transforme la danse en une expérience immersive. Entre mouvement et silence, la danse invite le public à ressentir la force du lien humain.
Des navires de la Flottille internationale Sumud qui tentaient de briser le siège de Gaza, ont été interceptés par des vaisseaux de guerre et des éléments armés de l’occupation “israélienne”, dans la nuit du mercredi 1er octobre, jusqu’à la matinée du lendemain.
Avec « La Malédiction I », Wissal Labidi livre une performance théâtrale frontale et bouleversante sur les violences faites aux femmes. Présentée lors de la 5e édition du festival de Nawaat, placée sous le signe “L’art est résistance, la liberté triomphe !”, cette création s’inscrit dans une démarche artistique engagée, à la fois politique et intime.
La cinquième édition du Nawaat Festival s’est achevée après trois jours intenses, où l’art s’est mêlé à l’engagement pour porter des voix souvent réduites au silence. Du lancement des projets Innawaation aux hommages vibrants rendus aux journalistes palestiniens et à la flottille Soumoud, chaque instant a incarné la résistance et le courage.
Pour son avocat, la condamnation de cet homme politique modéré s’inscrit dans le cadre d’une cabale politique ourdie contre l’opposition. Ce qui explique les innombrables irrégularités qui entachent la procédure.
Revivez les temps forts de la troisième et dernière journée du Nawaat Festival #5 : un final rythmé par l’art, la résistance et l’espoir. Performances percutantes, voix libérées et rencontres engagées ont fait vibrer le public et affirmé la force du festival comme espace d’expression sans compromis.
Revivez en images dans les temps forts de la deuxième journée du Nawaat Festival #5. Le festival se poursuit encore aujourd’hui, entre créations artistiques et prises de parole engagées.
A l’origine de cette flottille, un travail titanesque propulsé par un humanisme universel, transcendant les religions, les langues, les nationalités. Il tacle par des faits, par des actes, et pas uniquement par des messages, le philosophe allemand Jurgen Habermas, qui s’est trahi sur Gaza.
Depuis le 25 juillet 2021, Kaïs Saïed mène une offensive systématique contre les corps intermédiaires. En supprimant les contre-pouvoirs et en muselant les voix critiques, le président tunisien façonne un État sans médiation, sans opposition et sans débat.
Malgré un taux de scolarisation élevé, le système éducatif tunisien peine à garantir une éducation de qualité et équitable. Entre échecs scolaires, disparités régionales, précarité des enseignants et essor du secteur privé, l’école tunisienne révèle de profondes fractures sociales.
Incarcérée depuis juillet 2023, la journaliste Chadha Hadj Mbarek dénonce des conditions de détention inhumaines et un procès entaché d’irrégularités. Son cas suscite l’inquiétude des défenseurs des droits humains.
La Tunisie est récemment devenue le cœur battant de la cause palestinienne. Venue de Barcelone, la flottille pour Gaza « The Global Sumud Flotilla » stationne depuis quelques jours au large de Sidi Bou Saïd. Elle prendra bientôt le départ vers l’enclave palestinienne depuis Bizerte.
L’affaire Abdelkader Dhibi remet en lumière une immigration tunisienne en pleine explosion, dépassant désormais les flux marocains et algériens. Entre pressions migratoires et tensions politiques, cette affaire relance un débat plus large sur l’intégration et la place des Tunisiens en France.