Rediffusion des séries TV en Tunisie : Le marché de la nostalgie

La chaine publique « Watania 2 » rediffuse avec succès depuis quelques années d’anciennes émissions à l’instar de la sitcom « Choufli Hal » (2005-2009), du feuilleton « El Khottab Al Bab » (1996-1997) ou encore « Mnamet Aroussia » (2000). Quelles sont les raisons de l’engouement du public tunisien pour ce type de programme et quel est leur impact sur le spectateur ?

JCC, une odyssée sans boussole

Si elles ne veulent pas sombrer dans l’anecdotique, les Journées Cinématographiques de Carthage doivent redevenir ce qu’elles étaient censées être : un phare culturel pour le monde arabe et africain, un espace de découvertes et de débats, affranchi des tutelles politiques et administratives.

Dossier BFT : L’Etat tunisien a-t-il vraiment remporté la bataille ?

L’affaire de la Banque franco-tunisienne connaît un énième rebondissement opposant son actionnaire majoritaire, la société ABCI Investments Limited, à l’Etat tunisien, qui la lui a confisquée. Une décision du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) est tombée le 21 novembre 2024. Mais le CIRDI et le chef du Contentieux de l’Etat tunisien la présentent différemment.

De la violence économique à la violence judiciaire :  La lutte des travailleur.se.s de l’usine Ritun continue !

L’affaire de l’usine Ritun met en lumière les problématiques liées à la Loi n° 72, promulguée dans le cadre de libéralisation à outrance. Or ces politiques d’ouverture économique ont instauré et favorisé la violation des droits des travailleur.se.s. Il s’agit donc d’un cas d’école, qui fait voler en éclat le discours officiel, prétendant lutter contre l’emploi précaire.

JCC 2024 : “Là d’où l’on vient”, la sublime beauté de l’horreur

Le film “Là d’où l’on vient” de Meryam Joobeur évoque les “revenants” tunisiens de Daech à travers une histoire intimiste. Plutôt que de s’attarder sur les dimensions politico-religieuses, la réalisatrice examine les séquelles psychologiques de la violence. Une thématique universelle, comme elle l’a confié à Nawaat. Le résultat est un drame aux allures de thriller psychologique.

Quel rôle pour la société civile après les présidentielles de 2024 ?

Dans la Tunisie post-25 juillet 2021, le champ des libertés se rétrécit progressivement. Face aux campagnes calomnieuses et aux accusations de traîtrise, les organisations et les forces vives de la société civile s’apprêtent à défendre les derniers espaces de liberté. Et elles poursuivront leur mission en dépit des restrictions et des poursuites judiciaires toujours plus nombreuses.