L’allégeance au pouvoir n’a jamais été aussi assumée par un Parlement tunisien réduit à se faire le relai de la présidence de la République. Et Kais Saied en profite pour raffermir l’emprise du pouvoir exécutif sur le Parlement.

L’allégeance au pouvoir n’a jamais été aussi assumée par un Parlement tunisien réduit à se faire le relai de la présidence de la République. Et Kais Saied en profite pour raffermir l’emprise du pouvoir exécutif sur le Parlement.
Le chef de l’Etat a abordé le 13 janvier 2025 le sujet des entreprises/organismes publics. Il a reproché à la fois leur inutilité et leur coût pour le budget de l’Etat, donc pour le contribuable. Par conséquent, le président a appelé à les réformer, voire à en faire disparaître quelques uns. Sa déclaration a un tant soit peu surpris. Mais pour l’instant Kais Saied accorde la priorité à la restructuration du dispositif d’appui à l’investissement.
Les conditions de détention des opposants ont mis un coup de projecteur sur la situation déplorable des prisons en Tunisie. Les détenus sont condamnés à vivre dans un espace d’un mètre et demi carré, en subissant diverses formes de violence. Tandis que l’emprisonnement est banalisé.
Les LGBTQIA+ et les organisations défendant leurs droits font face à la montée de la répression du régime. Cette répression s’ajoute à la précarité et au risque d’emprisonnement.
Dans ce climat, quelle est la situation des LGBTQIA+?
Quelles sont les marges de résistance pour les activistes dans une conjoncture politique marquée par l’invisibilisation et la marginalisation des enjeux relatifs aux libertés individuelles et collectives ?
La Garde nationale et l’armée tunisienne sont coupables de trafic de migrants irréguliers, avec la complicité de parties libyennes. Expulsés vers les frontières, les migrants sont ensuite “vendus” aux Libyens. Ces transactions sont accompagnées de tortures et d’autres pratiques esclavagistes, d’après un nouveau rapport européen accablant.
Face au verrouillage imposé au niveau de toutes les institutions, la presse n’a d’autres choix que de s’appuyer, dans ses comptes-rendus, sur des bruits de coulisse ou des sources «anonymes». Les journalistes n’acceptent plus cette situation.
Quelles sont les structures institutionnelles, sociales et psychologiques capables de transcender la violence inhérente aux relations humaines pour faire du droit une véritable force émancipatrice, plutôt qu’un simple instrument au service des puissants ? Ce dilemme, brillamment abordé par Einstein et Freud, demeure aujourd’hui au cœur des débats sur la justice internationale et sur les moyens concrets de prévenir les conflits.
D’après The Guardian, la Commission européenne s’apprête à revoir ses accords avec la Tunisie concernant la gestion des flux migratoires. Cette décision intervient après des révélations accablantes, dont celles de l’OMCT, sur des cas de violences sexuelles et autres pratiques inhumaines dont seraient coupables les autorités tunisiennes.
Comme au temps de Bourguiba et de Ben Ali : la chape de plomb qui s’est abattue sur le pays pousse de plus en plus de militants à s’exiler. Comment font-ils pour rester mobilisés ? Quel rôle peuvent jouer les organisations et partis tunisiens depuis l’étranger ?
L’acronyme OQTF est utilisé par les autorités françaises pour désigner une mesure d’expulsion visant un étranger en situation irrégulière. Et c’est souvent la conséquence directe de la procédure exigeant un visa d’entrée. L’absence ou l’expiration de ce dernier entraine des complications. Mais pour appliquer l’OQTF, l’accord du pays d’origine est nécessaire, d’où tensions, pressions et négociations.
Le pouvoir y voit une solution aux problèmes économiques et sociaux et, même, selon certains, un moyen de se donner une base sociale et politique. Mais les organisations syndicales ou patronales, ainsi que la société civile, demeurent sceptiques à l’égard de cette nouvelle forme d’entreprises.
Accompagnées par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), des victimes de torture et mauvais traitement viennent de déposer une plainte contre les autorités tunisiennes auprès du Comité contre la torture des Nations Unies. “C’est notre dernier recours pour que justice soit rendue”, assène la représentante de l’OMCT. Cette plainte soulève la question de la volonté de l’État tunisien de mettre fin à la torture et à l’impunité des accusés.
Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.
Depuis des années, l’État met en avant les joyaux amazighs pour attirer les touristes, à l’instar du village de Zriba Olia. Encore faut-il bien s’en occuper. Sans reconnaissance légale ou même symbolique, cette culture amazighe se résume à des clichés. Le sujet fâche et déchaîne les passions. Alors que le folklore tend à éclipser les réalités.
Malgré un bilan chaotique, l’actuel patron des patrons s’entête à tout verrouiller. Quitte à sacrifier son organisation. Il compte sur la complaisance, incertaine et calculée, du pouvoir pour rebondir. Mais à quel prix ?
La chaine publique « Watania 2 » rediffuse avec succès depuis quelques années d’anciennes émissions à l’instar de la sitcom « Choufli Hal » (2005-2009), du feuilleton « El Khottab Al Bab » (1996-1997) ou encore « Mnamet Aroussia » (2000). Quelles sont les raisons de l’engouement du public tunisien pour ce type de programme et quel est leur impact sur le spectateur ?
Alors que le gouvernement tunisien s’engage de pied ferme dans la course à l’hydrogène vert, présentée comme une opportunité à saisir, c’est un tout autre son de cloche qui se fait entendre au niveau local.
La crise qui mine la centrale syndicale est loin d’être circonscrite. Les fractures sont telles que les protagonistes ne s’en cachent plus. Une aubaine pour le pouvoir qui rêve de faire disparaitre tous les corps intermédiaires.