Faute de soutien public et face à l’arrivée de géants comme Pathé, les salles de cinéma tunisiennes peinent à survivre. Entre manque d’équipement, déclin des infrastructures et public mal servi, le secteur cherche désespérément un second souffle.
Faute de soutien public et face à l’arrivée de géants comme Pathé, les salles de cinéma tunisiennes peinent à survivre. Entre manque d’équipement, déclin des infrastructures et public mal servi, le secteur cherche désespérément un second souffle.
Sélectionné dans plus de 50 festivals à travers le monde, primé plus d’une quinzaine de fois et récompensé par le prestigieux Tanit d’Or lors des 25èmes Journées cinématographiques de Carthage, le film “Les Enfants rouges”, réalisé par Lotfi Achour d’après un scénario coécrit avec Natacha de Pontcharra, Doria Achour et Sylvain Cattenoy, est sorti en salles le 23 avril.
Les mesures populistes (gel des aides étrangères…) annoncées par Donald Trump tombent à point pour le pouvoir de Kais Saied, qui se nourrit de souverainisme et de complotisme. Mais gare à l’envers du décor !
« Les oiseaux qui avaient lutté pour la liberté sont forcés de regagner les cages qu’ils avaient fuies. Les barreaux se ferment dans le silence, et, une fois de plus, les promesses de liberté s’effritent sous le pas d’un pouvoir qui redessine ses prisons ».
Les dysfonctionnements d’ordre structurels qui paralysent l’institution judiciaire expliquent comment le pouvoir a soumis la justice et affaibli le rôle des magistrats.
Tout a commencé le jour où j’ai décidé de chercher un emploi sans recourir à personne. Je ne voulais pas en parler à mes parents. J’aspirais à être indépendante. J’ai donc créé un faux profil sur Facebook. Je suis devenue “Nour Trabelsi”. Cette femme qui n’a existé que dans mon téléphone, mais aussi dans les fantasmes obscurs de prédateurs masculins.
Malgré les ravages avérés des pratiques anticoncurrentielles -décryptées dans cet article -, les entreprises mises en cause parviennent toujours à tirer leur épingle du jeu. A qui la faute ?
Traités, accords ou mémorandums d’entente ? Le président de la République, Kais Saied, joue sur les mots. Mais la réalité est la même concernant la gestion de la migration. Quelle est la nature de la coopération entre la Tunisie et l’Europe et quelles sont ses retombées ?
Qu’ils soient opposés à leur expulsion d’Europe ou qu’ils applaudissent celle des migrants subsahariens de Tunisie, nos concitoyens ne se font plus d’illusion sur le mémorandum d’entente conclu avec l’Union européenne. Et un an et demi après sa conclusion, le bilan de cet accord nébuleux prend des allures de débandade.
Après des années de répression et de marginalisation, le soufisme et ses manifestations retrouvent un public. Les spectacles de la Hadhra fleurissent durant les fêtes religieuses. Mais le phénomène, spirituel à l’origine, n’échappe pas à la logique commerciale.
Le pouvoir ne s’accommode plus de l’existence de médias qui démontent ses narratifs sur les sujets qui préoccupent les Tunisiens. D’où cet acharnement contre les symboles de la lutte pour la liberté et la vérité.
Officiellement, la Tunisie compte plus de 2 000 Syriens sur son territoire, formant la deuxième communauté de réfugiés après les Soudanais. Mais en réalité, leur nombre dépasse les 6 000. À l’instar des Subsahariens, ils n’échappent pas à la précarité. La chute de Bachar el-Assad va-t-elle changer leur destin ?
Des migrants tunisiens meurent dans des circonstances suspectes dans les geôles italiennes. Mais ni les rapports accablants des ONG, ni les témoignages poignants diffusés sur les réseaux sociaux ne semblent émouvoir les autorités tunisiennes.
Le mois de Ramadan rime avec un boom de productions : sitcoms, feuilletons et autres émissions culinaires. La publicité règne en maître, conditionnant la production et le succès financier des œuvres. Pourquoi une telle densité durant ce mois ? Et quels en sont les enjeux ?
Les campagnes de dénigrement ciblant les médias indépendants se poursuivent. Des messages haineux visant explicitement Nawaat et ses membres, ont été diffusés récemment par des pages suspectes sur les réseaux sociaux. Ce contenu calomnieux entend s’en prendre à des collaborateurs et dirigeants passé et présent de l’association. Les voici cloués au pilori, accusés de “trahison et de collusion avec l’étranger”.
La libération de certains détenus d’opinion, augurerait-elle d’une «nouvelle phase de détente» ? Rien n’est moins sûr. La paranoïa entourant le procès du «complot contre la sûreté de l’Etat», marqué par une audience à distance et des tentatives de black-out médiatique, laisse présager du pire.
L’allégeance au pouvoir n’a jamais été aussi assumée par un Parlement tunisien réduit à se faire le relai de la présidence de la République. Et Kais Saied en profite pour raffermir l’emprise du pouvoir exécutif sur le Parlement.
Le chef de l’Etat a abordé le 13 janvier 2025 le sujet des entreprises/organismes publics. Il a reproché à la fois leur inutilité et leur coût pour le budget de l’Etat, donc pour le contribuable. Par conséquent, le président a appelé à les réformer, voire à en faire disparaître quelques uns. Sa déclaration a un tant soit peu surpris. Mais pour l’instant Kais Saied accorde la priorité à la restructuration du dispositif d’appui à l’investissement.