Ali Seriati 16

الهجمات الإرهابية تعبّد الطريق لأركان دعاية بن علي

الحنين إلى النظام السابق ما فتأ يكسب النقطة تلو الأخرى. مدعوما بترسانة اعلاميّة مسكونة بهاجس أمنيّ أعمى، تنتشر الظاهرة دون حياء مع كلّ عملية ارهابيّة. اليوم، يتمّ تصوير زمرة بن عليّ على أنّهم مجموعة من “الصحفيّين الجهابذة” الذّين ترتّب عن غيابهم “خسارة فادحة” للساحة الاعلاميّة. وصلت الأمور إلى حدّ تمجيد عبد الوهاب عبد الله. كلّ هذا يتمّ على أساس شبكة من العلاقات والمحسوبيّة التي تسعى لإعادة تموقع اللوبي البنفسجي.

Médias : Les attaques terroristes, brise-glace de la propagande benaliste

La nostalgie de l’ancien régime gagne du terrain. De plus en plus banalisée par des médias optant pour un sécuritarisme aveugle, elle s’étale sans vergogne au fil des attaques terroristes. Désormais, les principaux sbires de Ben Ali sont présentés comme des « journalistes de valeur » et leur manque de visibilité est qualifié de « gâchis », allant jusqu’à idolâtrer Abdelwahab Abdallah. Tout ça, sur un fond de copinage assumé. Le lobby mauve se repositionne.

Les snipers ? une rumeur selon le tribunal militaire

Quatre ans après, la déclaration controversée de Béji Caid Essibsi, alors premier ministre par intérim, « les snipers ne sont qu’une rumeur et celui qui en trouve un, qu’il me le ramène » trouve sa meilleure traduction dans le verdict du tribunal militaire du 18 novembre 2015.Le sniper accusé d’avoir abattu le martyr Amine Grami, est condamné en cassation à un an de prison avec sursis.

Les sages bourreaux et tortionnaires de Ben Ali reviennent pour « corriger » la révolution

Quatre ans après le départ de Ben Ali, la Tunisie n’arrive, toujours, pas à tourner la page de la dictature policière. Juste la semaine dernière, la presse nationale s’est félicitée du retour en force d’Ali Seriati, l’homme de confiance de Ben Ali et le patron de sa garde présidentielle. Lors d’une cérémonie d’hommage aux anciens cadres du Ministère de l’Intérieur, l’Union Nationale des Syndicats des Forces de l’Ordre annonce la création d’un conseil des « sages » cadres du Ministère de l’Intérieur.

عزيز عمامي بين إبتسامتي السرياطي و أبوعياض

هذا المقال لا يمجد بآي حال من الأحوال عزيز عمامي و لا ينسب له أفعالا لم يفعلها و لا يجعله في خانة العظماء و لكن يعتبر أن عزيز عمامي هو نموذج للشاب التونسي الذي لطالما ظل محافظا على حلمه العظيم .. في المساعدة و حشد الجهود لتأسيس وطن يحافظ على الأقل على إبتسامة طفل في مهده و يضمن لقمة عيش لآبسط متساكنيه.

« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi »

Samedi 17 mai 2014, Azyz Amami et Imed Dghij sont en prison, Ali Seriati est libre. Quels que soient les motifs d’incarcération et de libération des uns et des autres, cette séquence historique ne peut qu’interpeler. L’anarchisme révolutionnaire dans ses deux versants gaucher et droitier est à nouveau réprimé, de façon pernicieuse, avec pour dénominateur commun un règlement de compte qui ne dit pas son nom, une police qui a la rancune tenace. Au même moment, en plein essor, Nidaa Tounes décide de la tenue de son congrès constitutif le 15 juin prochain…

Affaire des martyrs et des blessés de la révolution : un bilan à l’échec patent … de tous!

Qui aurait pensé que la révolution allait être mise en question et jugée, deux années après le départ du dictateur Ben Ali ? Après les « jugements allégés » du tribunal militaire contre les responsables de la répression sanguinaire entre fin décembre 2010 et fin janvier 2011, des questions restent sans réponses, quant aux causes de ce résultat décevant pour certains, « complotistes » pour d’autres.

La conférence de la colère et de l’indignation suite au verdict du procès des martyrs et blessés de la Révolution

Qualifiée de « mascarade », de « haute trahison », de « parodie de procès » et de « crime », le verdict prononcé, samedi dernier, par la Cour d’appel militaire dans l’affaire des martyrs du Grand Tunis, de Thala et de Kasserine, a suscité l’indignation et la colère des familles des martyrs et blessés, de leurs avocats et d’une grande partie de la société civile et des partis politiques.

La Polit-Revue : Le verdict de la honte

Samedi 12 avril, jour noir dans l’histoire récente de la Tunisie post-révolution. Le verdict en appel tombe dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution. Le tribunal militaire allège considérablement les peines de prison ferme prononcées en première instance à l’encontre de Rafik Haj Kacem, d’Ali Seriati, ainsi que plusieurs généraux et directeurs de la sûreté impliqués dans diverses exactions.

القضية رقم 632 ـ كيف ختم القاضي أبحاثه في قضية شهداء تالة و القصرين و تاجروين و القيروان؟

وحيث أن الأبحاث و رغم جديتها فإنه قد تعذر التعرف على هوية من تعمد من العناصر الأمنية الميدانية التي ساهمت بمعية المتهمين في قضية الحال في إزهاق أرواح المتظاهرين أو حاولت ذلك بمدن تالة و القصرين و القيروان و اتجه بالتالي حفظ القضية مؤقتا في حق كل من سيكشف عنه البحث لحين التوصل لمعرفته” النقيب فوزي العياري

Nous, Tunisiens, condamnons

Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.

Tunisie : Ce qu’il s’est vraiment passé le 14 janvier à Tunis

Par Pierre Puchot – Médiatpart – Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.[…]