Quatre ans et neuf mois se sont écoulés depuis l’assassinat du martyr Chokri Belaid. Le tribunal de première instance de Tunis a reporté, le 21 novembre, l’examen de l’affaire pour le 20 février 2018. L’analyse impartiale de chaque point de vue, qu’il soit politique, juridique ou sociale, aboutit au même constat et accuse le même instigateur à savoir la tendance islamiste du pays, à sa tête le parti Ennahdha. Quatre ans et neuf mois représentent un temps précieux, offrant le recul et le discernement nécessaires pour rendre justice, avec ou sans la Justice.
On a ainsi assisté à l’enchaînement bien ordonné des prises de parole des différents leaders du parti, qui chacun à son tour prononçaient quelques mots à la presse pour défendre le retour des terroristes de la Syrie. Ce fut d’abord le numéro un, ensuite Lourimi, ensuite Bhiri, puis dernièrement Dilou. Une campagne bien orchestrée en somme, et on peut s’attendre à ce que cela continue ainsi. Tant de discipline et d’organisation dénotent des concertations intenses et des décisions importantes au sein d’Ennahdha. Ce qui amène à la question suivante : Pourquoi les nahdhaouis sont-ils affolés par le retour des terroristes tunisiens ?
Après avoir décrypté dans un précèdent article les listes de Tunis 1 et Tunis 2, examinons, à présent, les listes de l’Ariana et de Ben Arous où 18 sièges seront à conquérir.
l y a quelques mois, des articles ont été publiés sur la grâce présidentielle accordée à Chiheb Agrebi, frère du fameux militant islamiste, et plus précisément pro-Ennahdha, Mohamed Amine Agrebi, alias « Recoba ». Le jeune, Chiheb Agrebi, 22 ans, condamné à un an de prison et une amende de 1000 dinars pour consommation de cannabis, a été libéré après un mois et dix neuf jours. Son ami, Mejid Ayari, condamné avec lui dans la même affaire est encore en prison.
Deux démissions et des changements au niveau du cabinet du ministère de la Justice ont eu lieu depuis le départ de l’ex-ministre de la Justice Noureddine Bhiri.
Sans surprise, la nouvelle composition gouvernementale de M. Arayedh a été approuvée aujourd’hui par l’Assemblée constituante qui a accordé sa confiance au nouveau Premier ministre avec 139 voix pour, 13 abstentions et 45 défavorables.
Contrairement au discours de M. Ali Laarayadh sur programme de son gouvernement jugé “tiède” voire insatisfaisante, la Troïka a signé cette semaine un pacte politique où on retrouve les engagements du nouveau gouvernement.
C’est un Premier ministre visiblement exténué qui a annoncé vendredi la composition de son gouvernement. A mi-chemin entre un accouchement aux forceps et une césarienne, l’annonce d’une liste en grande partie recyclée ouvre la boite de Pandore aux critiques les plus légitimes.
1429 accusés, dont 90 sont détenus, 61 en fuite et 1278 en état de liberté, seront scrutés par le nouveau pôle judiciaire mis en place par le ministère de la Justice. Garantira-t-il des procès équitables envers les hommes d’affaire et responsables du secteur public suspectés qui seront accusés de corruption ?
Le principe d’un système démocratique est simple : l’autorité des pouvoirs publics est fondée sur la volonté du peuple, une volonté qu’il exprime à travers des élections libres, régulières, transparentes. Pour cela il est nécessaire que différentes institutions soient mises en place dans le pays.
La semaine de l’ANC a été principalement rythmée par les auditions des ministres de la Justice et de la Famille, Noureddine Bhiri et Sihem Badi lors de séances parfois houleuses. L’article 95 de la constitution a également fait couler – à tort ou à raison – beaucoup d’encre, certains élus y voyant la porte ouverte à des organismes sécuritaires parallèles aux institutions de l’État.
Le ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, était auditionné mardi 8 janvier par les élus de l’Assemblée nationale constituante (ANC) réunis en session plénière. Lors d’une séance plutôt mouvementée, le ministre n’a pas été épargné par les critiques de l’opposition sur la gestion de son ministère.
Les conclusions de deux semaines d’investigations nous ont permis d’écarter l’hypothèse d’une cellule armée dirigée par Fathi Dammak pour ouvrir la piste d’une organisation parallèle aux appareils de l’Etat, en lien avec le parti Ennahdha.
Voilà des mois qu’on en parle sans le voir venir. Le remaniement ministériel tant attendu est évoqué avec insistance depuis l’été. En juillet déjà, plusieurs articles se faisaient l’écho de la nomination imminente d’un nouveau gouvernement. Les rumeurs et les paris allaient bon train quant aux ministres qui seraient démis de leurs fonctions et aux nouvelles nominations.
Le 23 décembre, l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) a décidé de créer une cellule de crise pour traiter les affaires en cours et en rapport essentiellement avec la mise en place de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire et de la rédaction du chapitre du pouvoir judiciaire dans le projet de la Constitution.
De l’illégalité du Conseil Supérieur de la Magistrature : Réponse au droit de réponse du ministère de la Justice à propos de l’article “Tunisie : Selon le Tribunal Administratif, le Conseil Supérieur de la Magistrature est illégal”
Bien que le ministre de la justice actuel Noureddine Bhiri savait que le Conseil Supérieur des Magistrats était illégal et ce depuis le 3 février 2011, il n’a pas hésité à le remettre en place.
Hier, à l’Assemblée Nationale Constituante, les députés devaient voter en sénace plénière la proposition de la commission de Fadhel Moussa pour le projet de loi organique sur l’instance provisoire de l’ordre judiciaire mais il y a eu blocage au niveau de son indépendance.
Etant au courant des actions de l’Association des Magistrats Tunisiens du 18 avril et de leur communiqué, le ministre prend de court leurs revendications et organise le même jour une réunion avec le SMT. Selon Mohamed Ltaief, membre de l’association, l’agissement du ministre a visé à marginaliser l’AMT
Suite à la détérioration des relations où l’opacité est de rigueur, l’Association des magistrats demandent explicitement au ministre de la Justice, Nourredine Bhiri de cesser les recrutements et remaniements des fonctions en l’absence totale de transparence […]
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