الساعة الخامسة فجرا، يعمل عشرات الرجال بكل طاقة منذ ساعات. وذلك طيلة أيام الأسبوع بما فيها الأحد، في شارع باب الخضراء تحت صباط الجزيزة بالعاصمة تونس. ووسط تزاحم المجموعة رجل مسن يلقي التحية على البعض ويصدر الأوامر وينهر آخرين إنه “الزعيم”، لا مجال للشك في سلطته على العشرات الذين يتوافدون كل صباح لشحن السيارات من جديد بمخزون الورق.. منذ عشرات السنين وشركة “دعدع” Daadaa للتوزيع لاتعرف النوم ليلا، خدمة للأخبار، كل صباح.
Sousse : Une jeune femme violée par deux hommes accompagnés d’un agent de police
Le 2 mars 2013, une jeune femme, âgée de 37 ans, chanteuse dans les restaurants et les fêtes de mariage, a été agressée et violée par deux hommes accompagnés d’un agent de police. L’affaire aurait pu passer inaperçue mais la forte implication de l’agent de police, nommé, H.S, lui a donné de l’ampleur.
Distribution : Daadaa, le vieux démon de la presse
À cinq heures, le matin, même le dimanche, quelques dizaines d’hommes en pleine énergie travaillent depuis des heures à rue Bab El khadera sous Sabat El Jazira, à Tunis. Au milieu de la petite foule fourmillante, un vieil homme, presque nain, donne des ordres, salut des uns et gronde d’autres. Il est le chef. Personne ne peut douter de son pouvoir sur ces dizaines qui viennent tous les matins remplir leurs voitures de nouveaux stocks de papiers. Depuis des dizaines d’années, la société de Daadaa pour la distribution, ne dort pas la nuit pour servir l’information chaque matin.
Tunisia: “The Illusion of Islam” unveils the illusion of liberty
This very day. Human Rights Watch and Reporters without Borders made the journey to Mahdia to investigate the case. Both Tunisian and foreign media have started talking about the case in hopes of provoking public opinion on an issue that cuts to the core of of the freedom of expression
Tunisie : « l’illusion de l’Islam » dévoile l’illusion de la liberté
L’affaire a commencé, le 3 mars 2012, à la ville côtière de Mahdia, quand deux citoyens ont porté plainte, contre deux jeunes, Ghazi Al Beji et Jabeur Mejri, les accusant d’ « atteinte à l’ordre public », «transgression à la morale » et «apport de préjudice à un tiers»