TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Médias-Kasserine : Le sécuritarisme éditorial de la Watania 1
Dans son édition du mardi 19 janvier 2016, le journal télévisé de la Watania 1 a succombé à l’obsession sécuritaire. Il a anonymisé les indignés et dressé un faux bilan sur les blessés. Les pouvoirs législatif et exécutif se sont exprimés alors que les principaux acteurs, les diplômés chômeurs, ont été marginalisés.
TrackTour #2 : Rap anti-loi 52 [Déconseillé aux mineurs]
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Sur Hannibal Tv : Récit expéditif d’un «Conflit» qui ne dit pas son nom
A l’occasion de la Fête du 14 janvier, Hannibal Tv a diffusé, dans la soirée du jeudi, le long métrage tunisien de fiction «Conflit». Réalisé par Moncef Barbouch, le film, sorti en 2014, retrace le parcours de certains militants d’Ennahdha, sans citer clairement leurs noms ou celui de leur parti. Malheureusement, le réalisateur a raté le principal enjeu de l’œuvre : Restaurer la mémoire collective.
TrackTour #1 : 2016, déjà des nouveautés !
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque vendredi soir, nous vous proposerons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Ahmed Ben Hassana sur Nessma : Discours de haine anti-chiite d’un avocat apprenti flic
Suite à l’exécution de Nimr Baqer al-Nimr en Arabie Saoudite, Nessma a tenu à importer les tensions entre chiites et sunnites en Tunisie. Parmi les intervenants sur la question, l’avocat Ahmed Ben Hassana, connu pour son acharnement contre les libertés numériques, la liberté d’expression, le droit syndical, le droit à l’intégrité physique et la liberté du culte. Un personnage trouble érigé à tort en commentateur de l’actualité.
TV en 2015 : Plus réactionnaire que jamais depuis la Révolution
En parcourant toutes nos chroniques de critique tv publiées en 2015, nous avons essayé de déceler les tendances dominantes de l’année écoulée. Cinq ans après la révolution, la persistante teinture mauve, qui a nettement perdu du terrain ces dernières années, a repris les devants. Les voyants virent au pourpre. Restauration en marche.
Médias : Campagnes anti-régulation pour hâter l’ère bananière
Après avoir sanctionné deux émissions hebdomadaires d’El Hiwar Ettounsi Tv, suspendues pour un mois, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a été la cible d’une vaste campagne de lynchage médiatique. L’absence d’un véritable débat sur la régulation brouille les pistes, maintient le statut quo et laisse courir les adeptes de la doctrine bananière.
Klem Ennas : Sa ligne réactionnaire, ses erreurs de casting et ses choix anachroniques
Attaqué par divers invités de l’émission sur ses appartenances politiques, Chakib Derouiche, présenté par Klem Ennas en tant que chroniqueur, s’est retrouvé à plusieurs reprises dans une impasse.
Taoufik Jebali : Nage en eaux troubles d’un ténor du théâtre tunisien
Metteur-en-scène, comédien et dramaturge tunisien, Jebali est l’une des figures phares du quatrième art tunisien. Il dirige El Teatro, le premier théâtre indépendant du monde arabe qu’il a fondé en octobre 1987. Récemment paru chez Sud Editions à Tunis, l’ouvrage collectif « Théâtre dans le monde arabe » revient, en partie, sur son parcours. Extrait.
Médias : Le service public asservi par le président Caïd Essebsi
Lors de sa dernière allocution, le président Béji Caïd Essebsi a instrumentalisé tous les médias pour concentrer l’essentiel de son discours sur une question partisane. Impliquer les médias privés relève de leur libre choix mais y mêler les médias publics s’apparente à un abus de pouvoir. «La patrie avant les partis» ? Pas vraiment.
Télévision : Les droits de l’Homme, victimes collatérales de l’attentat de Tunis
Le dénigrement des droits de l’Homme a dominé les écrans des chaînes tv tunisiennes suite à l’attentat de Tunis. Divers intervenants par téléphone et invités des plateaux ont procédé à une large campagne de lynchage des défenseurs des droits de l’Homme. Certains animateurs y ont contribué. D’autres sont restés passifs sans le moindre recadrage de leurs invités, laissant libre cours au discours de haine. Zapping le soir même de l’attaque terroriste.
Sur El Hiwar Ettounsi Tv : Le populisme pour éveiller la nostalgie benaliste
La propagande du blanchiment de l’ancien régime a rarement atteint un tel niveau de perversité depuis la révolution.
Requiem pour Taoufik Ben Brik
La scène du crime aurait été perçue comme tirée d’un film surréaliste en 2011 et carrément gore en 2010. Mais la transition, lente et douloureuse, a préparé les téléspectateurs à l’homicide. Et puis, ce n’est pas la première fois qu’on en voit sur Nessma. Mais la perte du lundi 09 novembre 2015 est inestimable. Il s’agit de Taoufik Ben Brik, paix à son âme.
La musique de variété, cheval perdant de Maghreb 24 Tv
Lancée en mars 2015, Maghreb 24 Tv ne figure toujours pas dans les estimations d’audience établies par les agences de sondage. En total détachement avec le contexte actuel, elle a parié sur un cheval perdant. Sa programmation repose essentiellement sur la musique de variété. Un choix obsolète puisque la popularité de ce registre est en chute libre depuis que la révolution a changé la donne.
دليلك ملك، الوصم في خدمة الإستعراض
أرسلت الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري يوم الخميس 22 أكتوبر لفت نظر إلى قناة الحوار التّونسي بسبب «المس بكرامة بعض الفئات الإجتماعية ». تأتي ردّة فعل الهيئة لعدّة أسباب من أبرزها ما جاء على لسان منشّط برنامج “دليلك ملك” في مناسبتين. مثل هذه الهفوات لم تكن مجرّد حالات معزولة، ففكرة البرنامج تتمثّل أساس في إذلال و إهانة المشتركين فيه. أليست صناعة الفُرجة هي الوسيلة و الغاية في نفس الوقت ؟
Dlilek Mlak : La stigmatisation au nom du show
La HAICA a adressé, jeudi dernier, un avertissement à la chaîne El Hiwar Ettounsi pour « atteinte à la dignité humaine de certaines catégories sociales ». La réaction du régulateur vient, entre autres, suite à deux dérapages de l’animateur de « Dlilek Mlak ». Pourtant, ces bourdes ne sont pas des cas isolés. Le concept de l’émission, de par le dispositif qu’il déploie, est naturellement stigmatisant. Faire le show, n’y est-il pas, à la fois, la fin et le moyen ?
Au théâtre, les masques de la télévision tombent
Le théâtre tunisien est de plus en plus critique envers la télé. Deux pièces présentées aux Journées Théâtrales de Carthage (JTC) font tomber les masques télévisuels : « Monstranum’s » d’Ezzeddine Gannoun et « Plateau » de Ghazi Zaghbani. Focus sur une série de clashs entre le quatrième art et la voix de son maître.