Le retour du « discours obséquieux » : Halte à la langue de bois !

Les premières élections libres de la Tunisie n’ont pas mis fin à une activité favorite qui fait prospérer de nombreux observateurs et médias, à savoir les discours obséquieux ou en dialecte tunisien : le t’hiin. Ce que nous observons, aujourd’hui, comme congratulations ou du moins comme « caresses intéressées » ne sont pas moins que de vieux réflexes ayant fait le bonheur d’une dictature qui n’en demandait pas tant : celle de Ben Ali.

Géopolitique d’« un » Printemps Arabe : les présidentielles devant le miroir de la presse internationale.

La presse internationale s’est délectée, ces deux derniers jours, à analyser le second tour de la présidentielle tunisienne. Congratulations et présentations intéressées de la victoire de Béji Caid Essebsi par certains médias et formulation d’un pragmatisme par d’autres, c’est une image différenciée de la transition démocratique qui émerge selon les pays.

Les discours fétides de Marzouki et de Caid Essebsi, ou comment faire tanguer une démocratie fragile

Il s’agit ici, ni de journalistes, ni de politiciens « primaires » et encore moins de sympathisants qui se livrent à une « guerre des mots », mais bel et bien de deux candidats à l’investiture suprême, qui comme le stipule l’article 72 de la Constitution tunisienne, se doit d’être le « symbole de l’unité » de l’Etat. C’est ce caractère fédérateur, que doit représenter le futur président de la République qui doit se placer au-dessus de toute allégeance partisane comme le stipule l’article 76 de la Constitution : « le président de la République ne peut cumuler ses fonctions avec toute responsabilité partisane», et ce afin de justifier son autorité de représentant de tous les citoyens.

Enquête : Les sondages politiques en Tunisie, à quoi ça sert ?

C’est avec beaucoup d’appréhension et d’interrogations que nous sommes allés à la rencontre de ces instituts de sondages afin qu’ils nous expliquent au mieux ce phénomène qui fait aujourd’hui, en Tunisie, la pluie et le beau temps. Pour ce faire, Wajdi Ben Rejeb de Tunisie-Sondages et Hichem Guerfali de 3C études ont accepté de revenir sur cinq problématiques majeures liées aux sondages : la méthodologie, le coût, l’absence de cadre légal, la manipulation et la propagande, et enfin le rôle des sondages comme sources de progrès social.

Quand les “amis” de la Tunisie se partagent le “gâteau sécuritaire” !

Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.

Interview avec Jean-Louis Debré : « Enrichissons nous de la vérité des autres, mais soyons nous-mêmes ».

Interview exclusive accordée à Nawaat par M. Jean-Louis Debré (ex-président de l’Assemblée nationale française, ex-ministre de l’Intérieur et actuel président du Conseil constitutionnel français) ; et laquelle interview ayant porté sur le rôle de la juridiction constitutionnelle dans l’affermissement de la démocratie et de l’État de droit, tout comme sur des aspects relatifs aux échanges des expériences juridiques entre les Nations.

Législatives 2014 : le vote sanction du « moindre mal »

En épluchant, aujourd’hui, les journaux internationaux, on relève, quasiment, les mêmes titres que ceux d’octobre 2011. Alors qu’en octobre 2011, « Les islamistes » étaient en tête, cette année, ce sont les « Laïcs » qui l’emportent. Cette dichotomie hante la presse internationale, avec cette éternelle opposition entre d’un côté « les méchants » islamistes, et de l’autre les « gentils » laïcs, suggérée au fil de la lecture de nombreux articles.

Législatives 2014 : Décryptage des listes de Tunis 1 et 2

Les élections législatives sont prévues pour la fin de cette semaine. Grâce à la base de données, désormais accessible sur nawaat.org , diverses lectures peuvent en être faites, sur la forme et sur le fond, mais aussi sur les forces en présence et les grands absents. L’inconnue de ce scrutin est, pour sûr, les électeurs. Sont-ils plus soucieux de l’idéologie, de la ligne politique d’un parti, ou de la personnalité des candidats ? Une forte abstention favorisera-t-elle les grands partis ou doit-on s’attendre à une participation massive ?

Pourquoi Ennahdha a confié sa communication à la très controversée agence de relations publiques Burson-Marsteller ?

Le manque de transparence d’Ennahdha autour de son accord avec Burson-Marsteller suscite des soupçons inévitables sur la transaction qui, au contraire d’encourager des «élections libres et équitables en Tunisie», pourrait, en fait, les miner. L’ambiguïté autour de l’aspect financier de la transaction, (“Frais à déterminer à une date ultérieure,” lit-on dans le document d’enregistrement officiel) est un sujet de préoccupation particulier, après la mauvaise gestion financière des partis, lors des dernières élections. En effet, certaines questions s’imposent : qui a financé ce projet ? De quel fond sera-t-il financé ? Quelles sont les modalités de paiement ?

Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives

Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.

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