Bien avant qu’elle ne puisse comprendre les mots et leur poésie, depuis son plus jeune âge, Widad Mjama est fascinée par les Chikhates, ces femmes chanteuses et gardiennes d’une tradition datant du XIIe siècle. Le projet artistique de l’AÏTA est né de cette fascination. « Aita mon amour » est le nom de sa nouvelle création, produite en collaboration avec Khalil Epi. Par cette création, le duo a souhaité arracher cette poésie à l’oubli, rendre hommage à ces femmes majestueuses et faire résonner cet art typiquement marocain à l’ère numérique.
«Bon deuil», entretien avec Houcem Bouakroucha et Feteh Khiari
Oscillant entre profond bonheur et désespoir, Bon deuil !! nous immisce dans les échanges et l’intimité d’une jeunesse abandonnée. Composant à partir de leur vécu, deux danseurs nous prennent à témoins et reconstruisent par leur corps leur réalité tel un rituel pour faire le deuil d’une vie sacrifiée. Une œuvre poignante qui nous rappelle douloureusement nos échecs.
«Room 95», entretien avec Ilyes Louati
Le collectif Room 95 fait la promotion de la scène underground, via des installations immersives qui entrainent les participants dans un voyage dans le temps, en les immergeant dans l’univers des 90s.
«Vagabondage», entretien avec Chahine dhahak
Fruit de plusieurs années de contemplation, la première exposition individuelle de Chehine Dhahak est une exploration visuelle de l’errance. Capturée au gré des rencontres fortuites, chacune de ses photos se présente tel un assemblage soigneusement orchestré, où l’harmonie visuelle et les proportions occupent une place prépondérante.
«Fashion WeAk», entretien avec Paco
Fashion WeAk est le tout premier album de Donc Pac. Cet album novateur incarne la fusion artistique qui caractérise le musicien, marquant l’union audacieuse entre la musique acoustique et électrique. Plongeant dans les influences éclectiques de l’artiste, Fashion Weak se présente comme un voyage musical, explorant les méandres du reggae, de la cumbia, du dub, de l’afro ou encore, du hip-hop.
«Memories of Concrete», entretien avec Yasser Jridi
« Memories of Concrete » est un court-métrage expérimental, aux confins du journalisme et de la création artistique. Le film basé sur des images prises au marché central, offre un cocktail détonnant qui mixe les enregistrements vidéo de corps en mouvement, avec des créations graphiques. Avec ses sons enregistrés et ses dialogues incrustés, le réalisateur met en évidence les contradictions et l’évolution paradoxale des Tunisiens.
«Les Amazighs, Mémoires Perdues», entretien avec Med Arbi Soualhia
L’objectif de l’expérience « Les Amazighs, Mémoires Perdues » de Med Arbi Soualhia est d’abord d’archiver la mémoire collective. Ainsi, quatre témoignages ont été recueillis puis déclinés sur trois volets en réalité virtuelle. Le résultat : une expérience unique pour mieux comprendre l’histoire des Amazighs du sud tunisien et découvrir leur culture.
Nawaat Festival #3
Nawaat Festival est de retour pour sa 3éme édition, qui se tiendra du 15 au 17 décembre 2023. Pour l’occasion, nous ouvrons à toutes et à tous notre espace pour un évènement culturel alternatif et multi-arts, mettant en avant les artistes et les œuvres défendant nos valeurs communes de justice et de liberté. Cette nouvelle édition placée sous le signe de la résistance propose aux festivalier.es de la musique, du cinéma, de la photographie, et de la danse.
دار الباي بحمام الأنف: ملجأ بشيرة بن مراد يقاوم السقوط
تبدو المناضلة بشيرة بن مراد التي أسست الاتحاد الإسلامي للمرأة سنة 1936، في صورة التقطت لها آخر أيام حياتها بداية التسعينات، امرأة حافظت على قسط كبير من الرفعة والنبل التي ورثتها من عائلتها، فهي ابنة الشيخ محمد صالح بن مراد شيخ الإسلام الحنفي، وحفيدة المفتي أحمد بن مراد. ولكنّ خلفية الصورة التي تُظهر جدارًا مطليًّا بدهن أزرق باهت، كسرت تلك الرفعة. ذلك الجدار هو حائط غرفة بشيرة بن مراد في الطابق الأول بالقصر الحسيني المعروف بدار الباي بحمام الأنف.
Que dit l’annulation des JCC sur l’engagement pour la Palestine ?
L’annulation surprise de la session 2023 des Journées cinématographiques de Carthage, prévues du 28 octobre au 4 novembre, a laissé un vide. Mais cela a également permis de réfléchir sur le rôle du cinéma, et de l’art en général, dans la défense des droits humains des palestiniens.
Théâtre : Pièce cruelle et désespérée pour les 20 ans de L’Artisto
Ghazi Zaghbani est le fondateur de L’Artisto, un théâtre privé dont la compagnie vient de fêter ses 20 ans. Dans la foulée, La Ferme, la nouvelle production de la rentrée 2023, vient marquer un bilan mitigé.
Dream City 2023 : “Bon Deuil”, danser le paradoxe
Les deux artistes dansent avec leurs ombres projetées sur le mur. Leurs silhouettes semblent fragiles, à la merci de la brise de la Médina. Une performance artistique donnée dans un spot à couper le souffle, déniché par le festival Dream City.
Dream City: “Les ambassadeurs” de Ktari, la haine dans le miroir
Le film a décroché le Tanit d’or des JCC de 1977. Un demi-siècle plus tard, il semble aujourd’hui tendre un miroir à l’actualité des deux rives de la Méditerranée.
Dream city 2023: The maps of dignity, Interview avec Leyla Dakhli
L’exposition “The Maps of Dignity” est actuellement hébergée à la bibliothèque Dar Ben Achour dans le cadre de Dream City 2023. Cette exposition explore les révoltes qui ont eu lieu dans les pays du sud de la Méditerranée depuis les années 50 à travers des cartographies et des récits individuels. L’historienne Leyla Dakhli et son équipe nous plongent dans une mémoire collective façonnée par les luttes pour la dignité.
Dream City : Interview avec Essia Jaibi
Mise en scène par Essia Jaibi, la nouvelle performance théâtrale de Jalila Baccar STIGMA a été l’une des œuvres les plus attendues pour le public du Dream City.
Dream City : Interview avec khalil rabah
Olive- Gathering est un atelier de rencontre et de dégustation, initié par l’artiste palestinien Khalil Rabah dans le cadre des journées Dream City.
Dream City : Interview avec Radouan Mriziga
S’inspirant de la culture amazighe, Radouan Mriziga , chorégraphe marocain basé à Bruxelles, offre à son public une performance artistique pluridimensionnelle, à travers son projet Atlas/The Mountain.
Un livre tunisien sulfureux, à la conquête de la France et de l’Algérie
Deux prestigieuses maisons publient la version française des « Carnets d’El-Razi », le 5 octobre en Algérie et en France. Et l’éditeur français qui ne pensait pas qu’un tel livre pouvait sortir en Tunisie a été choqué à sa lecture, lance l’auteur.