Alors que la campagne électorale bat son plein, deux organisations, l’une islamiste et l’autre communiste, ainsi que des anciens du Mouvement du 20 février, appellent au boycott du scrutin. La presse internationale reste muette à ce sujet.

Alors que la campagne électorale bat son plein, deux organisations, l’une islamiste et l’autre communiste, ainsi que des anciens du Mouvement du 20 février, appellent au boycott du scrutin. La presse internationale reste muette à ce sujet.
Chassée par la censure et la stigmatisation telle une sorcière du Moyen Âge, Amina Sboui alias Amina Femen a été invité à une émission où la peopolisation de l’insignifiant a servi de passerelle au conservatisme débridé, au point de virer au lynchage public.
Depuis hier, mercredi 5 octobre, les sit-ineurs de Menzel Bouzaiene bloquent la route GP 14, celle que les camions de phosphate empruntent pour aller de Gafsa à Sfax. Ils contestent l’arrestation de leurs représentants qui se sont déplacés à Tunis pour assister à une réunion avec le ministre du Transport.
L’initiative, a déjà fermenté dans les cercles influents de l’économie et de la politique des deux rives pendant des mois. Elle est portée par Afif Chelbi membre du Cercle Kheireddine et ministre de l’Industrie (2004-2011). On y retrouve plusieurs figures de la politique, de la finance, du patronat et même du journalisme. Mais les initiateurs de l’appel ont voulu brasser large. Nawaat, a contacté des signataires, connus pour leurs prises de position contre la dictature ou des économistes farouchement opposés à la dette. Certains, ont affirmé parfois gênés n’avoir adhéré qu’à un appel à mobilisation, bien avant que les termes de cet appel ne soient détaillés. D’autres assument leur adhésion à l’initiative.
Le 22 septembre, cinq députés européens et une trentaine de membres de la société civile se sont réunis à l’Association Art rue à Tunis pour débattre des problématiques du secteur culturel: Est-ce que la coopération Tunisie-UE veut dire l’imposition d’une vision pour la culture à laquelle la Tunisie doit adhérer ? Est-ce que cette coopération se réalisera en parallèle/en complémentarité avec une nouvelle politique culturelle nationale ?
Monsieur le Premier ministre, votre souci de gagner la confiance de vos concitoyens – dont je suis – est peut-être une ambition respectable. Mais, pour y parvenir, il vous faut au moins quelques idées. Pour que ces idées suscitent la confiance, il ne suffit pas de froncer les sourcils en les énonçant. Ces idées doivent être crédibles. Au moins un tout petit peu.
Le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, est un diplomate qui parle trop. Il a créé la polémique avant même son arrivée. Frère de Patrick, qui fut le visage du journal de 20 heures durant trois décennies, et ami de personnalités comme Jack Lang, Hubert Védrine, Martine Aubry ou encore François Hollande, ce fervent défenseur du « rayonnement culturel français » a pu grimper les échelons de la diplomatie. En Tunisie, il est proche de Syhem Belkhodja, personnalité contestée dont, peut-être mal informé, il a loué l’esprit de résistance sous la dictature, lundi dernier.
TrackTour est une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
Hier vendredi a démarré le septième congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme à Tunis et se poursuivra aujourd’hui et demain (1 et 2 octobre) à Hammamet. Le prix Nobel de la paix de 2014 semble bien loin. Après deux ans de retard, ce congrès se tient sous le thème « Tous les droits sans exclusion ni sélection ». Mais derrière ce slogan rassembleur, se cachent les craintes de mainmise des partis politiques, renforcées par la présence à l’ouverture d’un intrus : Le président de la République.
Sousse, le 29 septembre 2016. Il a suffi de plusieurs heures de pluies soutenues pour engloutir la « Perle du Sahel ». Des flots d’eaux pluviales, mélangées aux eaux usées et à la boue ont envahi hier les artères et les quartiers de la ville. Le jour précédant, à l’ARP, la commission de l’énergie a validé la ratification de l’Accord de Paris sur le climat ; un engagement international qui risque d’enfoncer davantage le pays dans le marécage de la dette et… des inondations.
Accusations sans preuves, diabolisation des protestataires, stigmatisation de la population de Kerkennah, certaines chaînes tv se sont converties en usines à intox, entre le 19 et le 22 septembre, période des négociations entre le gouvernement et les acteurs sociaux représentants de Kerkennah. Après notre focus sur le fantasme Hizb Ettahrir, la suite sur un tissu de mensonges.
Transformer une classe d’une école primaire en un espace de pratiques artistiques, c’est le défi que s’est lancée l’association L’Art Rue depuis 2012, à travers le programme « Change Ta Classe ». Reportage.
« L’île aux enchères », est un documentaire amateur, qui s’est donné la tache de défendre les habitants de Kerkennah dans leur combat contre les sociétés pétrolières, dont la Pétrofac. Originaire de l’archipel, Majdi Kaaniche, 35 ans, chercheur en arts plastiques, décide de prendre part dans cette « guerre médiatique » en donnant la parole aux « opprimés » et aux « oubliés », face à la stigmatisation des médias dominants.
Fin août, Jihène Charrade publie son premier livre « Diva Mother F… ». Un recueil d’histoires drôles de jeunes femmes tunisiennes racontées dans un style burlesque qui défraye la chronique. Personne n’avait peint avec autant d’humour le comportement de la jeunesse féminine tunisienne. L’auteure développe une singularité qui, en aucun moment de ses chroniques, ne la quitta et ne la dévia d’un pas de ses satires jubilatoires envers ses compatriotes du même sexe.
La résolution du parlement européen du 14/09/2016., qui n’a aucun effet contraignant, recommande aux institutions européennes d’œuvrer auprès des pays membres en vue la mise sur pied d’un « plan Marshall » en faveur de la Tunisie ainsi que la conversion de la dette européenne en projets d’investissement. Sans vouloir en minimiser la portée, il convient de souligner que des initiatives semblables n’ont jamais connu dans le passé un début de concrétisation ni abouti à un aménagement positif de la politique européenne à l’égard de la Tunisie.
Quelle est la différence entre une bonne comédie et une très mauvaise comédie ? Exactement celle qui fait qu’un trait sec et mordant ne verse jamais dans le ridicule. « Zizou », le dernier film de Férid Boughedir, le prouve. S’il enfile les mêmes culottes idéologiques, le cinéma de Boughedir semble tirer ici de nouvelles ficelles. Mais avec un chapeau de paille et une chemise à carreaux, le pari est loin d’être gagné.
Si vous n’êtes pas trop puritains et que vous avez atteint l’âge de raison, allez jeter un coup d’œil sur certaines proses du Marquis de Sade, par exemple les dernières pages de « La philosophie dans le boudoir ». Vous y trouverez, sous une forme métaphorique qui donne des haut-le-cœur, un tableau assez fidèle des rapports – politiques…. – qui unissent et désunissent les responsables des états-majors qui président hélas à nos destinées.
La mobilisation était totale, pour maintenir Petrofac en activité : une dizaine de ministres engagés pour conclure un accord entre l’entreprise et les manifestants. De telles mobilisations sont rares, même pendant des moments très pénibles que le pays a vécu, tels l’affreux accident qui a eu lieu à Kasserine, ou encore les inondations que connaissent nombreuses régions et même la capitale, ces jours-ci !