Écrit et réalisé par le cinéaste DeVon Moore, le film est porté par l’actrice tuniso-américaine Dawnyes Rezgui. Et la peinture troublante de l’artiste syrienne Shahed Ibrahem agit, dans ce court-métrage, comme un portail métaphysique.

Écrit et réalisé par le cinéaste DeVon Moore, le film est porté par l’actrice tuniso-américaine Dawnyes Rezgui. Et la peinture troublante de l’artiste syrienne Shahed Ibrahem agit, dans ce court-métrage, comme un portail métaphysique.
Le numéro 13 de la “Revue Tunisienne de Science Politique” vient de sortir aux éditions Santillana. Il offre aux lecteurs une radiographie des défis de la démocratie, des idéaux délibératifs aux obstacles autoritaires et technocratiques. Six contributions, riches en analyses disciplinaires et critiques, sont proposées, avec notamment les comptes-rendus des derniers ouvrages de Hamadi Redissi, Sophie Bessis, Habib Kazdaghli, et Hatem Nafti.
Un rapport accablant de l’OMCT fait état de plus de 100 nouvelles victimes de torture et de violences policières durant l’année écoulée. Derrière les chiffres, des récits de brutalité policière, d’humiliations, de morts suspectes. Et une impunité qui semble plus que jamais institutionnalisée.
Le combat que mènent les groupes ultras dans les stades impulse une nouvelle dynamique aux mouvements sociaux. En narguant « sportivement » les autorités et en étendant leur mobilisation, ils sont aujourd’hui à la pointe de la lutte pour les libertés publiques.
En cette journée, défendre les droits des réfugié·es n’est pas une question de charité. C’est honorer nos engagements internationaux, respecter le droit, et affirmer une vision humaniste de notre société.
Soumoud exprime une vision du monde fondée sur la solidarité entre les peuples, sur la responsabilité morale des citoyens face à l’abandon des instances officielles. En ce sens, il constitue une rupture avec les logiques étatiques, diplomatiques ou humanitaires traditionnelles.
En revenant sur sa terre de Palestine par la mer, à bord du voilier humanitaire en compagnie de militants internationaux, Rima Hassan a piégé les sionistes et leurs souteneurs. Or les soldats qui l’ont kidnappée dans les eaux internationales sont étrangers au sol palestinien. Juifs arabes, juifs d’Europe de l’Est ou Khazars d’Asie centrale convertis, ils cochent tous une case : ils viennent d’ailleurs et ils sont payés pour les crimes qu’ils accomplissent.
Poursuivie dans une affaire liée à l’accueil de migrants, la militante humanitaire Sherifa Riahi est emprisonnée depuis plus d’un an, et séparée de ses enfants, dont une fillette en bas âge. Cette détention s’inscrit dans une vaste campagne de criminalisation du travail associatif soutenant les migrants.
Saadia Mosbah, la fondatrice de l’association antiraciste «Mnemty» croupit depuis plus d’un an en prison. Tandis que le pouvoir, se nourrissant de la rhétorique de diabolisation et de délire conspirationniste, continue de clouer au pilori les défenseurs des droits humains.
Figure de la société civile, engagée dans la défense du droit à la différence, Saloua Ghrissa a été arrêtée en décembre 2024 dans le cadre d’une enquête controversée. Son affaire suscite une vague d’indignation dans un climat politique marqué par une répression croissante.
Ce livre constitue une double synthèse. D’abord une synthèse de l’ensemble des travaux de son auteur, Mohamed Larbi Chouikha, acteur et observateur de notre champ médiatique. Mais c’est aussi une synthèse critique du fonctionnement du système médiatique tunisien, depuis l’indépendance à nos jours.
En pleine campagne de répression tous azimut, on reparle d’un conseil de la presse, censé veiller au respect de la déontologie. Mais comment peut-on évoquer la régulation ou l’organisation des médias, alors que même la liberté de la presse et d’expression est bafouée ?
La Tunisie connaît une fuite massive de ses jeunes médecins. Les conditions de travail précaires et l’absence de réforme alimentent une colère profonde au sein de la profession. Face à cette crise, l’État semble s’enliser dans l’inaction.
Affamés, maltraités et privés de soins, les détenus en Tunisie subissent une double peine : celle de l’incarcération et celle, plus insidieuse, résultant des violences qui l’accompagnent. C’est ce que dénonce un rapport accablant sur les conditions de détention dans les prisons tunisiennes.
Arrachées de haute lutte par la société civile dans l’élan de la révolution de 2011, les radios associatives ont un temps porté l’espoir d’un paysage médiatique libre et pluraliste. Soutenues par l’enthousiasme des débuts, les ONG et les bailleurs internationaux, elles semblaient appelées à jouer un rôle clé dans la transition démocratique. Mais cet espoir s’est peu à peu érodé, laissant place à une désillusion croissante. Aujourd’hui, marginalisées et livrées à elles-mêmes, ces radios peinent à survivre.
En 2014, la Tunisie a révolutionné son cadre légal en inscrivant la liberté de conscience dans sa Constitution. Mais cette avancée contraste avec une réalité où apostasie, discrimination religieuse ou pression sociale persistent. Comment expliquer cet écart entre le texte et les pratiques ?
Des témoignages accablants sur les humiliations graves et systématiques subies par les personnes LGBTQI+ dans le milieu carcéral, lèvent le voile sur la réalité de cette communauté en Tunisie. Celle-ci est à mille lieues de l’image que le pouvoir veut vendre à ses partenaires occidentaux.
Le projet de loi devant permettre aux notaires de prononcer les divorces par consentement mutuel a suscité une levée de boucliers. Associations féministes, juristes et institutions dénoncent une menace sur les acquis des femmes tunisiennes, et un recul historique en matière de justice familiale.