Deux prestigieuses maisons publient la version française des « Carnets d’El-Razi », le 5 octobre en Algérie et en France. Et l’éditeur français qui ne pensait pas qu’un tel livre pouvait sortir en Tunisie a été choqué à sa lecture, lance l’auteur.
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Deux prestigieuses maisons publient la version française des « Carnets d’El-Razi », le 5 octobre en Algérie et en France. Et l’éditeur français qui ne pensait pas qu’un tel livre pouvait sortir en Tunisie a été choqué à sa lecture, lance l’auteur.
La version arabe d’un livre de Virginie Despentes, a été renvoyée au Maroc par la douane tunisienne. « Un responsable m’a donné le motif verbalement : outrage aux bonnes mœurs », déplore son traducteur, Walid Soliman, qui a entre autres traduit Andrei Kourkov, Mario Vargas Llosa et Gisèle Halimi.
«Géologie de la séparation» suit Abderrahmane qui a fui la guerre civile en Libye, et Laly, originaire d’un pays d’Afrique de l’Ouest. Le documentaire en noir et blanc s’ouvre sur un centre de détention de migrants. Apparaissent des individus filmés par des caméras de surveillance, condamnés à l’attente dans l’antichambre de l’errance.
Des citoyens disparaissent, engloutis sous les yeux sidérés de leurs proches. « La ville » finit par être bouclée par l’armée et la police, complétement dépassées par les évènements. Les habitants vont ainsi se retrouver enfermés dans cette prison à ciel ouvert. C’est l’univers de La Disparition, un roman tunisien atypique, entre thriller et science-fiction.
La directrice du Djerba Arab Film Festival, la pilote de rallye Abla Lassoued, réussit la prouesse d’organiser l’événement sans spectateurs. Ses nombreuses apparitions médiatiques en Égypte témoignent du réseau qu’entretient cette Tunisienne souhaitant s’intégrer dans l’industrie culturelle.
Le concept du voyage est pris en otage par les politiques d’immigration et la gestion des frontières. Les artistes sont particulièrement touchés, car leur visibilité ainsi que leurs financements dépendent largement de la scène occidentale. La circulation des idées, des récits et des œuvres, est ainsi entravée.
جاءت حياة قطاط قرمازي من البيروقراطية الثقافية إلى حكومة نجلاء بودن ذات الميلاد العسير. وأدت الإنتاج السينمائي وعاد في عهدها الحجب للقاعات المظلمة وحتى معرض الكتاب. من شب بين أروقة الوزارة زمن بن علي واعتاد مكاتب المنظمة العربية للتربية والثقافة والعلوم (الألكسو) التي لطالما عبقت رائحتها بدكتاتوريات الأنظمة الأعضاء، شاب على تدمير قطاع برمته.
L’espace B7L9 à Bhar Lazra9 accueille depuis le 27 mai et jusqu’au 10 juin “Shadow” de Zeineb Henchiri. Une œuvre à la croisée de la performance et de l’art vidéo. “Shadow” explore les limites de l’isolement et nous rappelle le confinement et ses enseigements.
A l’occasion du Festival de Cannes, le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) a voulu mettre les petits plats dans les grands en lançant la campagne «Shoot in Tunisia». Mais faute d’arguments, sa brochure fera pâle figure face à l’offre marocaine.
A la dernière Foire du livre, tous les exemplaires de Balas Disca ont été épuisés lors des séances de dédicace de l’auteur. Mohamed Issa Meddeb fait partie de ces quelques romanciers dont le lectorat contredit les prévisions sur l’effondrement du livre en Tunisie. De sa voix à la fois grave et chaleureuse, il tente d’expliquer cet engouement, entre deux gorgées de Celtia. Entretien.
Même s’il a été qualifié de « roman » par plusieurs médias, Le Frankenstein tunisien est un pamphlet en bonne et due forme. L’écrivain Kamel Riahi donne libre court à son indignation contre le régime Saied, qualifié de « tyrannique » et de « décadent ».
Deux livres percutants pointent le malaise de la masculinité dans la culture maghrébine et arabe. Il s’agit de King Kong Théorie, l’essai cultissime de Virginie Despentes, enfin traduit en arabe, et Les styles de la masculinité, écrit par de jeunes chercheurs et chercheuses, sous la direction de l’islamologue tunisienne Amel Grami. Objectifs affichés : déconstruire une masculinité mortifère.
«Les Valeureuses, cinq Tunisiennes dans l’histoire» de Sophie Bessis, vient d’être réédité par Elyzad. L’historienne et journaliste franco-tunisienne y esquisse les portraits de cinq femmes mythiques : Elissa, Sayida Manoubia, Aziza Othmana, Habiba Menchari, et Habiba Msika. Parce que l’histoire des femmes reste à écrire.
La 5ème édition du festival Gabes Cinéma Fen s’est tenue du 27 avril au 2 mai, avec 34 films au programme. « Le cinéma qui nous représente est minoritaire, délibérément en marge du cinéma dominant. De par sa propension à l’hybridation et à l’expérimentation, il est rétif aux classifications traditionnelles imposées par le marché », déclare le directeur artistique de l’événement.
Le festival Gabès Cinéma Fen a fait la part belle à la vidéo, lors de cette cinquième édition, sous la direction artistique de Malek Gnaoui et de la curatrice Antje Ehmann. Neuf vidéos ont ainsi été projetées à l’intérieur de neuf conteneurs, du côté de la corniche de Gabès, à quelques mètres des casemates (bunkers) de la deuxième guerre mondiale.
Pour sa cinquième édition qui se déroule du 27 avril au 2 Mai, le festival Gabes Cinéma Fen n’a ni tapis rouge ni cérémonies. C’est un des avantages de la sobriété budgétaire; aller à l’essentiel. Le lancement du festival peut facilement s’incarner dans un débat d’une qualité et pertinence insoupçonnables tenu à Dar K. Le sujet : cinéma et « minorités ».
La ministre de la Culture Hayet Guettat Guermazi s’est voulue rassurante. Mais dans les faits, la réputation des JCC est en train d’être massacrée. Et il faudra beaucoup de temps et d’efforts pour réparer le mal qui a été causé.
« Fallujah » est un phénomène chez les ados. Sur les réseaux sociaux, les chiffres explosent. Des lycéens s’expriment et laissent entrapercevoir une nouvelle échelle de valeur. Le sociologue Mohamed Jouili décrypte les secrets d’un tel engouement.