Tunis 617

« Artistes contre la normalisation » : mobilisation antisioniste à l’espace Mass’Art [Vidéo]

En réaction à la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage, la campagne tunisienne pour le boycott et l’opposition à la normalisation avec l’entité sioniste a organisé, lundi 17 juillet, un événement baptisé « Artistes contre la normalisation ». Une manifestation qui s’est tenue à l’espace Mass’Art afin de réitérer l’engagement des artistes et autres acteurs culturels en faveur de la cause palestinienne et se concerter au sujet de la création d’une coalition d’artistes contre la normalisation avec Israël.

Erkiz Hip Hop : Tunisian and French rappers explore the Mezoued groove

Rappers Demi Portion, Ichon and the band 3ème Œil came from France to celebrate the World Music Day in Tunis and have shared the stage with their Tunisian counterparts, Vipa, Massi and Belhassen of the band Empire. Organized by the Tunisian collective Debo and the French Institute of Tunisia (IFT), the concert Erkiz Hip Hop, presented at the Bourguiba Avenue on June 21st, intends to reconcile the rap of both shores of the Mediterranean and gather a curious public at the crossroads of the hip-hop culture and mezoued. The first of its kind in Tunisia.

Erkiz Hip Hop : Rappeurs tunisiens et français explorent le groove du mezoued

Venus de France pour célébrer la Fête de la Musique à Tunis, les rappeurs Demi Portion, Ichon et le groupe 3ème Œil ont partagé la scène avec leurs homologues tunisiens, Vipa, Massi et Belhassen du groupe Empire. Organisé par le collectif tunisien Debo et l’Institut Français de Tunisie (IFT), le concert Erkiz Hip Hop, présenté à l’Avenue Bourguiba le 21 juin, entend rapprocher le rap des deux rives de la Méditerranée et rassembler un public de curieux à la croisée de la culture hip hop et du mezoued. Une première en Tunisie.

Festival de la Médina : Archaïsme, privilèges financiers et opacité ministérielle

La poussiéreuse politique culturelle tunisienne peine à renouveler le paysage musical. Des déséquilibres budgétaires, favorisant systématiquement la centralisation et le classicisme, mettent en lumière un verrouillage du secteur. Obsolète et opaque, il est quasiment la chasse gardée d’une élite établie. Enième illustration en cette 35ème édition du Festival de la Médina de Tunis.

الشرطة البيئية: صلاحيّاتها، إشكالياتها وسياق إحداثها

أعلنت وزارة الشؤون المحليّة والبيئة أمس الثلاثاء عن انطلاق جهاز الشرطة البيئية بـ74 بلدية بين تونس الكبرى ومراكز الولايات والبلديات ذات الصبغة السياحية، ستشرع في “عمليّات بيضاء” لمدّة شهر قبل شروعها في رفع المخالفات والجنح المتعلّقة بتراتيب حفظ الصحّة والنظافة العامّة. الجهاز الذي تمّ إطلاقه وسط استحسان المواطنين ومطالبتهم للوقوف في وجه ظاهرة التلوّث وانتشار الفضلات أثار تحفّظات في صفوف وحدات الأمن الوطني والشرطة البلدية.هذا الجهاز الذي قدّر تمويله بـ8،3 مليون دينار يندرج ضمن برنامج الشؤون المحليّة والذي حظي بنصيب وافر من قروض المانحين الدوليين لدعم الحوكمة المحلية والتنمية الحضرية.

« In the era of 230 » : Artists denounce the State’s homophobia

The collective exhibition « Au temps du 230 » [In the era of 230] took place between May 17-21 in the Medina of Tunis. Organized by the feminist association Chouf which advocates for the rights of sexual minorities, the exhibition is the first of its kind in Tunisia. « Au temps du 230 » featured the work of 12 artists—painters, photographers and caricaturists—who denounce Law 230 of the penal code which criminalizes homosexuality. On the occasion of UN’s 2016 Periodic Review, Tunisia admitted the unconstitutionality of Law 230 but has made no move to abrogate it.

مسيرة في تونس العاصمة لمساندة أهالي تطاوين

إنتظمت عشية اليوم الإثنين بشارع الحبيب بورقيبة في العاصمة وقفة إحتجاجية أمام المسرح البلدي نددت بالتدخل الأمني ضد معتصمي الكامور بتطاوين والذي أسفر عن وفاة الشاب وإصابة عدد من المعتصمين وإختناق أخرين بالغاز المسيل للدموع. المسيرة وصلت أمام مقر وزارة الداخلية رغم محاولة قوات الأمن التصدي لها. وقد رفع مئات المحتجين شعارات مساندة لمطالب أهالي تطاوين من توزيع عاد للثروات الطبيعية وتشغيل وتنمية في الجهة وكامل البلاد. كما طالب المحتجون الحكومة بالإستقالة في حال واصلت الإعتماد على القمع والتجريم للحراك الإجتماعي عوض البحث عن حلول جذرية للأزمة الإقتصادية والإجتماعية للبلاد.

Nawaat, target of harassment by the Presidency of the Republic

Nawaat condemns the harassment of its editorial team’s director as well as the manifest intention of authorities to attack its journalists. We consider these shameful proceedings as a serious threat against the freedom of expression and the right to organize. We pledge to our readers and to the public opinion to never give in to pressures and intimidation. Nawaat resisted the repression of dictatorship and will resist still more under the protection of the Tunisian Consitution, ratified international conventions, laws, and above all, the Tunisian courts. It is under the protection of these same courts that we will continue to publish leaks, including those from the Presidency of the Republic, if the occasion presents itself.

رئاسة الجمهورية تستهدف نواة

إن نواة تدين بشدة هرسلة مدير تحريرها والنية المُعلنة للسلطة في استهداف صحافييها، كما نعتبر أن هذه الأساليب المُخجلة تشكل تهديدا فعليا لحرية التعبير والحق في التنظم. ونجدد التزامنا لقرائنا وللرأي العام بأننا لن نخضع أبدا للضغوطات أو التهديدات، وقد صمدت نواة أمام قمع الدكتاتورية وسنصمد اليوم تحت حماية الدستور التونسي والمعاهدات الدولية المصادق عليها والقوانين التونسية والعدالة. وسنواصل نشر التسريبات، بما فيها الصادرة عن رئاسة الجمهورية، كلما اقتضى الأمر ذلك.

Moncef Cheikhrouhou

Échanges avec Moncef Cheikhrouhou, économiste : “السياسة الاجتماعية ماهيشي صدقة”

Sur les médias, en matière de pseudo-experts économiques autoproclamés, il faut reconnaître que nous sommes gâtés en Tunisie. Sur les plateaux TV, l’indigence de nos journalistes en matière économique n’a d’équivalent que la vulgarité des « calculs d’épiciers » des « pseudo-experts » à la M. J et semblables. C’est dire le plaisir que nous avons eu à accueillir M. Moncef Cheikhrouhou, économiste de renommée, rare sur les médias tunisiens.

Nessma, ElHiwar, HannibalTV et les autres… à qui appartiennent-ils ?

Outre la version intégrale (voir ici-bas), voici un résumé vidéo de l’exposé du rapport de Mouna Mtibaa concernant la propriété des médias audiovisuels privés en Tunisie. Exposé ayant eu lieu au sein des locaux de l’association YAKADHA. Le rapport a été introduit et conclu par Kamel Labidi, ancien président de l’Instance indépendante chargée de réformer l’information et la communication (INRIC).

Le nouveau studio de Nawaat : son contexte et ses coulisses [avec vidéos & images].

Dans un contexte économique difficile pour les médias, comment renforcer les capacités de Nawaat par l’acquisition d’un studio de production professionnel, tout en gardant son indépendance ? Et s’agissant de la presse citoyenne plus précisément, l’équation est plus difficile encore. Car comment concilier entre la nécessité d’avoir une telle presse citoyenne, vigoureuse et pertinente avec des bilans comptables ? Comment assurer la pérennité économique d’un projet citoyen dont la vocation première n’est pas de vendre, mais de produire une information libre et indépendante, quoi qu’il en coûte, disponible par ailleurs sous licence Creative Commons ?

Droits de l’enfant : Quand la société civile se substitue à l’État !

À l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant, Nawaat a souhaité suivre la commémoration de ladite journée par la société civile tunisienne. Notre choix s’est porté sur des associations couvrant l’un de ces multiples faits sociaux que notre société feint d’ignorer : le sort réservé aux mères célibataires ainsi qu’à leurs enfants. Tous les ans naissent en effet, en Tunisie, plus d’un millier d’enfants sans soutien familial. Que deviennent les mères célibataires, qu’une certaine société conservatrice rejette, tout en niant, presque, le droit à ces bébés d’être ce qu’ils sont : des enfants ? Des enfants qui ont, en théorie, tous les droits, sans la moindre obligation, bébés qu’ils sont !

Célébration du 14 janvier sur les chaînes privées : Indifférence et opacité

Chaque fois qu’ils invitent des caciques de l’ancien régime, sans lien avec l’actualité, ils invoquent la mémoire nationale comme prétexte. Or, pour le 14 janvier 2017, El Hiwar Ettounsi et Attessia étaient aux abonnés absents. Place aux starlettes des productions maison dans Labess et à la Coupe d’Afrique des Nations sur Attessia. Quant à Nessma, l’initiative d’« un politique » se terre sous son édition spéciale.

TrackTour #30 : Scène musicale tunisienne émergente, les révélations de 2016

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution

TrackTour #29 : Le meilleur de la scène hip hop tunisienne en 2016

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

Pour Chris, Jemima et Sarah, le racisme peut tuer

Samedi 25 décembre 2016, 11h du matin, Chris, 26 ans, étudiant congolais en électronique, attend le métro à l’arrêt Habib Thameur à Tunis. Les mains dans les poches, ses écouteurs aux oreilles, comme tous les jours. « Mais c’était la pire journée de ma vie ! ». Il est la première des trois victimes d’une agression au couteau perpétrée par un forcené qui s’est attaqué à deux autres femmes africaines noires. L’une d’entre elles est toujours dans le coma.

TrackTour #28 : 5 nouveaux albums, 5 pistes alternatives pour la musique tunisienne

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les albums sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.

TrackTour #27 : Focus sur la bande sonore de la révolution et l’évolution de ses auteurs

TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Nous vous proposons, dans cette rubrique, des playlists thématiques de cinq titres, au gré de l’actualité.

*Les titres sont classés dans un ordre alphabétique selon les noms de leurs auteurs

Six ans après, la révolution, est-elle télévisée ?

Six ans nous séparent du 17 décembre 2010, jour du déclenchement du soulèvement populaire, présenté par la propagande officielle comme un fait divers. Aujourd’hui, la liberté d’expression est considérée comme l’un des rares acquis de la révolution. Sur les petits écrans, cet « acquis » peut-il avoir du sens alors que le pluralisme est affaibli, l’affairisme est généralisé et l’information indépendante est quasiment absente ?

Des liens et des voisins

Il est à la fois celui qu’on maudit pour les saletés qu’il laisse sur le trottoir, et celui dont on ne pourrait se passer tant il nous a rendu des services. Quels liens entretiennent les Tunisiens avec leurs voisins dans une société où l’individualisme avance à grands pas ?