Le parti islamiste tunisien Ennahdha a choisi le ministre de l’Intérieur du gouvernement sortant, Ali Laarayedh, 57 ans, comme candidat au poste de chef de gouvernement au terme d’une réunion de sa plus haute instance, le conseil de la Choura, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Prisonnier torturé sous le régime tunisien déchu de Zine El Abidine Ben Ali, puis ministre de l’Intérieur après la révolution de 2011, le candidat semble faire l’objet d’un certain consensus au sein du conseil après le refus du premier ministre sortant, Hamadi Jebali, de former un nouveau gouvernement.
M. Jebali, également issu d’Ennahdha, a annoncé sa démission le 19 février après avoir échoué à former un gouvernement de technocrates, notamment en raison de l’opposition de son propre parti. Son initiative, qui a pris de court ses alliés de la Troïka, visait à sortir le pays de sa pire crise politique depuis la révolution de janvier 2011, provoquée par l’assassinat de l’opposant anti-islamiste Chokri Belaïd le 6 février.
15 jours d’intenses négociations pour le nouveau premier ministre
Le chef du parti islamiste Rached Ghannouchi a présenté son candidat au président Moncef Marzouki ce vendredi, lequel approuvé la désignation d’Ali Laarayedh, a annoncé le porte-parole de la présidence, Adnane Mancer. « Le président a souhaité du succès à M. Laarayedh à qui il remettra ce soir la lettre de sa désignation officielle » comme premier ministre, a-t-il ajouté.
Ennahdha a promis de bâtir la coalition la plus large possible pour sortir de la crise. Le nouveau chef du gouvernement dispose désormais de 15 jours pour former son cabinet, lequel devra recevoir la confiance de l’Assemblée nationale constituante. Or, Ennahdha n’y dispose que d’une majorité relative avec 89 des 217 sièges. Des négociations serrées attendent donc Ali Laarayedh dans les prochains jours pour convaincre le CPR et Ettakatol, des alliés échaudés par l’abus de position dominante d’Ennahdha dans le précédent gouvernement.
Le remaniement attendu depuis l’été dernier s’est d’ailleurs jusque-là heurté à l’opposition de ces deux partis, qui réclamaient une redistribution des ministères de souveraineté, tous aux mains du parti islamiste. Ali Laarayedh pourrait aussi se tourner vers d’autres formations politiques ou des indépendants pour obtenir une majorité.
Rached Cherif
[…] Rached Ghannouchi a présenté son candidat au président Moncef Marzouki ce vendredi, lequel approuvé la désignation d'Ali Laarayedh, a annoncé le porte-parole de la présidence, Adnane Mancer. […]
who is running tunisia?
obviously ghannouchi then what use having an election
when a non elected clown can call the shots.and marzouki
drops his pants to meet his wishes.
well since elected members are useless and proved that
they are only a front window dressing dancing to the tunes
of an evil scheik who has more in kin with an ayatollah or a
hizbuallh of lebanon leader.
we know now that being a prisoner of zibla qualifies you to lead
a country even if it means you sink it into oblivion.
are all objectors to system an automatic future leaders?.
the shit rises to the top and tunisia deserves it and have
no one to blame but themselves,they bough a lemon thinking
they bought a peach.
see if allah get you out of this self inflicted trouble and worst
is yet to come.
[…] Le parti islamiste tunisien Ennahdha a choisi le ministre de l’Intérieur du gouvernement sortant, Ali Laarayedh, 57 ans, comme candidat au poste de chef de gouvernement au terme d’une réunion de sa plus haute instance, le conseil de la Choura, dans la nuit de jeudi à vendredi. Prisonnier torturé sous le régime tunisien déchu de Zine El Abidine Ben Ali, puis ministre de l’Intérieur après la révolution de 2011, le candidat semble faire l’objet d’un certain consensus au sein du conseil après le refus du premier ministre sortant, Hamadi Jebali, de former un nouveau gouvernement. M. Jebali, également issu d’Ennahdha, a annoncé sa démission le 19 février après avoir échoué à former un gouvernement de technocrates, notamment en raison de l’opposition de son propre parti. Son initiative, qui a pris de court ses alliés de la Troïka, visait à sortir le pays de sa pire crise politique depuis la révolution de janvier 2011, provoquée par l’assassinat de l’opposant anti-islamiste Chokri Belaïd le 6 février… […]
http://jssnews.com/2013/02/23/enquete-sur-la-confrerie-des-freres-musulmans/
[…] décide de promouvoir le responsable de la sécurité (ou de l’insécurité ?) du pays au poste de 1er ministre , dans […]