Elles s’appellent Diana Al-Maghribi, Leila Hassen, Marah Al-Wadiya. Ce sont des Palestiniennes vivant à Gaza. Elles racontent à Nawaat leur vie depuis l’offensive israélienne.

Elles s’appellent Diana Al-Maghribi, Leila Hassen, Marah Al-Wadiya. Ce sont des Palestiniennes vivant à Gaza. Elles racontent à Nawaat leur vie depuis l’offensive israélienne.
Les jeunes tunisiens se détournent de plus en plus de la politique. Ils se focalisent davantage sur leur parcours personnel. Le salut individuel l’emporte ainsi sur le salut collectif. Mais quelle est la situation de ces jeunes ? Comment se projettent-ils dans l’avenir ? Une enquête y répond.
Accusés de voler le travail des Tunisiens, les migrants sans-papiers répondent pourtant à un besoin de main d’œuvre dans plusieurs secteurs boudés par les travailleurs locaux. La régularisation de la main d’œuvre étrangère permettra de cesser la chasse aux migrants. Mais également à endiguer l’exploitation dont ils sont victimes aujourd’hui.
Lorsque la réflexion dite rationnelle, arrive à justifier la mort, lorsque le souffle humain se perd dans l’abîme de l’indifférence, nous devons réexaminer les fondements de nos valeurs en tant que société. Aujourd’hui, j’ai honte.
Des milliers de Tunisiens tentent chaque année la périlleuse traversée de la méditerranée pour rejoindre l’Italie. Mais les rêves d’Eldorado italien virent vite au cauchemar. Les travailleurs tunisiens vivent en effet dans une précarité multiforme.
Dans le cadre d’un Projet trinational «Transmed – Penser la Méditerranée ensemble», des jeunes chercheur.e.s de Tunisie, de France et d’Allemagne, expriment leur solidarité avec les Subsahariens en Tunisie, et dénoncent la politique européenne de migration qui porte atteinte aux droits humains. Lettre ouverte.
Les violences envers les femmes ont franchi un seuil inquiétant. En moyenne, une femme est assassinée chaque mois par son époux. Il existe pourtant une loi, en l’occurrence la loi 58 de 2017, qui est censée endiguer ces violences. Encore faudrait-il avoir la volonté politique et les ressources pour l’appliquer.
Les jeunes tunisiens ont des relations sexuelles de plus en plus tôt. Ils s’informent sur le sexe essentiellement via le porno et internet. Leur sexualité est un champ miné de risques, alerte une récente enquête. En témoigne le nombre des avortements et des personnes vivant avec le VIH. L’Etat ne s’en inquiète pas pour autant.
Deux livres percutants pointent le malaise de la masculinité dans la culture maghrébine et arabe. Il s’agit de King Kong Théorie, l’essai cultissime de Virginie Despentes, enfin traduit en arabe, et Les styles de la masculinité, écrit par de jeunes chercheurs et chercheuses, sous la direction de l’islamologue tunisienne Amel Grami. Objectifs affichés : déconstruire une masculinité mortifère.
A l’entrée des grandes surfaces, devant les mosquées, trainant un carnet de soin et un paquet de papiers mouchoirs, les mendiants sont de plus en plus visibles dans la rue à Tunis. Il s’agit d’ « une professionnalisation de la mendicité », explique un responsable ministériel. Dans son sillage, des cas de traite. Mais elle témoigne aussi de la paupérisation croissante de la population.
Dans l’Allemagne des années 30 comme en Tunisie aujourd’hui, les fossoyeurs de la démocratie parviennent au pouvoir par les canaux démocratiques légaux prévus par la constitution. Si la comparaison interdit tout amalgame entre le régime nazi et le régime autocratique tunisien, ce dernier comporte cependant des relents fascisants. De fait, dans les deux pays, une expérience démocratique chaotique est stoppée, paradoxalement par « entrisme » démocratique.
Depuis le 25 juillet, Kais Saied gouverne le pays à coup de décrets. En s’accaparant tous les pouvoirs, Saied s’est érigé en législateur, priorisant, à sa guise, les domaines d’intervention de l’Etat. Un rapport de l’association de défense des libertés individuelles (ADLI) démontre que sa politique a été très peu orientée vers les préoccupations des Tunisiens.