14 Janvier 260

De L’inconstitutionnalité De L’interim De M. Foued Mobazaa.

Nul ne peut contester, sauf à mentir aux 10 millions de tunisiens et à la multitude de personnes qui ont suivi avec curiosité, intérêt et finalement enthousiasme, en direct à travers le monde, la libération d’un peuple, que la vacance de la présidence de la République en Tunisie s’est produite le 14 janvier 2011 à 17. 40 par la fuite précipitée, de M. BEN ALI de Tunisie et l’abandon concomitant de la fonction.

L’histoire parle

Une dictature des plus féroces vient de tomber, en Tunisie, « le pays calme », comme dit la publicité touristique… « Travail, liberté, dignité », voilà le mot d’ordre scandé dans toutes les manifestations qui ont secoué la Tunisie depuis des semaines, accompagné par le silence complice du gouvernement français qui, par la voix de Mme Alliot-Marie proposa ses services pour « aider à ramener le calme ». L’histoire est en marche en Tunisie. Elle retiendra que le gouvernement français a soutenu, comme la potence soutient le pendu, un dictateur aveugle, sourd et corrompu qui a régné pendant 23 ans pour enrichir sa famille et ses affidés.

Tunisie : Lettre à Bouazizi

Je fais partie de ces lâches qui ne sont pas descendus dans la rue, qui n’ont pas réellement réagi face à la crise vécue au sud, sans doute parce que je fais partie de cette catégorie de gens qui ne se sentent concernés que quand ça les touche de plein fouet. Je n’ai pas non plus répondu présent à la grande manifestation sans doute parce que j’ai longtemps été convaincu que devant l’impunité dont jouissait notre ex président dictateur, le nombre de mort ne l’arrêtera pas et il continuera jusqu’à ce que la crise s’arrête.