14 Janvier 260

Témoignage : Un cri poussé de l’intérieur du système, héritage du régime de Ben Ali

Ce récit est celui d’une fonctionnaire tunisienne (A.H) qui travaille dans un des Ministères actuels. Il dénonce les pratiques en […]

Slim Amamou a raison

[…] Ceux qui ont pris le risque d’agir ou de parler et qui ont subi des traitements odieux sous la dictature l’ont fait à cause de convictions très fortes qui leur donnaient l’espoir fou d’un changement. Mais entre nous, soyons francs un instant: l’écrasante majorité des Tunisiens n’avait plus aucun espoir de changement. Et ceux qui en avait ne s’attendaient pas à un changement si radical et si rapide. […]

Syndrome de Stockholm ?

[…] L’argument de l’expérience pour résoudre les problèmes en ces temps troubles (qui sont caricaturés à grand coup de projecteur par les médias TV7 en pointe..) est un argument qu’ils vont toujours utiliser c’est justement celui là :”Faites nous confiance, on a plus l’expérience ! ” Mais à ce rythme, celui qui a le plus d’expérience c’est Ben Ali, autant le faire revenir de son palais doré en Arabie !!!! […]

Appel Pour Un RCD Separé !

L’expulsion/fuite de Ben Ali n’est qu’un relais à la vraie et ultime liberté. Ben Ali n’a été que le fervent serviteur et premier porte parole de la dictature du RCD. (il s’est d’ailleurs grassement servi). En fait, si on lit et lie bien les faits, l’étincelle révolutionnaire n’a été déclenchée que par cette mainmise du Parti Unique sur toute forme de privilège économique et social ainsi que sur les richesses et opportunités du pays.

Exercice de liberté d’expression sur fond de révolution

Mais avant cela, et au plus vite, il faut commencer par notre gouvernement de transition. Nous devons être surs de ces hommes et femmes car le peuple tunisien doit avoir confiance en son gouvernement. Car n’oublions pas que même l’opposition ‘légale’ (puisque légalisée par ben ali pour le servir) a quelques exceptions près (PDP…) a fricoté avec l’ancien régime.

La Constitution Tunisienne et les Tunisiens

Par Salah Ben Omrane- Que dit la Constitution de la République Tunisienne, promulguée le 1er juin 1959 ? Dans son article 40, il est dit ceci : « Peut se porter candidat à la Présidence de la République tout Tunisien, jouissant exclusivement de la nationalité tunisienne, de religion musulmane, de père, de mère, de grands-pères paternel et maternel tunisiens, demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité. En outre, le candidat doit être, le jour de dépôt de sa candidature, âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus et jouir de tous ses droits civils et politiques.