Afrique 26

La France face à son héritage post-colonial en Afrique (3)

L’acharnement du Président Macron et de ses prédécesseurs à vouloir maintenir en l’état le système néo colonial d’exploitation de l’Afrique tout en affirmant haut et fort leur volonté d’y mettre un terme, a hypothéqué la crédibilité de la politique française. Et c’est cette attitude, comparable à celle de la France à l’égard de la Tunisie, qui est à la source de la vague grandissante du rejet de la présence française en Afrique. Tribune, à la veille du 6ème sommet Union Africaine -Union Européenne prévu les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles avec la participation du président Kais Saied.

Introduction par l’exemple africain aux enjeux de la francophonie pour la France

Le 20 mars fut célébrée la Journée internationale de la francophonie, occasion de nous remémorer que la langue française, la cinquième au monde, est parlée actuellement par 300 millions de personnes, dont la plus grande part se trouve en Afrique. Lorsqu’elle est évoquée, tout le monde pressent confusément que d’innombrables bienfaits sont suscités par l’existence d’une francophonie culturelle (les locuteurs) et politique (l’Organisation internationale de la francophonie qui ne recoupe pas exactement l’extension du français dans le globe). Cependant, une fois cette date du 20 mars passée, les conséquences à en tirer sont systématiquement chassées par la myriade d’évènements alimentant l’actualité, et meurent ainsi dans les limbes de nos esprits sans cesse tourmentés par la course infernale du présent.

Le photographe prophète… Fabrice Monteiro

La dernière livraison du jeune photographe Fabrice Monteiro intitulée : The Prophecy, est un cri d’alarme. Elle met en scène ce qui ne peut plus durer avec cette « modernité » que d’aucuns veulent nous imposer et qui engendre un véritable chaos non seulement sur notre continent l’Afrique, mais aussi sur tous les continents.

L’initiative US sur la gouvernance en matière de sécurité : la Tunisie en point de mire

La Maison Blanche a publié, le 6 août dernier, un communiqué de presse relatif à la mise en place par les Etats-Unis d’Amériques d’un nouveau projet appelé « Initiative sur la gouvernance en matière de sécurité » qui ciblera six pays africains : le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie. L’initiative US propose une approche globale visant à améliorer la gestion du secteur sécuritaire et les capacités à faire face aux menaces.

Approche comparative entre Muhammad, prophète de l’islam, et Nelson Mandela, prix Nobel de la paix

Nelson Mandela a quitté ce monde, il y a quelques jours, au terme d’une vie exceptionnelle qui le vit, pendant près d’un siècle, travailler sans relâche au service de l’homme. Comme tous, ces derniers jours, je me suis replongé, avec passion et intérêt, dans son histoire. Découvrir ou redécouvrir son œuvre, considérable, est le meilleur hommage que l’on puisse rendre à ce juste parmi les justes.

Madiba, Tout Un Homme…

L’hommage rendu à Mandela est planétaire et la Tunisie, le « Petit Pays aux trois Présidents » ne pouvait être en reste. Dans une « saine » émulation, chacun des dits « présidents » y est allé de son hommage : M. Laârayedh, Président du gouvernement s’est fendu d’un jeu de mots digne des plus ludiques des slogans situationnistes : « Mandela était le leader symbole et le symbole du leader »