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La France confrontée à son héritage colonial en Tunisie

La Tunisie est revenue à une situation comparable à celle qui prévalait au lendemain de l’indépendance. Tout le dispositif législatif était alors conçu afin de favoriser la mainmise française et européenne sur les pans les plus lucratifs de l’économie. Par leurs ingérences, la France et l’UE se sont particulièrement investies dans ce processus notamment lors des échéances électorales.

Pour de vraies négociations entre la Tunisie et l’Union européenne

En prévision du quatrième round des négociations entre la Tunisie et l’Union européenne au sujet de l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) prévu le 29 avril 2019, une rencontre débat portant sur la position tunisienne a été conjointement organisée le 11 avril par le Forum de l’Académie politique et la fondation Konrad Adenauer. Aujourd’hui, certains rappels s’imposent !

Lettre ouverte au président français Emmanuel Macron

Monsieur le Président, la Tunisie traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire contemporaine. Inexorablement, elle semble s’orienter vers un effondrement économique et financier dans un contexte politique et social explosif aggravé par un blocage de la transition démocratique, une dégradation continue de ses indicateurs économiques et une explosion de son endettement extérieur devenu insoutenable et ingérable.

Liste noire & libre-échange: Interview avec M.C Vergiat, députée européenne, en visite à Tunis

La députée française au Parlement européen Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) s’est opposée, début février, à l’inclusion de la Tunisie dans la liste des pays tiers exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. En visite à Tunis hier 27 février, elle s’est exprimée, lors d’une interview accordée à Nawaat, sur les raisons données par la Commission européenne pour justifier sa décision et les suspicions de pressions exercées par l’Union européenne pour faire avancer son agenda libre-échangiste.

Interview avec Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie (Partie I)

Au moment où le gouvernement tunisien œuvre pour le retrait de notre pays de la liste noire des paradis fiscaux établie par le conseil des ministres des finances européens, nous avons rencontré Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie. Ses priorités, les dysfonctionnements de la coopération tuniso-européenne et autres dossiers polémiques à l’instar de l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA) ont été à l’ordre du jour dans cette première partie. Interview.

L’Union européenne et la Tunisie : un crocodile et son oiseau cure-dents

Vous connaissez le crocodile du Nil ? Eh bien, c’est un crocodile. Il est particulièrement féroce à ce qu’on dit. Mais ce n’est pas là sa qualité principale. Ce crocodile est surtout connu pour sa bienveillance à l’égard d’un petit oiseau dont l’occupation préférée consiste à lui nettoyer les dents et les gencives. On l’appelle, cet oiseau, le pluvian d’Egypte mais on devrait plutôt l’appeler l’oiseau cure-dents. Vous allez tout de suite comprendre pourquoi je vous en parle.

Pour une refonte des relations de la Tunisie Avec l’Union Européenne

La résolution du parlement européen du 14/09/2016., qui n’a aucun effet contraignant, recommande aux institutions européennes d’œuvrer auprès des pays membres en vue la mise sur pied d’un « plan Marshall » en faveur de la Tunisie ainsi que la conversion de la dette européenne en projets d’investissement. Sans vouloir en minimiser la portée, il convient de souligner que des initiatives semblables n’ont jamais connu dans le passé un début de concrétisation ni abouti à un aménagement positif de la politique européenne à l’égard de la Tunisie.

Qu’est-ce qu’un homme d’affaire ? C’est un sale type

Inexorable, nous dit-on, les privatisations tout azimut ; le service public et les protections sociales, ne seraient qu’une malédiction pour le « développement » et la « modernisation ». Incontournable serait l’ouverture du pays et des marchés publics au capital étranger. Impératif, la conformité de nos lois et réglementations aux normes qui régissent le libre-échange sur le marché mondiale. Indispensables, évidemment, le retrait de l’Etat et le renoncement à toute forme de souveraineté économique.

ALECA / Marchés publics : le coup fatal aux entreprises tunisiennes

« C’est un atelier pour vous exposer le processus des négociations sur l’ALECA, et comment vous pouvez y contribuer en tant que société civile!», a riposté Kamel Jendoubi, non sans gêne, à Abdellatif El Mokhtar, un agriculteur de Testour qui a qualifié l’ALECA de projet de destruction massive de l’économie nationale. En cette matinée ensoleillée du 13 avril, le ministre chargé des relations avec la société civile a beau rappeler à l’assistance le cadre de l’événement, mais les craintes étaient trop vives pour être tues.

ALECA / Energie : points de discorde avec la constitution et les lois

Le gouvernement organise ce mercredi 13 avril un atelier sur le début des négociations concernant l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA). Jusqu’ici, les médias et les experts ont souvent débattu des répercussions néfastes sur l’agriculture nationale de l’ALECA. Mais l’accord qui ligoterait la Tunisie à l’Union européenne, est aussi un accord énergétique, qui entre en conflit avec la Constitution et les lois.

Accord de libre échange, Radio nationale et liberté d’expression

Anis Morai, animateur et producteur à la Radio nationale et RTCI, a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis, vendredi 1er avril, suite à une plainte pour diffamation déposée contre lui. Le journaliste accuse le plaignant de censure et de tentative d’intimidation en raison de sa critique à l’Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) que la Tunisie devrait signer, prochainement, avec l’Union Européenne. Un comité de soutien constitué des avocats Ghazi Mrabet, Mohamed Abbou, Donia Ben Osman, Akrem Barouni et Faouzia Bacha ont plaidé pour Anis Morai. Le tribunal a reporté son verdict au 15 avril 2016.

Pour un vrai partenariat entre la Tunisie et l’Union Européenne

De nombreuses franges de l’opposition et de la société civile critiquent le caractère totalement déséquilibré et inéquitable des échanges entre l’ensemble européen, fort de ses 500 millions d’habitants – qui constitue l’une des principales puissances économiques de la planète – et la petite Tunisie, pays sous développé à l’économie primaire et désarticulée, croulant sous le poids du surendettement nocif et suicidaire, tout en étant confrontée à l’une des pires crises économiques de son histoire.