Assassinat 12

Violences contre les femmes : ces Refka Cherni qu’on assassine

Le meurtre de Refka Cherni, tuée par son mari, a suscité une vive émotion dans la société tunisienne. Son assassinat et le calvaire de tant d’autres rappellent une fois de plus que la violence conjugale est endémique, et qu’elle tue parfois. Nawaat a rencontré Sondes, victime de violence perpétrée par son époux. Son parcours et le témoignage des acteurs concernés démontrent qu’une loi inappliquée et une mentalité tolérant la violence ne peuvent enrayer ce fléau.

L’assassin de Yassine est aussi une victime !

Durant mon parcours de jeune étudiante en médecine, j’ai bien saisis que, aussi regrettable que cela puisse l’être, le Tunisien dénigre, dénie la maladie mentale. Peu importe son niveau d’études, le nombre de diplôme qu’il a pu amasser, le statut professionnel qu’il occupe, l’affection psychiatrique lui demeure étrange, incompréhensible, relevant plus du paranormale, de l’exorcisme, de la sorcellerie, du mystique. Que pourrait-on faire pour que l’armée ne recrute plus les patients présentant un risque pour la vie d’autrui ? Pour que cette institution sache les détecter et les orienter vers les services sanitaires adéquats ? Il ne me semble pas avoir entendu un responsable politique se remettre en question et avouer la responsabilité que nous portons envers ce qui s’est passé.

Commémoration de l’assassinat de Chokri Belaid

Six mois jour pour jour après l’assassinat du leader politique Chokri Belaid, une marche commémorative a lieu, ce soir, à l’appel de IRVA, l’initiative pour la recherche de la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd. La marche, qui part du boulevard du 20 mars à Tunis, va rejoindre l’esplanade de l’Assemblée Constituante, au Bardo à 21h.

Tunisie : Manoeuvre de politicards

Au jour d’aujourd’hui, Ennahdha est prête à réviser toutes ses options et faire marche arrière quant à ses sacro-saintes convictions idéologiques, prétentions politiques et même ses ambitions de transformer la société par le bas en vue d’instaurer le grand projet d’un pouvoir théocratique.