Attaque bardo 36

على هامش المشهد السياسي التونسي المتأزّم: ارتباك الحكومة في ظل تصاعد وتيرة الإرهاب.

أعلن الرئيس التونسي الباجي قايد السبسي يوم السبت، حالة الطوارئ في تونس لمدة ثلاثين يومًا. هذا القانون يعود إلى سنة 1978، ويرتبط بحالة الصراع حينها بين الرئيس التونسي الأسبق الحبيب بورقيبة، والاتحاد العام التونسي للشغل كبرى المنظمات النقابية في تونس. ورغم قول الرئيس التونسي في كلمته التي توجه بها إلى الشعب التونسي إنّ اعلان حالة الطوارئ الغاية منها التوقي والتصدي للإرهاب، والحفاظ على الدولة التونسية، متعهدًا بإحترام الرأي والتعبير، وخاصة حرية الصحافة، لكنّه في المقابل حذر من التعاطي الإعلامي التونسي مع ظاهرة الإرهاب، وهو ما جعل البعض يتخوف من أن إعلان حالة الطوارئ قد تكون مدخلاً للتضييق على الحريات العامة والخاصة.

حومة السوق، جربة: مسيرة تلقائية ألّفت بين التونسيين و الأجانب على حد السواء لإعلان موقفهم من العملية الإرهابية الأخيرة.

إنطلقت بحومة السوق، جربة مسيرة تلقائية ألّفت بين التونسيين و الأجانب على حد السواء لإعلان موقفهم من العملية الإرهابية الأخيرة. حيث نددوا بالجريمة الجبانة التي إستهدفت السياحة في البلاد التونسية و غدرت بأرواح 39 إنسانا بإسم التعصب.

Retour sur le parcours d’un terroriste : une part de Seif-Eddine était déjà morte…

[…] si aucune justification au monde ne peut être apportée à la tragédie du vendredi 26, il est cependant vraisemblable que sans le vide qui a fini par ceinturer la vie de Seif-Eddine, il eût été autrement plus difficile pour ceux qui lui avaient fourni arme et embrigadement de commettre autant de dégâts ! Avant de perpétrer son acte, quelque chose était déjà mort en Seif-Eddine. La réponse sécuritaire, à elle seule, est incapable de ressusciter cette part déjà morte chez de nombreux autres jeunes. Et c’est de cela aussi qu’il s’agit désormais. Ressusciter ce qui est déjà mort… Ressusciter l’espoir dans la vie !

Hkeya “OFF”.

[…] Comment retracer l’itinéraire d’un jeune homme ordinaire, un enfant de la Mère Tunisie ? Un brillant étudiant de 23 ans au-dessus de tout soupçon. De l’éclosion d’une destinée en cours à la sauvagerie terroriste n’y aurait-il qu’un pas ? Face à cela, comment réagissent les figures politiques nationales, les grands médias et l’opinion générale ? […]

El-Kantaoui : Hommes d’État, terrorisme et effet Pavlov…

[…] Au rythme des attentats qui se sont succédé, certaines personnes n’en ont raté aucun pour se lâcher, comme pris, à chaque fois, par une sorte de réflexe pavlovien les poussant à tenir des discours parfois ahurissants. Une rhétorique basée sur la «guerre contre le terrorisme», justifiant tous les excès –à peine masquée- en matière d’abus de droit comme des garanties fondamentales. Oui, nous sommes en pleine «guerre contre le terrorisme» et non point contre la République, ses institutions et les libertés fondamentales qu’elle proclame. Oui, nous sommes en pleine «guerre contre le terrorisme» et non point contre nos propres idéaux démocratiques et les valeurs proclamées et garanties au sein de notre Constitution […]

الأمن القومي ووسائل الإعلام التونسية: هل التطبيع مع السلطة قضاءٌ وقدر؟

في ظلّ الحرب المفتوحة على الإرهاب، صارت التجاوزات المهنيّة والأخلاقيّة لوسائل الإعلام لا تُعدُّ ولا تُحصى. إلاّ أنّ التناول الإعلامي لاعتداء باردو يمثّل حالة تصلُح للدرس، لأنّه يكشف درجة الإلتباس في العلاقات بين وسائل الإعلام والسلطة. إذ عبّأ الخطاب الأمني المُنطلق من عقاله أنماط ذهنيّة قانونيّة وبوليسيّة تكوّنت طيلة عقود، في حضن ديكتاتورية حصّنها التهديد الإرهابي. وهنا يطُرح السؤال التالي: كيف يستطيع “التعديل” احتواء هذه العودة إلى “التطبيع”؟

Sécurité nationale : Les médias tunisiens sont-ils assignés à la normalisation ?

Avec la guerre ouverte contre le terrorisme, les écarts déontologiques et éthiques des médias ne se comptent plus. Cependant, le traitement médiatique de l’attentat du Bardo constitue un cas d’école qui permet de mesurer l’ambigüité des relations entre médias et pouvoir. Ainsi, l’effet déclencheur du discours sécuritaire a-t-il mobilisé des catégories juridiques et policières construites, pendant des décennies, sous une dictature immunisée par la menace terroriste. Dans quelle mesure la régulation peut-elle contenir ce retour à la normalisation ?

تحويل ديون تونس إلى استثمارات: من المستفيد الحقيقي؟

المديونيّة التي تعتبر المعضلة الاقتصاديّة الأخطر التي تعاني منها تونس في السنوات الأخيرة تحوّلت بفعل غياب استراتيجيات واضحة واندفاع صنّاع القرار إلى الحلول السهلة والمزيد من الاقتراض إلى مدخل جديد لسلب الإرادة السياسيّة والاقتصادية للبلاد. إنّ تواتر المشاريع المسقطة التي تشمل جميع القطاعات بدءا بالبلديات مرورا بالبنوك العموميّة ومنظومات التأمين الصحيّ والاجتماعي وصولا إلى صيغ جديدة لتعزيز تواجد رؤوس الأموال الأجنبية وفق شروط وأرضية مناسبة تلغي دور الدولة وتتجاهل الضرورات التنموية والاجتماعيّة ليست سوى محاولة للتحايل على الرفض الذّي ما زالت تبديه بعض مكوّنات المجتمع المدني وعدد من الأطياف السياسيّة والنقابيّة تجاه التسليم المطلق للشأن الاقتصاديّ للدوائر المالية الأجنبيّة.

France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas !

Au lendemain de l’attentat du musée du Bardo, il s’avère que la coopération proposée par le gouvernement français au « pays qui a engagé le printemps arabe » vise des contrats financiers en matière de sécurité et de renseignement, de plus est, payés par un tiers, à savoir les Emirats Arabes Unis. Quant aux dettes tunisiennes, il ne s’agit nullement de les éponger, aussi odieuses soient-elles, mais de faire semblant de les convertir à nouveau pour les beaux yeux de la Tunisie. A quelques exceptions près, le traitement médiatique français de ce ratage politique annoncé fut étonnamment consensuel.

La marche internationale contre le terrorisme : L’art de la méprise des citoyens par les élites !

Vendredi 27 Mars au matin, la présidence de la République publie un communiqué à l’intention des journalistes les informant de l’obligation d’être accrédités afin de couvrir cet événement. Soit, rien de plus logique afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des présents. Cependant, après avoir contacté la Présidence de la République afin d’obtenir le fameux sésame, celle-ci nous renvoie vers la Présidence du Gouvernement.

Marche du Bardo : La couverture propagandiste du Journal de 20h d’El Watania

Tout va bien. Il faut que tout le monde rentre dans le rang. Gare aux opposants qui refusent de l’intégrer. Ils seront exclus, voués à sombrer dans le blackout. Idem pour les bourdes présidentielles. Elles ne comptent pas. L’information non plus. Il faut faire sensation, influencer la perception des événements et des enjeux quitte même à tourner le dos à des faits. C’est la définition même de la propagande. Le journal télévisé de 20h d’El Watania 1 y adhère pleinement dans son édition du dimanche 29 mars.

Réouverture du musée du Bardo : l’unité nationale clouée au pilori de la récupération politique !

Il est aberrant de voir que la communication et l’organisation d’un tel événement ait été lamentablement raté par le ministère de la Culture. Si ces couacs ne sont pas intentionnels, il n’en demeure pas moins que l’image véhiculée est désastreuse. Se cantonnant aux hautes sphères politiques et excluant de facto ses propres citoyens, le ministère de la Culture semble à lui seul démontrer que « l’union nationale » n’est qu’une douce berceuse parvenant seulement à qui veut l’entendre.

Terrorisme : les meilleures marches sont les plus courtes

La Tunisie s’apprête en ce dimanche 29 mars à s’offrir « sa » marche républicaine. Sorte d’effet contingent de la mondialisation, le concept se ritualise de part et d’autre de la méditerranée. Mal inspiré, le nouveau pouvoir tunisien pousse le mimétisme jusque la division en deux marches distinctes : celle des puissants, et celle du peuple. Sécurité et photogénisme oblige…

The Bardo Attack’s reveal of our values

Right after the news of the terrorist attack on the Bardo museum in Tunis, last Wednesday, some Tunisians (mainly on Facebook and Twitter) had the most disgusting reaction I have ever witnessed. Statuses like “Poor Tunisia! No tourism this year!”, “We’re doomed, nobody is coming this summer” invaded my feed and the first few were more than enough to make my blood boil (which wasn’t difficult in the first place, since I was already enraged by the news).

توضيح حول عنوان مقالي “انتهت تونس، انتهت السياحة”

بقلم إلودي أوفري (Elodie Auffray) أثارت أحد عناوين مقالاتي التي نشرت على الموقع الإلكتروني لجريدة “ليباراسيون” بعد الهجوم الذي وقع على متحف باردو ردود فعل قوية تسبّبت لي في هجمات شخصية. وإن أتفهم أن يثير مثل هذا العنوان “انتهت تونس، انتهت السياحة” ردّة الفعل هذه، خاصّة خلال هذه اللحظة المؤلمة، يبدو لي من الضروري توضيح بعض النقاط.