Le « carnage de fête » niçois s’est soldé par 84 morts, dont la plupart des enfants, et 18 blessés très graves, d’après le dernier bilan officiel. Rajoutons les 130 morts de l’attentat de Paris et la boucle vicieuse est bouclée. Le bilan est macabre.
L’hyper-terrorisme est-il une fatalité ?
>Le néologisme est né au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Par hyper-terrorisme on entend des opérations spectaculaires, d’une envergure nouvelle, qui relativisent le caractère asymétrique de l’affrontement post guerre-froide que certains idéologues qualifient de « civilisationnel ». Pourtant, ce gigantisme signale, comme dans le cas des attaques du vendredi 13 novembre à Paris, une composante géopolitique que l’on aurait tort d’ignorer.
L’affaire Ridha Charfeddine, ou l’inéluctable libanisation de la Tunisie
Moins d’une année après les dernières élections, le « parrainage » des candidatures pourrait rétrospectivement prendre un sens plutôt insolite, s’il n’était aussi tragique, qui renvoie davantage aux règlements de compte politiques au Liban, voire aux parrains de la mafia sicilienne, sur fond de lutte d’influence régionaliste du triangle Tunis – Sousse – Sfax.
Retour sur le parcours d’un terroriste : une part de Seif-Eddine était déjà morte…
[…] si aucune justification au monde ne peut être apportée à la tragédie du vendredi 26, il est cependant vraisemblable que sans le vide qui a fini par ceinturer la vie de Seif-Eddine, il eût été autrement plus difficile pour ceux qui lui avaient fourni arme et embrigadement de commettre autant de dégâts ! Avant de perpétrer son acte, quelque chose était déjà mort en Seif-Eddine. La réponse sécuritaire, à elle seule, est incapable de ressusciter cette part déjà morte chez de nombreux autres jeunes. Et c’est de cela aussi qu’il s’agit désormais. Ressusciter ce qui est déjà mort… Ressusciter l’espoir dans la vie !
Hkeya “OFF”.
[…] Comment retracer l’itinéraire d’un jeune homme ordinaire, un enfant de la Mère Tunisie ? Un brillant étudiant de 23 ans au-dessus de tout soupçon. De l’éclosion d’une destinée en cours à la sauvagerie terroriste n’y aurait-il qu’un pas ? Face à cela, comment réagissent les figures politiques nationales, les grands médias et l’opinion générale ? […]
El-Kantaoui : Hommes d’État, terrorisme et effet Pavlov…
[…] Au rythme des attentats qui se sont succédé, certaines personnes n’en ont raté aucun pour se lâcher, comme pris, à chaque fois, par une sorte de réflexe pavlovien les poussant à tenir des discours parfois ahurissants. Une rhétorique basée sur la «guerre contre le terrorisme», justifiant tous les excès –à peine masquée- en matière d’abus de droit comme des garanties fondamentales. Oui, nous sommes en pleine «guerre contre le terrorisme» et non point contre la République, ses institutions et les libertés fondamentales qu’elle proclame. Oui, nous sommes en pleine «guerre contre le terrorisme» et non point contre nos propres idéaux démocratiques et les valeurs proclamées et garanties au sein de notre Constitution […]
Entretien croisé avec Alaya Allani et Fabio Merone: « La Tunisie est passée d’une terre de prêche à une terre de djihad.»
Menace d’un scénario à l’algérienne, implication d’Aqmi ou d’Ansar Al-Charia, de nombreuses interrogations sont soulevées suite aux récentes attaques terroristes en Tunisie. Alaya Allani, historien tunisien spécialiste des mouvements islamiques, et Fabio Merone, chercheur italien en histoire islamique pour la Fondation Gerda Henkel, répondent aux questions de Nawaat.
L’attaque au mont Chaambi dans la presse algérienne
Après la mort de soldats tués lors d’une embuscade au mont Chaambi, la presse algérienne a publié différents articles sur l’événement. Revue de presse
Un engin explosif artisanal vise une patrouille de la garde nationale
Vers 2 h du matin cette nuit un engin explosif artisanal a explosé à Mhamdya, dans le terminus de bus de la ligne 24 au niveau de la cité Attayarri ( sur la route de Mhamdia Zaghouan ) dans le gouvernorat de Ben Arous.
Tunisie : La tension monte d’un cran après la mort de huit soldats
Hier soir, vers 18h, une patrouille de l’armée est tombée dans une embuscade tendue par des terroristes au mont Chaambi, à Kasserine. Huit soldats ont été tués, tous ont été atteints par des tirs d’armes à feu. Trois d’entre eux ont également été égorgés. Quatre soldats ont été blessés suite à l’explosion d’une mine.