Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.
Des anciens « caniches » aux nouveaux « réactionnaires » !
« Qu’est-ce qu’un démocrate, je vous en prie, c’est là un mot banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. […]
La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une réponse à la crise ?
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
Azyz Amami ou les limites de la transition démocratique
Force est de constater que la réussite de la « transition démocratique » que le gouvernement appelle de ses vœux ne repose pas seulement sur le rétablissement de la croissance, l’organisation d’élections libres et la mise en œuvre d’une constitution. Elle passe aussi par l’abandon des violences policières et la révision de procédures judiciaires aussi injustes qu’absurdes dans le contexte d’une démocratie qu’on veut apaisée. Elle repose sur la capacité des gouvernants à susciter la confiance de leurs administrés.
“Sit-in du Destin” à Tataouine et crise de Ben Guerdane… Bassin Minier 2.0 ?
Depuis quelques jours, le gouvernorat de Tataouine et la zone frontalière de Ben Guerdane sont en train de vivre une crise, qui s’est transformée en heurt entre la police et les habitants de la région. Selon les médias nationaux privés et publics, les confrontations sont en rapport avec la contrebande, alors que le sit-in a été déclenché parce que que les habitants veulent que le projet du “Gaz du Sud” soit entièrement fait à Tataouine. Sauf que selon les pages Facebook et les médias de la région, les raisons de cette crise sont beaucoup plus importantes. Nous avons donc essayé d’avoir plus de détails sur ce qui se passe réellement dans le sud de la Tunisie.
إعادة تفعيل بطاقة تفتيش قديمة ضد سجين سياسي سابق
ناضل و أعتقل و حكم عليه بالسجن 10 سنوات لم ينفذ منها إلا بعد هروب جلاده، هو حسن بن عبد الله أحد أبناء الرديف الذين قادوا ملحمة الحوض المنجمي أحد المحطات الحاسمة في تاريخ النضال ضد الدكتاتورية المخلوعة، اليوم و في ظل نظام جديد تعرض للإيقاف بسبب بطاقة تفتيش صادرة في حقه منذ سنة 2008 على خلفية أحداث الحوض المنجمي، رغم كونه من المنتفعين بالعفو التشريعي العام.
اهالي شهداء و جرحى الحوض المنجمي يحتجون امام التاسيسي
نظم اليوم مجموعة من اهالي و شهداء انتفاضة الحوض المنجمي وقفة احتجاجية امام المجلس التاسيسي على خلفية ما بات يعرف بقضية المرسوم عدد97 الذي استثنى شهداء الحوض المنجمي من قائمة المتمتعين بالتعويضات. كنا على عين المكان و اعددنا لكم الروبرتاج التالي كما كان لنا لقاء مع المناضل عدنان الحاجي
Sit-in des blessés du bassin minier devant l’Assemblée Constituante
L’éminent syndicaliste de Gafsa, Adnen Hajji, nous a confirmé aujourd’hui le sit-in qui aura lieu demain 17 janvier entre 10h et 10h30 devant l’Assemblée Nationale Constituante au Bardo.
حوار مع أحد قادة الحركة الإحتجاجية بالرديّف سنة 2008
يرى عدد كبير من المُحلّلين أنّ عدم إعتراف الدولة التونسية بقيمة إنتفاضة الحوض المنجمي يُعادل بتر السياق التاريخي، حيث أنّ جذور ديناميكيّة ثورة 17 ديسمبر 2010 تعود إلى إنتفاضة الحوض المنجمي سنة 2008، إذ إستلهمت الثورة أسباب نجاحها و مكامن قوّتها من طريقة إحتواء النظام لإنتفاضة 2008، فقد سعى نظام بن علي حينها إلى محاصرة إنتفاضة الحوض المنجمي .
معتصمو الحوض المنجمي يهددون بالانتحار الجماعي
يتواصل اعتصام ابناء الحوض المنجمي و اخر تطوراته نقلا عن اقوال المعتصمين حضور ميليشيات لارباك المعتصمين هذا و قد اكد ايوب عمارة المتواجد بالمكان على استعداد المعتصمين برد هؤلاء بكل الوسائل المتاحة.
اولاد الحوض المنجمي يعتصمون امام وزارة التشغيل
منذ عدة ايام اعتصم مجموعة من شباب قفصة و بالتحديد شباب الحوض المنجمي و الذين حاء غلى لسانهم انه تم قبولهم في مناظرة الانتداب لشركة فسفاط قفصة في مرحلة اولى ,الا انه تم التراجع على هذه النتائج في مرحلة ثانية بداعي ان هؤلاء الشباب يتمتعون بالتغطية الاجتماعية.
Om Larayes: ville minière où l’injustice sociale ne peut être résolue par la répression
Le samedi 14 avril 2012, le ministère de l’intérieur décrète le couvre-feu de 19h à 5 h du matin à Om Larayes, une délégation de la ville de Gafsa. En colère contre les résultats du concours de la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG)
Le cas Moncef Ladjimi, symbole du dysfonctionnement de la justice transitionnelle
Dans un rapport publié le 12 février 2012 sur son portail, l’organisation Amnesty International revient sur l’affaire et le procès du colonel Moncef Ladjimi en appelant le gouvernement à protéger les familles des victimes ainsi que les avocats et témoins du procès […]
[المضيلة : في حي «السريعة» : «نعيش على مخزون من الذهب، ولكننا لا نجني منه إلا المرض والفقر!» [صور
!قفصة : هناك، حيث لم تصل الثورة بعد
Mdhilla: In the “Sariaa” neighborhood, “We’re living on gold. But all it brings us is sickness and poverty.” [photos]
Mdhilla, population 15,000, in the southwest of Tunisia, is an industrial center in the mining basin with two clusters: a division of the Gafsa Phosphate Company (in the photo) and a regional division of the Tunisian Chemical Group. And yet, Mdhilla is one of the poorest towns in the country. An impromptu meeting with the residents of the “Sariaa” (Rapid) neighborhood. The neighborhood is mostly made up of semi-nomad families who never stayed in one place for a long time. These days, the inhabitants no longer really leave, since poverty and rough conditions force them to stay put. The whole neighborhood is built on the bed of a wadi that has been progressively filled in as new buildings go up.
Gafsa: Still waiting for the Revolution to happen
Gafsa. Too far south to catch our interest, too central to attract tourists. The capital of the mining sector is painful to behold. The skies are leaden and the ambiance is sad. A small gathering of job-seekers looking for work in the city center bears witness to ongoing tensions and demands that are far from being met. Among the forsaken are Amor and his family. He and his brothers tell of their past, their present, and their dreams for the future. Hearing the stories echos throughout this family is eye-opening, revealing the human experience’s different faces, fleshing out each identity, and magnifying differences.
Mdhilla : Au quartier “Sariaa”, “On vit sur de l’or. Mais nous n’en récoltons que la maladie et la pauvreté.” [photos]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]