Le 26 juin correspond à la Journée internationale contre l’abus et le trafic des drogues. Décrétée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, cette journée est une occasion pour rappeler la dangerosité du fléau du trafic et de la consommation des drogues illicites.
Cannabis en Tunisie : Consommateurs face à la nouvelle répression
Les consommateurs de cannabis en Tunisie font face à une répression « jamais vue depuis l’époque de Ben Ali », alerte un militant. La guerre contre les stupéfiants annoncée par Saied est le prétexte d’un retour en force de l’Etat policier.
Mellassine: Rife with drugs and ACAB, devoid of justice
“I regret the day I threw a rock at a police officer,” says a resident of Mellassine. 13 years after the revolution, public resentment toward the police is no less palpable in a neighborhood rife with drug trafficking, crime and misery. For many young men and women here, the only apparent escape route from their daily struggle is one heading overseas.
Reportage à Mellassine : ACAB et drogues partout, justice nulle part
« Je regrette le jour où j’ai lancé une pierre sur un policier », lance un habitant de Mellassine. 13 ans après la révolution, les ressentiments envers les policiers ne faiblissent pas pour autant. Plaque tournante du trafic de drogues, la cité s’enfonce dans la délinquance et la misère. L’étranger semble la seule porte de sortie.
Lycéens & drogues en Tunisie : «Fallujah», pas que de la fiction
La consommation du cannabis ou encore des psychotropes chez les lycéens a plus que doublé entre 2013 et 2021. L’usage de certaines drogues se féminise et attire des consommateurs de plus en plus jeunes. Tandis que l’Etat ferme les yeux.
نواة في دقيقة: القانون 52 في خدمة البوليس والجريمة المنظمة
تتالت خلال الأسابيع الأخيرة الإيقافات المتعلقة بالقانون 52 تزامنا مع مضايقات المدافعين عن تقنين القنب الهندي، المعروف عاميا بالزطلة، ما أعاد الجدل حول تغيير هذا النص ووضع حد لنزيف سجن الشباب المتواصل منذ سنة 1992.
استهلاك المخدرات: هل سيخضع كل شاب تونسي للتحليل انطلاقا من فيفري القادم؟
تداولت بعض صفحات فايسبوك خبرًا يُفيد بضرورة إخضاع كلّ الشباب في تونس إلى تحليل المخدّرات ابتداء من يوم 1 فيفري 2022. فما صحّة هذا الخبر؟
Amending Law 52 on narcotics: A Mixed Track Record
When three young people were recently sentenced to 30 years in prison in accordance with Law 52 on narcotics, it sparked controversy. A debate has reignited over the repressive nature of the law and the fate of drug consumers locked up for smoking a joint. Meanwhile, collectives and associations have come out calling for the depenalization and decriminalization of drug consumption. Their demand is not a new one, but it remains hostage to political procrastination. In 2017, the law was amended to be less restrictive, but has its application followed suit? What changes have taken place since 2017?
حوار مع أيمن الرزقي (جبهة تحرير الكيف) حول حملة إلغاء القانون 52
أثار الحكم القضائي الابتدائي بالسجن 30سنة في حق شابين بولاية الكاف جدلا كبيراً. هذا الحكم القاسي أعاد على السطح قضية القانون 52 لسنة 1992 الذي أصدره نظام بن علي لمكافحة المخدرات في تونس، وسُجن بمقتضاه عشرات الآلاف مقابل مزيد انتشار تعاطي المواد المخدرة وخاصة الزطلة الذي يُعاقب مستهلكها من سنة إلى 5سنوات سجنا. وذلك قبل أن ينقح القانون في عهد قائد السبسي ويمنح السلطة التقديرية للقاضي. بعد الحكم الأخير، تحركت فعاليات وحركات شبابية ناشطة في مجال منع تجريم استهلاك القنب الهندي للدفاع عن الشابين الموقوفين ولطرح مشروع قانون بديل من أجل تقنينه.
Houssem, le philosophe emprisonné pour un joint raconte la prison
Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.
Loi 52 : Quand on veut tuer son chien….
Quand on veut tuer son chien, dit-on, on l’accuse de la rage. Dans notre démocratie policière, quand on veut enfermer quelqu’un, on lui glisse une barrette de zatla dans la poche.
Consommation de cannabis : l’impact économique de la dépénalisation
En Tunisie le coût de la répression de la consommation du cannabis atteint 38 millions DT par an. Au Colorado, l’Etat a récolté plus de 50 millions de dollars (près de 116 millions DT) de taxes sur le commerce légal de cannabis. L’idée peut choquer, mais elle mérite réflexion.
Et si le salut du tourisme tunisien passait par la légalisation de la « zatla » ?
A l’instar des Pays-Bas, du Maroc, ou encore de Zanzibar, il y’a vraiment une place à prendre pour la Tunisie, afin de devenir une des toutes premières destinations du « tourisme cannabique » au monde.
Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras
Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »
القانون عدد52 : وسيلة لتكميم الأفواه !؟
تحوّلت الزّطلة في تونس إلى رمز للنّضال و موضوع مهمّ للجدال، فهذه النّبتة لم تعد مجرّد وسيلة يستعملها المستهلك للتّأثير على جهازه العصبيّ و تخديره فحسب بل أصبحت أيضا وسيلة للتّعبير عن رفض قانون جائر يجرّمُ الإستهلاك. وهذا ما جعل العديد من الحقوقيين و ناشطي المجتمع المدنيّ يطالبون بتنقيح هذا القانون الذي كان سببا في تدمير آلاف الشّباب. لذلك عزيزي القارئ، إن كنت من مناصري القانون عدد 52 ومن أولئك الذين يعتقدون – وهم كثر – أنّ السّجن هو الحلّ للحدّ من إنتشار إستهلاك الزّطلة فإمض في حال سبيلك و لا تهتمّ بهذا النّص فالأمر لا يهمّك.
Cannabis: The latest burning issue for Tunisia’s new lawmakers
Tunisia’s reformists have been given fresh hope after the country’s Justice Minister announced plans to reform the state’s controversial drug laws. Earlier this week Justice Minister Mohamed Saleh Bin Issa told journalists that the ministry would seek to revise the law 52 and approve the adoption of alternative sanctions.
Azyz Amami refuse le test de dépistage devant le juge
Azyz Amami a affirmé devant le juge, qu’il refusait le test de dépistage, estimant que cela portait atteinte à son intégrité. Par ailleurs, l’activiste a accusé les policiers, qui l’ont inculpé, d’une machination contre lui, rappelant qu’il avait pointé du doigt à plusieurs reprises leurs pratiques « violentes » et « illégales ». Il a ainsi demandé au juge d’ouvrir une enquête sur la base de déclarations télévisées où il accusait les policiers de la Goulette d’avoir incendié leur propre poste.
« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi »
Samedi 17 mai 2014, Azyz Amami et Imed Dghij sont en prison, Ali Seriati est libre. Quels que soient les motifs d’incarcération et de libération des uns et des autres, cette séquence historique ne peut qu’interpeler. L’anarchisme révolutionnaire dans ses deux versants gaucher et droitier est à nouveau réprimé, de façon pernicieuse, avec pour dénominateur commun un règlement de compte qui ne dit pas son nom, une police qui a la rancune tenace. Au même moment, en plein essor, Nidaa Tounes décide de la tenue de son congrès constitutif le 15 juin prochain…