«Le dossier Omar Laâbidi est revenu sur le devant de la scène grâce à la campagne «Apprends à nager» et aux efforts de la société civile et des groupes de supporters. Cela a provoqué la colère de l’appareil sécuritaire et l’a incité à verser dans l’intimidation», selon un activiste. Tandis que les policiers répondent dans les stades à coups de matraques dans un contexte tendu à l’extrême.
Le football, nième instrument du soft power qatari en Tunisie
L’accord de parrainage et de partenariat conclu entre Qatar Airways et le Club Africain, avec à la clé des investissements à hauteurs de 24 millions de dinars tunisiens, suscite des interrogations sur les intentions réelles de Doha. Surtout dans un contexte marqué depuis des années par l’influence croissante de l’émirat gazier en Tunisie.
Ultras en Tunisie: Derrière la fièvre du virage, une ode à la résistance
Les supporters ultras sont souvent l’objet de fantasmes produits par la société. La mort d’Omar Abidi, supporter du Club Africain âgé de 19 ans, a de nouveau mis en lumière ces groupes stigmatisés dont les valeurs restent méconnues et souvent sous-estimées. Les ultras reflètent pourtant les réalités sociales et politiques du pays, dans toutes leurs ambiguïtés.
Dimanche Sport : Blackout sur les supporters victimes de violence policière
Les policiers blessés, le personnel médical, le gouvernement, les responsables de la Fédération Tunisienne de Footbal (FTF), les cadres des clubs sportifs, les syndicats policiers et même les anciens sportifs et responsables techniques ont tous été représentés dans Dimanche Sport, dimanche dernier. Or, les acteurs de premier plan de cette actualité ont été condamnés au mutisme : les supporters du Club Africain, à la fois suspectés de violences contre les forces de l’ordre mais aussi victimes d’agressions policières.