Le 16 juillet, la Commission européenne a signé un « Mémorandum d’accord » avec la Tunisie, accordant au pays des millions d’euros en vue d’empêcher les migrants et les réfugiés de traverser la Méditerranée à la recherche de refuge en Europe. Mais pourquoi le Premier ministre néerlandais a-t-il joué un rôle de pionnier dans la conclusion de l’accord avec la Tunisie, si une très faible proportion des migrants empruntant cette route se dirigent vers les Pays-Bas ? Cette analyse examine comment la politique anti-immigration néerlandaise est devenue une évidence.
Mémorandum d’entente Tunisie – UE : un accord qui perpétue l’inégalité nord-sud
Le « Mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global » s’inscrit dans la lignée des accords ratifiés par la Tunisie et les pays européens. Contre d’hypothétiques aides et une facilitation de la mobilité de quelques personnes, les autorités consentent à augmenter leur coopération en matière migratoire.
Tunisie – Europe : Le serpent de mer de la réadmission des migrants
Les multiples visites à Tunis de responsables européens venus proposer leur aide au régime de Kais Saied en échange d’une coopération en matière migratoire, se cristallisent autour d’une question épineuse : la réadmission des migrants tunisiens et étrangers.
La Tunisie évalue-t-elle correctement les prêts et les dons ?
Depuis plus de 4 ans, nous ne cessons d’entendre l’attribution à la Tunisie de divers prêts et dons. Si certains sont issus d’accords bilatéraux, d’autres rentrent dans le cadre de projets de développement d’organisations internationales. Au-delà des problématiques de la souveraineté des dettes engendrées ou simplement du montant –parfois mirobolant-, c’est leurs critères d’évaluation qui posent problème. Comment ces organisations internationales évaluent-elles leurs aides à la Tunisie ? Comment ces aides sont-elles attribuées ? Et sur quoi se basent-elles ?