La libération de certains détenus d’opinion, augurerait-elle d’une «nouvelle phase de détente» ? Rien n’est moins sûr. La paranoïa entourant le procès du «complot contre la sûreté de l’Etat», marqué par une audience à distance et des tentatives de black-out médiatique, laisse présager du pire.
Des personnalités politiques croupissent en prison en vertu d’un « usage abusif » de la loi tunisienne relative à la détention préventive, dénonce Amnesty international en pointant le régime de Kais Saied.
Connaissez vous le film américain « Matrix » (le premier épisode parce la suite n’est qu’une diversion) ? eh ben, nous sommes tous dedans ! Parlons des faits qui nous concernent : le printemps arabes : La Tunisie en était l’étincelle, l’Egypte la consécration, la Libye le comble, la Syrie et le Yemen le piège.
Arrêté le 14 janvier, quelques minutes à peine après que l’ancien chef de l’Etat tunisien Zine El-Abidine Ben Ali eut pris la fuite à bord de son avion, le chef de sa garde présidentielle, Ali Sariati, demeure un personnage mystérieux.
Par Skander Ben Attia L’ambiance postrévolutionnaire en Tunisie a engendré dans les premières semaines de la transition démocratique une importante […]