Criminalisation des mouvements sociaux 44

الحراك الإجتماعي وأزمة الإئتلاف الحاكم

التصريحات الرسمية الناعمة، المُشِيدة بالتضامن الحكومي، لم تُفلح في إخفاء خطوط التصدّع البادية على جدران البيت الحاكم. وقد شكّل الاجتماع الثنائي، الذي جمع مساء أمس حزبي نداء تونس وحركة النهضة، منطلقا لتحوّل جديد، قد ينتهي بتغيير تركيبة الائتلاف الحاكم، خصوصا وأن هذا اللقاء الغير مرتقب لم يستسغه بقية “شركاء الحكم”، أساسا حزب آفاق تونس.

Reportage à Kerkennah : Les raisons de la colère

Après les affrontements du 04 avril entre les protestataires et les forces de l’ordre, Kerkennah a connu un calme précaire, jusqu’à la nuit du 14 avril. Une période durant laquelle la contestation sociale s’est retrouvée acculée à se heurter aux tentatives policières cherchant à l’étouffer. Nawaat y était pour mieux comprendre les raisons de la colère des habitants de l’archipel. Reportage.

ماذا تُعلمّنا معركة قرقنة؟

لا شكّ في أنّ ”الحلّ الأمني“ للعصابة الحاكمة لاقى فشلاً ذريعًا في قرقنة. ولذلك نراها الآن تطبّق المرحلة عدد 3 من خطّتها المعهودة لكسر الحراك الاجتماعي، أيْ تشويهه بهدف تجريمه. لكنّ ذلك لا يعني الاستغناء عنه مطلقًا، بل قد تعود إليه العصابة الحاكمة بصيغ أخرى في حال لم تنجح عمليّات تشويه المُعطّلين واستنزافهم. وخاصّة في حالِ واصل هؤلاء حفاظهم على وضوح الرؤية واستهدافهم لصاحب السلطة الحقيقي: رأس المال.

L’hiver de la contestation sociale se prolonge

Au bout de sa septième semaine, la contestation sociale prend un nouveau tournant avec l’arrivée du soutien de la société civile et le lancement, depuis le 27 février, d’un appel de soutien international avec les oubliés de la révolution. Malgré l’essoufflement des jeunes chômeurs et le silence des autorités, quelques sit-ins se maintiennent à Kasserine, Foussena, Gafsa, Jendouba, Guetar, Jebeniana, Ghar Dimaou et Kairouan.

Le mythe de la gauche putschiste, une survivance de l’ancien régime

Il est fascinant de constater l’aptitude des gouvernants tunisiens post révolution à reproduire les erreurs du passé. Il y a quatre ans, presque jour pour jour, le Premier ministre Hamadi Jebali ainsi que divers dirigeants d’Ennahdha accusaient sans les nommer des partis d’extrême gauche d’être à l’origine des troubles sociaux, et parlaient déjà d’« aide extérieure ». C’était un an après que le dictateur aux abois Ben Ali promettait de punir les fomenteurs des évènements de la révolution.