Au café-théâtre le mondial, lundi 9 novembre 2015 à 18h, plus d’une cinquantaine de personnes se sont rencontrées pour parler « harcèlement sexuel ». C’est dans le cadre de la campagne « un jour… un combat » de la Coalition pour les droits sexuels et corporels dans les sociétés à majorité musulmanes (CSBR) que l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates en partenariat avec l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissible, We Exist (Mawjoudin), Chouf, Groupe Tawhida Bechikh, Rojainu, Waii et Withour Restrictions que ce rassemblement s’est tenu.
Femmes & Pub : la servitude standardisée…
La pub envahit notre quotidien, ce qui alimente la critique et l’envie de s’en protéger chez certains, tout comme, du reste, la consommation démesurée chez d’autres. Ceci est un constat qui ne cherche pas à faire une énième étude de l’image de la femme dans la publicité, jugée dégradante ; mais, plutôt, de formuler des interrogations par rapport à l’exploitation du corps des femmes et les inégalités de traitement médiatique entre les genres. Entamer un débat sur cette identité sexuelle démesurée, irréelle et hâtive qu’orchestre la publicité est nécessaire. Si cet article contient plus de questions que de réponses, c’est parce que, en Tunisie, cette sexualisation publicitaire est encore subtile. Par crainte de voir ce phénomène se développer, il convient de procéder à une sorte d’”arrêt sur image”.
Journée désillusionnée des femmes : Chronique des espoirs oubliés
Je n’aime pas les fêtes nationales. Toutes ces cérémonies auxquelles tout le monde prend part par patriotisme aigu, conformisme compulsif ou simplement par ennui, tout ce tohubohu facebookien provoqué par les éternels fêtards virtuels débordants d’énergie inutile, ce n’est pas ma tasse de thé. Et pourtant, en cette glorieusement banale journée du 13 août, qui me chatouille curieusement les tripes pour émerger de ma léthargie désillusionnée, je commence à m’intéresser à ce qui entoure ma conscience de naufragé intrépide dans l’immensité des abîmes de l’incompréhension.
Le bourguibisme paternaliste ne devrait-il pas mourir un jour ?
Le 3 août 2015, on commémorait la date de naissance de Bourguiba. De là, on flairait la nostalgie d’un temps révolu mêlé à une fausse conception de ce que Bourguibisme fut. Les hommages nationaux se répandent, les medias sont prolifiques et les réseaux sociaux sont inondes. Et au beau milieu d’un capharnaüm qui en général n’expose la femme que rarement et ne transmet son calvaire que de façon extraordinaire, surgissent soudainement les droits de la femme comme instrument de propagande. Il ne s’agit point de célébrer ces droits mais de remercier Bourguiba.
Mythes de la femme libérée par la Tunisie Progressiste
Non, ceci n’est pas un énième bouquet d’éloges des droits de la femme en Tunisie qui signe généralement avec un avertissement aux islamistes « Touche pas à mon CSP ! – code du statut personnel-. » Ceci est loin d’être une lettre de louange au “père du féminisme tunisien”, Bourguiba, ce visionnaire qui a décelé le potentiel tant caché de la femme comme être humain à part entière capable de lire, d’écrire, de contribuer au produit domestique brut –PIB- tout en s’étalant sur ses tâches domestiques nettes.
Avoir Deux exemplaires du Chromosome X
Cela me peine énormément, de rencontrer des femmes qui ne peuvent entretenir d’autres discussions que celle à propos du ménage. Et cela me révolte encore plus de les entendre dire : « on n’y peut rien, c’est comme ça, il le faut » Après tout, ce ne sont pas les hommes qui apprennent leurs fils à être servit et leurs filles à bien servir. Je ne suis pas entrain de blâmer les hommes pour avoir bien profité de l’occasion, je m’adresse à toutes ces femmes à travers le pays qui n’ont pas conscience de leur pouvoir à changer leur condition. N’attendez pas d’autres Taher Hadded ou d’autres Bourguiba pour venir vous libérer, c’est une chose si peu garantie, agissez plutôt pour dresser les bases d’une meilleure existence, d’une nouvelle vie et d’une société prospère.
Une histoire de tablier
Après la grève des professeurs et le dialogue national en cours pour la réforme du système éducatif, je crois qu’il est temps d’aborder un sujet qui fâche. Le Tablier, obligatoire pour les filles seulement, un détail en apparence devenu symbole de l’inégalité homme-femme en Tunisie.
الدين و علاقته بأحكام المواريث في ظل رفع التحفظات عن إتفاقية “سيداو” و دسترة حرية الضمير
مصطلح التمييز ضد المرأة في اتفاقية “سيداو” يعني أي تفرقة أو استبعاد أو تقييد يتم على أساس الجـنس و يكون من آثاره أو أغراضه النيل من الإعتراف للمرأة، على أساس تساوي الرجل و المرأة، بحقوق الإنســـان و الحريات الأساسية في الميادين السياسية و الإقتصادية و الإجتماعية و الثقافية و المدنية أو في أي ميدان آخر، أو إبطال الإعتراف للمرأة بهذه الحقوق أو تمتعها بها و ممارستها لها بغض النظر عن حالتها الزوجية .
Le 8 mars : l’égalité du genre aux yeux des « petites » femmes de la Tunisie
À l’occasion de la journée internationale de la femme, nous avons donné la parole aux « petites » femmes qui seront l’avenir la Tunisie. Entre 9 et 15 ans, elles ont des idéaux, des questions sans réponses, mais aussi un lourd héritage culturel.
الانتخابات البلدية كإطار لتحفيز المشاركة السياسية للنساء
“النساء والمشاركة والانتخابات البلدية”، كان هذا محور الندوة التي نظمها المركز الدولي للتنمية المحلية والحكم الرشيد بالشراكة مع وزارة المراة والاسرة والطفولة يوم الخميس 5 مارس 2015 في اطار احياء اليوم العالمي للنساء الموافق ليم 8 مارس من كل سنة. لقاء جمع عديد الحقوقيات والناشطات السياسيات والمناضلات النسويات للنظر في واقع المشاركة السياسية للنساء في تونس.
Parce que le féminisme n’est pas réservé aux femmes
« Comment jugez-vous la situation actuelle de la femme tunisienne ? » C’est ainsi que l’association TOUNISIYETT a commencé la table ronde organisée samedi 31 janvier 2015 à Tunis et dont je faisais partie. Cet évènement fait partie du programme « The Women Policy Center » (WPC) connu sous le nom de « HEYA pour soutenir la femme leader ».
Tunisie : comment échapper légalement à la sanction du viol
Amnesty International mène actuellement une campagne pour « arrêter d’excuser les violences sexuelles », visant directement l’article 227 bis du code pénal tunisien et son équivalent en Algérie, l’article 326 du code pénal algérien2. Au Maroc la législation a changé suite à la triste tragédie connue par Amina El Filali en 2012. Amina, 16 ans, s’était suicidée après avoir été mariée à l’homme qui l’avait violé.
Kannou, Tunisia’s sole female presidential candidate and would-be fairytale ending to democratic transition
The symbolism of being the first and only female in the running for president is at once a defining strength and weakness of Kannou’s candidacy. Aside from this factor and given her dynamism in an election that is largely based on personality, Kannou’s lack of specific, pragmatic socio-economic project proposals limits her potential outstanding status amongst her political rivals in this election in spite of what international media might have liked to idealize.
الإنتخابات الرئاسية 2014: متابعة نشاط المترشحة الوحيدة للإنتخابات الرئاسية القاضية كلثوم كنو
في إطار تغطيتها ليوم الإقتراع، اختارت نواة متابعة نشاط المترشحة الوحيدة للإنتخابات الرّئاسية القاضية كلثوم كنو التي قامت بواجبها الإنتخابي بمكتب الإقتراع بمونفلوري محاطة بعدد من أنصارها ومنظمي حملتها الإنتخابية. اعتبرت كنو في تصريح خصت به نواة أن حملتها الإنتخابية كانت ناجحة فقد ركّزت خلالها على الإتّصال المباشر مع المواطنين.
الإنصاف فضيلة أخلاقيّة دينيّة
بقلم محمد بوسريرة: […] ماذا ينقص السيّدة “مباركة براهمي” لتكون على رأس قائمة في سيدي بوزيد فهي متعلمة مثقفة جريئة فصيحة متخلقة، وقد يكون من حق زميلها في ذات الحزب أن يعترض على القرار، ولكن ليس باهانة المرأة بالقول “منقبلوش تفحج علينا مرا”، وهي كلمة بذيئة جلبها من مزبلة تراثنا الشعبي، إنه عنف لفظي واهانة أخرى للمرأة والمؤسف أنهم يتعمّدون انتقاء الكلمات الأبلغ أثرا في الإساءة النفسيّة وهنا يكمن القصد، أليس هذا ما يجب تجريمه بحق لأنه يلحق الضرر المعنوي بالغير، ما لكم كيف تفكّرون وبمسلك الجاهليّة تتمسّكون ؟ !
Tunisie : élections législatives 2014, la femme est peu présente comme tête de liste.
A observer les têtes de listes électorales, je ne reconnais pas la Tunisie à laquelle j’appartiens et que je croyais être davantage évoluée. L’image que reflètent les têtes de listes « masculines dans l’ensemble », me font peur, me font honte.
Bientôt une nouvelle loi contre la violence faite aux femmes : encore une “tartine” législative à collectionner !
[…] confectionner des lois, c’est si facile. Les rendre effectives, c’est une autre paire de manches. Et s’agissant de la violence, nous parlons de toutes celles qui frappent l’ensemble de la société tunisienne. Cette même violence qui frappe les indigents, les femmes, les minorités, les enfants, les créateurs… et aussi les journalistes ! Et vis-à-vis de toutes ces violences, nous avons déjà un arsenal juridique inflationniste toujours confiné à un relatif échec. Car, aujourd’hui, la principale défaillance structurelle pour lutter contre la violence, c’est la machine judiciaire. Et, là encore, il ne s’agit pas de texte de loi. Il est question de moyens […]
مشاركة المرأة في الحياة السياسية في تونس : غاية أم وسيلة ؟
ثارت تصريحات الوزير السابق بحكومة الترويكا عن حزب التكتل خليل الزاوية، حول عدم قدرة السيدات المرشحات للإنتخابات الرئاسية على قيادة تونس نحو بر الأمان، جدلا واسعا لدى ناشطات حقوقيات ونائبات بالتأسيسي وقياديات بأحزاب سياسية. وكان مرد هذا الجدل استنكار فئة هامة من الشعب التونسي لتصريحات خليل الزاوية واعتبارها تمييزا ضد النساء المعنيات على أساس الجنس